1er Août 2018 3ème jour de la Décade du Lapin ( Lune de l'Esprit ) -
Guildes

Horde des Loups Gris (la)

Hrunh

Age : 27
Sexe : Homme
Race : Humain
Faction : Alliance
Formation : Guerrier
Description : Alors que le froid tiraillait ses os, Hrunh observait ce qu'il se passait dans la vallée en contrebas. Cette vallée si paisible et vivante qui étaient autrefois celle de ses ancêtres étaient infestés d'ogres et de créatures tout aussi repoussantes. La horde envahissait de plus en plus de contrée et personne ne faisait rien.

"Cela suffit !" s'écria Hrunh.

Ses ancêtres qui s'étaient battus avec courage et force avec ce nom dont ils étaient si fiers, les Loups Gris, avaient été réduits en miette sous le nombre toujours croissant de leurs assaillants. Il était un des derniers survivants et Uthgar devait le regarder pour savoir si il aurait le courage d'enfin se lever comme un homme et défendre son héritage.

Il décida que ceci avait assez duré et qu'il irait voir des responsables pour qu'ils lui disent enfin ce qu'ils comptaient faire.

Après plusieurs mois d'un dur et long voyage, il arriva enfin devant la belle et somptueuse Stormwind. Bien de demandes d'audiences et de rejets plus tard, il pu enfin être reçu. il s'entretenu longuement avec les hautes instances de Stormwind et n'en ressortit pas appaisé. Personne ne su ce qui s'était dis, mais une chose était sûre Hrunh prendrait lui-même les choses en main.

Il chasserait les ennemis de l'Alliance et défendrait les peuples incapables de le faire par eux-mêmes. Il n'aimait pas les lâches et le ferait savoir. Sa langue il ne la garderait pas dans sa poche et ce quoi que cela puisse coûter.

Il utiliserait son héritage et sa sauvagerie innée au combat pour combattre la Horde et ses alliés, il crierait sa dévotion à Uthgar et ferait savoir dans le sang qu'il faudra dorénavant compter avec lui. La Horde ne fait pas de cadeau et seul un Loup peut en tuer un autre.

Il clamerait son appartenance aux Loups Gris et cracherait à la gueule de toutes ces factions corrompues qui pensent que les tâches de sang s'oublient avec le temps. L'heure est venue de passer aux armes !


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Moonray

Sexe : Femme
Race : Elfe
Faction : Alliance
Formation : Chasseur
Description : Avec grâce et célérité, elle se releva.

Devant elle gisait sa proie, un jeune loup, dont elle avait prélevé la viande et la peau.
Elle songeait déjà à la suite de sa chasse, mais une impression étrange, malsaine, l'envahit.

D'instinct, elle porta sa main à sa dague, prête à frapper. Elle n'ignorait pas les dangers de la forêt, et se tint sur ses gardes. Sens aux aguets, elle sut rapidement qu'aucun prédateur ne la menaçait, mais elle sentait que quelque chose n'allait pas.

Les feuilles bruissaient, mais la vie semblait s'être tapie.
Ses yeux sans iris perçurent l'infime changement de luminosité, et elle sentit une odeur lointaine de brûlé. Un grand feu. Et c'était vers son village.

Chaque sentier, chaque chemin lui était familier. Elle irait vite, très vite.
Elle se dirigea vers le haut de la cascade surplombant Sirinaar.

Avant même d'y arriver, son cœur se serra : l'horizon était embrasé, et une odeur âcre flottait dans un air chargé de cendres noires. La peur montait. Peur pour les siens, pour son peuple.

Elle bondit enfin sur ce grand rocher où enfant elle aimait se réfugier et méditer.
Elle eut aimé avoir la vision paisible de son enfance. Hélas

Cet instant parut durer une éternité. Balayée par l'horreur et la frayeur, elle contemplait la terrible légende prenant forme, et semant la désolation : La Légion Ardente était sur Kalimdor.

Morts-Vivants, démons et Infernaux fauchaient une à une les vies de celles et ceux qui étaient son peuple. Glînithil resta paralysée, choquée de voir la paix de l'endroit ainsi souillée dans le sang des siens.

Elle sentit en elle monter une rage indicible, et choisit d'y céder.
« Au nom de la Déesse, pour Sirinaar !! », hurla-t-elle décochant une volée – ô combien inutile – de flèches sur les assaillants. La futilité de son geste lui échappait totalement, elle laissait libre cours à sa peine et sa haine.

Un Mage l'aperçut, et incanta.
Elle n'eut pas le temps de sauter du rocher, quand celui-ci explosa sous l'effet d'une dévastatrice boule de feu.
Elle se sentit tomber, puis la claque violente et froide de l'eau.
Enfin vinrent les ténèbres, la langueur, la paix.

*****

Ses yeux s'ouvrirent lentement, avec peine.
Où était-elle ? Que s'était-il passé ? Elle était confuse, frigorifiée, et sa jambe gauche lui faisait un mal de chien quand elle tenta de la bouger.

La rivière. Elle s'était échouée sur un rocher, ballottée par le courant léger.
Elle se sentait si faible, si vulnérable, si seule.
Sans vraiment savoir pourquoi, elle appelait la mort de ses vœux, et récitait une prière à Elune, pour son âme. Elle mourrait sur ce rocher, dans cette nature qu'elle aimait tant.
Un bruit métallique attira son attention. Elle perçut un éclat brillant, sans doute une armure, avant de fermer les yeux.
Elle avait mal, si mal à la tête Et elle sombra à nouveau dans un sommeil aussi profond que troublé.

*****

Une bâche, une tente peut-être.
Elle ne savait pas vraiment, mais ses yeux s'ouvrirent sur l'épais tissu écru la surplombant.
La jeune Elfe ne fit pas un geste, pendant de longues minutes, tâchant de retrouver ses esprits, ses souvenirs, afin de donner un sens à tout ça.
Sa jambe semblait aller mieux, mais elle était presque nue sous ce drap qui la couvrait.

« Prisonnière », fut sa première pensée, alors qu'elle entendait autour d'elles des langues qu'elle ne comprenait pas.
Personne ne semblait avoir remarqué son éveil. Elle fit donc semblant de dormir, pour agir au moment opportun.

L'infirmière humaine faisait le tour de ses patients, et arriva au niveau de l'Elfe.
En un éclair, cette dernière bondit, et faisant une clé au bras et la plaquant contre elle, comme un bouclier vivant.

La pauvre infirmière hurla sous la surprise et la peur, et deux sentinelles entrèrent dans la foulée. Ce fut son premier contact avec les humains.

« Laissez-moi partir ! », criait-elle en Darnassien. « Laissez-moi partir ou je la tue ! »

Elle voyait les gardes prêts à frapper, et ils ne comprenaient visiblement rien à ce qu'elle leur disait. D'autres humains entrèrent, apparemment des prêtres ou des mages.

Elle tentait de prendre un air menaçant, mais sa frayeur était largement plus explicite.
« Je vous dis de me laisser partir ! Ecartez-vous, laissez-moi passer ! », cria-t-elle sans grand résultat.

Elle fut abasourdie de voir enfin rentrer une Prêtresse d'Elune, qui la regarda avec une immense compassion.
« Ma Sœur, calme-toi. Lâche cette pauvre humaine tout apeurée, ils ne te feront aucun mal. »
« Prêtresse ? Prêtresse, que faites-vous parmi ces êtres ? Que se passe-t-il ? Que fais-je ici ? »
« Nous t'avons trouvée échouée sur une berge, bien blessée. Nous t'avons soignée, et avons prié pour toi. Je suis heureuse qu'Elune ait entendue nos humbles prières. »

Elle relâcha, doucement, l'infirmière qui s'éloigna rapidement de la furie.
La Prêtresse s'approcha d'elle, et Glînithil s'inclina respectueusement.

« Alors, jeune Sœur miraculée, peux-tu me dire ton nom ? »
Elle regarda la Prêtresse, sans un mot.
« Je ne sais plus, Prêtresse, je ne sais plus », répondit-elle dans un souffle.
« Oui, tu as fait une mauvaise chute. Tes souvenirs reviendront, peut-être. Reste à savoir si cela est vraiment ce que tu souhaites.
Recouche-toi, tu n'es pas encore complètement rétablie. Et évite d'attaquer les pauvres infirmières qui prennent soin de vous. Qu'Elune te garde. »

*****

Le temps passa, et elle apprit quelle guerre défigurait sa terre.
Encore affaiblie, et bien trop novice, elle servit l'Alliance dans la logistique. Cette difficile campagne militaire fut pour elle l'opportunité de découvrir les autres peuples, nains et gnomes en tête.

Elle était fascinée par l'innocence et la créativité de ces petits êtres, si fragiles et passionnés.
Elle doit d'ailleurs son nom, Moonray, à l'un d'entre eux. Car jamais ses souvenirs ne lui sont revenus.
Les petits êtres s'accommodaient de ses interminables silences, surtout les gnomes qui y voyaient l'occasion de parler encore plus que d'habitude.
Elle apprit la langue commune, mais s'en servait rarement, ses sonorités lui semblant peu mélodieuses.

Elle était solitaire.
Ce qui mettait les humains mal à l'aise. Comme leurs regards sur elle la gênaient.
Alors, et malgré les efforts des uns et des autres, elle restait à l'écart.
Elle se sentait différente, car elle n'était plus qu'une page blanche.

Etre ainsi en retrait ne la rendait pas populaire au sein de l'Alliance, mais elle ne voyait que mieux les fissures dans cette paix fragile. Les êtres eux-mêmes lui semblaient plus transparents.
Elle n'accordait pas sa confiance aux humains, dont elle sentait les ténèbres prêtes à jaillir à la moindre faiblesse.

La vie était si fragile, si incertaine, qu'elle fit le choix de ne jamais réveiller cette douleur silencieuse. Ne pas s'attacher, pour ne pas regretter, pour rendre la perte supportable.

La solitude serait son rempart, sa retraite.
Malgré cela, ils ne cessaient de l'entourer, ces êtres éphémères et fragiles. Ces êtres parfois attachants. Pourquoi ne ressentaient-ils pas l'abîme qui les séparait d'elle ?

Elle serait Moonray, Chasseresse d'Elune.
La guerre serait sa voie, et le monde son domaine.

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Mystty

Age : 26
Sexe : Femme
Race : Elfe
Faction : Alliance
Formation : Prêtre

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Scheera

Age : 27
Sexe : Femme
Race : Humain
Faction : Alliance
Formation : Voleur
Description : Je suis née il y a 26 ans dans la petite ville tranquille de Ruisselune, d'une mère demoniste, et d'un père paladin. Enfin... je dit "je" mais je devrais dire "nous". En effet ma soeur et moi sommes nées le même jour.

Ma vie se passait bien, l'amour de mes parents, dispute normal de soeur... Jusqu'au jour ou l'inquisition debarqua chez nous, pour tuer notre mère. Un combat s'engagea dans la maison, ma soeur et moi étions a l'abri. Mais nous avons vu toute la scène. La superiorité numérique des membres de l'inquisition fût fatale à mes parents.

Un prêtre proche de la famille nous recueilli dans son abbaye, mais, n'ayant que peu d'argent, ne put nous garder toutes les deux , et decida de me mettre dans une famille d'accueil. C'etait la dernière fois que je voyais ma soeur.

Ma famille d'accueil, n'était autre que mon père qui avait été laissé pour mort, ce dernier était devenu alcoolique et violent. Trop occupé a vider ses chopes de bière, à me malmener et à pleurer sur mon sort, il a fallu que je me débrouille seule.

Je passais mes journées a errer dans la vieille ville, jusqu'au jour ou je me retrouva au SI 7. Je compris vite que ces gens qui s'entrainaient, n'avaient pas tous un passé d'honnête citoyen.
Depuis se jour, je passais mes journées a les regarder s'entrainer, jusqu'au jour ou un voleur du nom de Brokk, me prit sous son aile et commenca mon entrainement. J'avais la soif d'apprendre et une envie de vengeance. J'abandonnais mon père pour partir a la recherche du pretre qui nous avait recueilli, espérant revoir ma soeur.

Apres plusieurs mois de recherche, je tomba sur l'homme, ce dernier me dit qu'il connaissait ni ma soeur, ni moi. Mais ce ne faisait aucun doute que c'etait lui, il portait le sceau de notre famille. Dans un mouvement de rage je le poignarda violemment.

j'avais un deuxieme but, retrouver ma soeur.... Les investigations furent plus longues mais fructueuses. Je tomba sur elle par hasard au coin d'une rue de Stormwind, elle fut troublé pas la ressemblance, mais ne se rappeler pas de moi.

Je pris le temps de lui raconter mon histoire, et de celle de nos parents...

Nous sommes certes jumelles mais en plus lié... si elle souffre d'une blessure physique, je ressens la même chose.... si elle meurt... je ... meurs, et inversement. Je suis depuis a la recherche d'un mage ou autre personne capable de supprimer se sort du destin.

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