1er Août 2018 3ème jour de la Décade du Lapin ( Lune de l'Esprit ) -
Les Terres de Kirin Tor

Randal

Points : 8
Joué par : Randal Joué par : [ Information masquée ]
Age : 22
Lieu de naisance : Northshire
Signe de naissance : Décade du Panda
Sexe : Homme
Race : Humain
Faction : Alliance
Formation : Guerrier
Niveau : 60
Guilde :
Artisanat 1 : Alchimiste
Artisanat 2 : Herboriste



Description :
La bataille faisait rage... Randal était en plein dans l'affrontement, faisant virvolter son épée dans tout les sens, il n'était satisfait que lorsqu'il sentait sa gigantesque épée toucher un corps.
Emporté par une rage bien connue des guerriers, il ne fit pas attention, et de deux coup de masse, il fut toucher au crâne et plus violament à l'épaule. Randal tituba un instant, et s'écroula alors que son adversaire lui porta un second coup de masse sur l'épaule.


***


J'ouvrai les yeux et me redressai. Les cris, la guerre, le sang, il n'y avait plus rien. J'étais dans ma petite maison, au Northshire. Il me semble que j'avais dix ans à cette époque, je me souviendrais toujours de cette année... Le plus terrible jour de toute mon existance. C'était censé être une matinée comme les autres, il faisait un peu frais mais il y avait du soleil. Papa et maman n'était pas là, comme d'habitude. En train de traîner avec leur conquêtes, en train de se trahir chacun de leur côté sans même le savoir... Rien que d'y penser ca me donne la nausée.

Aujourd'hui, je n'avais pas envie d'étudier, j'avais envie de rendre service à l'Abbaye. Les Kobolds étaient de plus en plus nombreux, il fallait faire un peu le ménage. Je m'emparai de la hache de bûcheron de mon paternel. Pour un enfant de mon âge, elle aurait pu paraître lourde, mais j'avais déjà suivit un bonne entraînement malgré tout.
Des heures plus tard, j'étais toujours en train de chasser les Kobolds. C'était presque excitant que d'attendre le bon moment, caché, pour bondir sur ces créatures et sentir la lame s'enfoncer dans leur chair. Le peu de personnes qui me croisèrent, me regardèrent soit avec peine soit avec dégoût. Les gens me méprisaient je n'étais pas stupide.

Mais alors, je vis mon père accompagné de sa maîtresse. Il partit en direction de la mine de la crête aux échos. Sûrement dans cette petite galerie aménagée qui aujourd'hui.. N'existe plus. Je restai planté là, regardant avec peine ces deux ces deux personnes. On aurait dit un jeune couple qui n'avait que la possibilité de se voir en cachette.
Néanmoins, je repris mon activité, mais pas avec le même amusement... Et là, je vis ma mère passer avec son amant.. En direction de la même mine. J'avais déjà bien du mal à me retrouver en leur compagnie mais alors si je ne pouvais plus que les voir séparés, je ne supporterai pas.
Je courrus le plus vite possible, trouver une excuse pour qu'ils fassent demi-tour et alors que je passais prêt d'un buisson, un Kobold en sortit au travers de mon chemin. Je trébuchai dessus et la petite créature pensa que je voulais lui voler ses bougies, alors il bondit sur moi, menaçant.
Pendant un moment, je l'affrontai à mains nus jusqu'à qu'il prenne la fuite alors je repris ma course en direction de la mine mais il était trop tard, et tout s'accéléra.
Ils se disputèrent, tellement fort que la mine en tremblait. Il y eut un bruit sourd, puis un silence et tout s'effondra, du moins la galerie où il se trouvait.

Je revois encore le visage de mon père, qui eu à peine le temps de me voir avant d'être écraser par une pierre.
La nouvelle ne mit pas longtemps pour faire le tour du Northshire. Mes parents étaient mort en apprenant leur terrible secret. J'avais honte d'avoir eut de tel parents.


***


Randal rouvrit les yeux. Une prêtresse était penché au dessus de lui, et lorsqu'elle le vit ouvrir les yeux, elle sourit hochant la tête pour elle même, satisfaite. Elle repartit alors, cherchant un autre homme à soigner. C'était un miracle que Randal ai survécu, et il s'en voulait. Il aurait voulut mourrir. Il poussa un long soupir en se relevant. Son épaule le faisait terriblement souffrir, une blessure qui ne guérira sûrement jamais.

 
Cinquième Ère [1]
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit [1]
Décade de la Chouette [1]
Un évènement heureux.
Un évènement heureux.


Dans l'auberge du Goldshire, une porte est ouverte. Une petite lanterne semblait encore éclairer la pièce d'une faible lueur.
En pénétrant dans la salle, vous pouvez y distinguer un lit disposé sous une fenêtre fermée, un petit coffre en bois à coté du lit afin d'y mettre ses affaires et un placard pour ranger ses vêtements. La lanterne se trouve sur une petite table. Un homme semble s'être endormit dessus, Randal. Sur la table, on peut y trouver un encrier avec une plume trempée dedans, ainsi qu'une feuille de papier où il y est écrit les lignes suivantes :


"Le plus beau jour de ma vie... Avant-hier, j'étais Randal Sanoku, Eden. Aujourd'hui, je suis Randal Withewind Eden. Je me suis marié... Pour une personne comme moi, le mariage est une légende, et pourtant cette légende s'est révélée être vraie.
Les plaines de Mulgore étaient ensoleillés et le climat était doux. J'étais près d'un lac, je fixais le village Tauren. J'avais cru lire "BloodHoof" en arrivant, je suppose que c'était le nom du village... J'étais vêtu de mon costume noir, ainsi que le pantalon assortis et une paire de bottes. La première personne arrivée était Krazus, drôle de personne.. Il était sombre et semblait savoir se servir des magies démoniaques. Ensuite est arrivé mon ami le plus cher.. Uter Silverdream, c'est lui qui s'est occupé de la cérémonie. Ernalda, la meilleure amie de Shalone est arrivée, et Krazus a put ouvrir un portail magique afin de faire venir mon fils adoptif qui était trop jeune pour parcourir autant de distance. Ayolace arriva, c'est le compagnon d'Elyn qui était présente, mais elle était avec Shalone. En effet, mon amour avait demandé à qu'on ne se voit pas avant le mariage, d'après elle sa porte malheur, et Elyn était mon témoin. Le dernier venu fut Iratus, un vieil ami, un Prêtre. Nous étions très peu en effet, mais comme j'ai répondus plusieurs à Shalone : "Un mariage, ca se fait à deux".
Les personnes se mirent en place, excepté Krazus qui restait en retrait. La cérémonie fut très belle et les textes des témoins très réussis, et émouvant. Moi aussi je pris le temps de faire un texte dont j'ai encore les quelques lignes à l'esprit :

<<Je tiens tout d'abord à remercier les personnes qui sont présents en ce moment. Le jour tant attendu est enfin arrivé, un jour qui restera gravé au plus profond de mon Coeur.
C'est toi, mon amour, qui m'a sortit de mon interminable solitude, de cette tristesse qui chaque jour me détruisait un peu plus, et lorsque je me sentais mal, il me suffisait de voir ta personne pour me sentir mieux instantanément.
Tes baisers, tes câlins, pourrais-je m'en passer un jour ? Même dans la mort, j'en réclamerai encore et encore.
Tu m'as libérée d'une "carapace", cette armure qui cachait ma vrai personnalité. J'apparaissais comme un homme cruel et insensible mais à présent je ne pense pas que ce soit encore le cas. Tu m'as offert les plus merveilleux des cadeaux, inimaginable pour moi : la tendresse, l'affection et bien d'autres encore.

Voilà pourquoi aujourd'hui, toi et moi avons pris la décision de nous unir pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à la mort et même après, qui sait ?>>

J'ai sincèrement trouvé mon texte assez ridicule par rapport aux autres. Le discours de mon aimée réussit à m'arracher une larme, que je m'empressai d'enlever. Je détestais pleurer.
Uter me demanda si je voulais prendre Shalone pour épouse, et j'acceptais bien entendu, et Shalone accepta de me prendre pour époux. Nous échangeâmes un long regard, et lorsque que ces phrases furent prononcés : "Le marié peut embrasser la mariée", mes lèvres se collèrent aux siennes pour un tendre et langoureux baiser.
Les invités nous félicitèrent, certains étaient émus. Elyn et Ayolace m'offrirent deux bouquins qui semblait mener à un enchantement puissant. Nous leur donnions rendez-vous le soir pour un dîner à la taverne du parc. Un délicieux repas fut préparé par Sir Ahmteashar et le ménestrel Donigo nous chanta quelques balades.
Et il y eut la lune de miel.. Je n'en raconterais pas plus."

Randal Withewind Eden
 
Décade de la Baleine
Décade du Lapin
Sixième Ère [2]
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité [2]
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon [2]
La fin d'une histoire.
Je réfléchissais. Ca faisait bien longtemps que ca n'avait pas été le cas - ou du moins jamais sérieusement. Peut-être suis-je aveuglé. Elle m'a trahit. Elle était dans les bras d'un autre homme. J'avais été obligé d'engager un espion, stupide comme je suis.

Et je lui ai laissé une seconde chance..


Et sa relation avec cet homme ne s'arrêta pas. Je la laissai le voir, me disant qu'elle m'aimait autant que lui et stupidement je la croyais. Stupidement, je l'a laissais encore le voir. Les jours s'écoulaient et elle me parlait parfois de lui, elle me disait même qu'ils ne se voyaient plus, mais ils s'aimaient toujours. Et je le savais qu'un jour ou l'autre, ils allaient recommencer et je resterai planté devant l'Arsenal de Weller à l'attendre désespérément.
Sa seconde chance avait été qu'elle l'oublie, qu'elle le laisse. D'autant plus que cet homme était infidèle, et elle ne le savait même pas, je n'osais pas lui dire. Je ne voulais pas lui faire de peine.

Et à chaque fois Uter me répétait sans arrêt qu'elle se foutait de moi, qu'elle passait son temps à coucher avec tout Stormwind, et je ne le croyais pas et j'ai perdu mon plus grand ami, mon frère d'armes. Quel gâchi..
Tout ce temps perdu.. Cette enfant que je lui ai fais... Ce garçon que j'ai adopté... Et cette femme que j'ai épousé ! Ca me répugne.
Il est temps pour moi de recommencer.
De tout reprendre à zéro.

Je reviens plus tard Azeroth.. Un nouveau Randal va naître.
 
Le début d'une nouvelle histoire.
Le vent soufflait au Défilé de Deuillevent. J'avais appris que le fils de Blasius, Antéglorius Lumina Rudiger comptait mener une expédition dans les sous-sol de Karazhan.
Bientôt, je vis la tour s'élever devant mes yeux, il me fallait juste trouver un chemin pour descendre. Quelques fantômes et esprit me barrèrent la route, mais il ne fut pas compliquer de s'en débarasser. Alors, j'arrivais à un cimetière où s'y trouvait le petit groupe de personne. Ils me regardaient intrigués, alors que je mettais pied à terre.

«Seigneur Antéglorius.. J'ai trahi votre père dans le passé, je veux me racheter, je posais un genou à terre. Acceptez moi dans votre armée, je saurai me rendre utile.»

Il me pardonna. Revenir auprès de lui était du suicide, mais c'était mon choix. Ma vie n'avait plus d'importance, j'étais libre d'en faire ce qu'il me plaît.
Nous passâmes dèrrière la grille. Il y avait beaucoup de poussière, mais ca ne me génait pas. On pouvait sentir, une odeur de pourriture, de mort. Les salles étaient sombres et plus on progressait en ces lieux, plus on avait le sentiment qu'on n'en ressortirait jamais vivant.
Visiblement, Antéglorius semblait fasciné par ces lieux, découvrant des prisons avec des cadavres. Je sentais une certaine excitation en lui.

Nous restâmes plusieurs heures dans ces sous-terrains jusqu'au moment où Antéglorius glissa et fit une longue chute. Peu après, il poussa un hurlement qui en fit frissoner plus d'un. Nous lançâmes des recherches mais il semblait introuvable.
Puis je finis par voir un corps inerte en haut d'un haut tas d'os. Les autres finirent par me rejoindre et nous montâmes voir de plus prêt. C'était Antéglorius, il s'était assomé et bléssé en tombant. La Prêtresse s'occupa de le soigner et lorsqu'il se releva.. Il semblait changé... Mais je fis mine de ne pas le remarquer.

Nous nous séparâmes en deux groupes. J'étais avec Antéglorius et la Démoniste. Nous dûmes traverser l'eau à la nage. Enfin, heureusement la démoniste usa de l'un de ses sortillèges afin que nous puissions respirer sous l'eau. À cause de ma lourdre armure, je dus traverser en m'aidant des longues chaînes. Sur certaine, on pouvait y trouver des morceaux d'êtres humains... Arrivé de l'autre côté, Antéglorius me demande d'aller voir un peu plus loin ce qu'il y avait tandis que de son côté, il resterait là avec la démoniste.
J'acceptai et il n'y avait rien de bien particulier à part du sable et même parfois des cadavres et toujours cette même odeur répugnante. Une fois que j'eus bien tout visité, je décidai de retourner sur mes pas.
Antéglorius tenait la démoniste dans ses bras, elle était inconsciente. Il m'expliqua qu'elle avait fait un malaise et il me demanda de la soutenir pendant qu'il la soignait. J'obéis et pris sa place.
Un premier coup heurta mon crâne, j'étais sonné.. On m'ôta mon heaume et on m'assèna un second coup. Là je tombais inconscient auprès de la démoniste.

Je me tordais de douleur en me réveillant, j'avais affreusement mal. Je n'arrivais même pas à hurler. J'avais l'impression qu'on m'avait enfoncé une épée dans le corps et qu'on l'a faisait tourner sans arrêt. Puis un peu après, les douleurs s'arrétèrent, je repris mon souffle et ouvrit les yeux. Antéglorius et la démoniste était debout, souriants, en train de me fixer :

«_ J'ai faim... Père. Dis-je.
«_ Allez vous nourrir mes enfants, il reste encore quelques personnes par ici..»

J'avais une terrible envie de sang...
 
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin
Septième Ère [4]
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité [4]
Décade du Tigre [1]
Un soir à Theramore.
La nuit était tombée à Theramore et Randal revenait d'une longue journée d'entraînement sous le soleil brulant des Tarides. Il s'apprêtait à regagner le port de Menethil, mais son regard se posa sur l'un des deux bateaux qui ne quittait que rarement Theramore. Depuis un moment, il s'efforçait de ne plus voir ce navire mais ses souvenirs refirent surface. C'était en même temps ici que tout avait commencé et que tout s'était terminé. C'était ici qu'une femme qui lui avait promi fidélité l'avait trahi parce qu'il ne la comblait plus.

Quand Randal parvint à fuir ses pensés, il se rendit compte que le bateau censé le mener à Menethil était partit. Il poussa un long soupire allant s'assoir sur des caisses qui traînait le long du port et il réfléchit.
Il se posait tellement de questions, qu'il commençait à en avoir mal au crâne. Lorsqu'il entendit une voix dèrrière lui. Surpris, il sursauta. C'était une voix féminine, une voix qu'il connaissait bien.

«Bonsoir Cymbelîne.»

Ca lui faisait plaisir de la voir. Cymbelîne était celle qu'il considérait comme sa petite soeur.
Ils parlèrent un bon moment : elle le questionna sur ce qu'il faisait ici. et lui demanda un peu de ses nouvelles. Randal en fit de même. Ils parlèrent un petit moment quant un homme arriva. L'ex-époux de Cymbelîne, Salazare. Randal ne le connaissait pas personnellement juste de vue et quelques rumeurs par-ci par-là. Il ne resta pas longtemps avant de regagner son bateau.

Randal ne retint pas Cymbelîne plus longtemps et lorsqu'elle s'en alla, il l'a suivait du regard avec amour, avec tendresse. Il l'aimait... Comme un frère aime sa soeur.
 
Décade du Singe
Décade du Faucon [3]
Retour sur le passé (1/3)
La pluie tombait sans cesse à Sombrivage. Tout était calme. Calme qui fut brisé par le déplacement rapide d'une silouhette sur son destrier. Cet homme portait une armure sombre et son épée était d'une taille impressionante. Son visage était dissimulé sous un lourd casque où se trouvait deux énormes cornes. Il se déplaçait en direction de Auberdine, tenant quelque chose entre ses mains, soigneusement enroulé dans des draps blancs.

Arrivé à la ville, les sentinelles barrèrent le passage au cavalier.

«Halte ! Que veux-tu étranger ?»

Un silence... Puis il jeta ce qu'il tenait entre ses mains sur le garde. Celui-ci l'attrapa et manqua de le relâcher en voyant la forme bouger entre ses mains.

«_Que... ? Mais... Mais, c'est un bébé ?! L'elfe posa son regard intrigué sur l'individu.
«_Oui. C'est mon fils. Je ne suis plus en mesure de m'occuper de lui, faites ce que vous en voulez.» Sa voix était sombre et caverneuse. Sa monture se cambra avant de partir au galop, loin du village.
Les sentinelles se regardèrent un moment, puis regardèrent l'enfant, un jeune humain. Il semblait calme, il dormait.

Le cavalier, une fois bien éloigné, s'écroula sur le dos de son destrier.
«Je n'en n'ai plus pour longtemps à vivre je crois bien...» Murmura t-il avant de se redresser, avec difficultés visiblement.

«Tu es enfin libre...»


...


Eliralith se tenait la tête, assis à une table. Voilà maintenant douze ans qu'il a été adopté. Il se demandait bien qui avait pu être son père. Les sentinelles a qui il avait été confié l'avait décrit comme un homme gigantesque, impressionant. Le jeune garçon en avait complètement oublié son travail et fixait son parchemin, l'air absent.
«Eliralith ! Veux-tu te concentrer un peu, oui ?» C'était une elfe aux cheveux azur et aux traits doux. Même en colère, elle restait magnifique. Pour Eliralith, c'était sans doute la plus belle femme au monde. C'était sa mère.

«_Tu penses que c'est en révassant que tu vas apprendre à parler le Darnassien ?
«_Mais je ne comprend pas Mère... Et j'en ai marre de rester enfermé à étudier.

Elle le regarda un instant et secoua la tête.
«_Bon écoute, tu peux sortir avec tes camarades mais je veux que tu sois de retour pour le dîner.
«_Merci ! Eliralith bondit sur sa chaise et vint embrasser sa mère. Merci beaucoup mère ! »

Elle le regarda s'éloigner, par la fenêtre.

«_Il est tourmenté à l'idée de ne pas connaître son vrai père...
«_Oh, tu es là. Je ne t'avais pas vu.
La femme se retourna pour faire face à son époux.
«_Je me souviens encore.. Il y a douze ans... J'aurai dut suivre cet homme.
Elle approcha doucement, un petit sourire plein de malice aux lèvres.
«_Et si on pensait à autre chose, hmm.. ? Le petit est pas là et nous sommes seuls à la maison..»

Une petite sourire s'étira sur les lèvres de l'homme alors qu'il attira son épouse sur le lit échangeant un long baiser.

Mais loin d'ici... Une armée d'orcs s'apprêtait à tomber sur la petite ville d'Auberdine...


...

Sur l'autre continent, en Elwynn se trouvait une petite fille aux longs cheveux châtains et aux yeux noisettes. Un visage d'ange. Elle était assise sur le haut d'une colline, admirant la ville de Stormwind l'air rêveuse.

«Hé ! Larilia !»

La jeune fille se retourna. Elle reconnaissait bien évidemment cette voix : celle de sa meilleure amie. Un sourire s'étira sur ses lèvres.

«_Coucou Ereviell.

Cette dernière escaladait tant bien que mal cette colline. Une fois en haut, elle s'épousseta et approcha afin de s'assoir à côté de son amie.

«_Tu fais quoi ici toute seule ?
«_On a une superbe vue de Stormwind d'ici... Tu ne trouves pas ?
«_Moui... Moi je t'avoue que je préférais voir Lordaeron. Je t'envie Larilia.

Larilia haussa les épaules.
«_Tu sais... Je voyage sans arrêt... Parfois, j'aimerai rester ne serais-ce qu'un mois au Goldshire. Tiens, par exemple, demain je repars déjà.
La mine de Ereviell s'attrista et elle fit la moue.
«_Tu n'es rentré de Southshore il y a peine une semaine...
«_Bah oui... Je ne peux même plus profiter des mes amies.
Larilia s'attrista également et se recroquevilla.
«_Et tu vas où cette fois-ci ?
«_À la baie-du-butin... Avec ces hideux gobelins...

Ereviell frissona.
«_Fais attention à toi, ce sont des créatures fourbes et cupides.
Larillia esquissa un sourire.
«_T'inquiète pas, avec mon père, je n'ai rien à craindre.»

Les deux amies restèrent l'une à côté de l'autre, admirant silencieusement la cité de Stormwind.
 
Retour sur le passé (2/3)
L'armée orc poursuivait son chemin le long du chemin de Sombrivage. Les créatures peuplant la forêt se réfugièrent, même les bêtes les plus féroces étaient effrayés par ces hideuses face verte, défiguré par d'énormes dents.

Tout était paisible à Auberdine. Eliralith jouait avec de jeunes elfes à se battre avec des bâtons, ils riaient joyeusement. La différence de taille était flagrante entre le jeune humain et ses amis.
Le soleil était en train de se coucher, et l'heure du dîner approchait. Déjà, plusieurs des camarades d'Eliralith était partit.

«_Bon.. Je ne vais pas tarder à rentrer moi. dit-il en soupirant.
Ses amis semblaient déçus. Eliralith l'avait remarqué.
«J'aimerai bien rester... Mais ma mère veut que je sois de retour pour dîner. ajouta t-il.
«_Oui, de toute manière nous aussi on devrait rentrer.
Eliralith sourit doucement, puis se leva et imita le salut de la garde. Bien droit, un bras le long du corps et l'autre tapant sur la poitrine. Ses amis se levèrent et firent de même. Ils restèrent là un moment à se regarder, puis se mirent à éclater de rire avant de prendre le chemin pour Auberdine.

Ils avaient déjà parcouru une bonne partie du chemin, et discutaient de tout et de rien. Eliralith comptait même leur demander de l'aide pour son apprentissage du Darnassien. Soudain, quelque chose attira son attention au loin.

«Hé ! Cette fumée noire, ne viens t-elle pas d'Auberdine ?» Il pointa son doigt en direction de la fumée.
Ils se regardèrent, l'inquiètude se lisait dans leur yeux.
«Allons voir ce qui se passe, vite !»
Eliralith espérait que ce n'était pas sa maison qui brûlait. Les trois amis s'en allèrent au pas de course en direction du village. Les elfes qui avaient de longues jambes allaient beaucoup plus vite qu'Eliralith qui suivait tant bien que mal.
Arrivé au village, c'était l'horreur, il y avait des cadavres sur le sol.
Un des amis du jeune humain étouffa un cri d'horreur en voyant un gigantesque corps gisant au sol... Ce n'était ni un humain, ni un elfe...

«Un orc...» dit Eliralith dans un souffle. Il se mit à courir en direction de sa maison, oubliant complètement ses amis. Il ne fit même pas attention à si il le suivait ou pas.
En arrivant devant sa maison, il se figea... La maison était en flamme et le feu avait été déclenché récemment.
Brusquement, une main le saisit par l'épaule, Eliralith poussa un cri.

«_Fiston ! Ne reste pas ici ! C'était, son père. Il se retourna et bondit dans ses bras.
«_Père ! Vous alle b... Il n'en dit pas plus lorsqu'il vut que le visage de son père était en sang et qu'il lui manquait un bras. P.. Père... ?
«_Ta mère est sur le bateau fils. Retrouve là... Tu seras en sécurité à Darnassus...
«_M.. Mais père.. V.. Votre bras !

«_Va t'en ! Sauve ta vie !»
Le regard que lui lanca son père l'horrifia... Son visage était crispé par la douleur... Il savait déjà que c'était la dernière fois qu'il voyait son père.
Eliralith s'en alla alors, en courant... Des larmes coulaient le long de ses joues, mais il ne se retourna pas.
«Adieu... Mon fils...»

Le port était envahi d'habitants paniqués. Le bateau pour Darnassus était contraint de faire plusieurs voyages, et le débarquement des renforts de Darnassus ne faisait que ralentir les choses. Eliralith cherchait, dans toute cette foule, sa mère. Peine perdue.
«Eliralith !»
Le jeune homme se retourna en direction de l'appel. Sa mère était de l'autre côté du port, pour le bateau en direction de Menethil. Il y avait pas mal de monde, mais déjà beaucoup moins que ceux qui partaient pour Darnassus. Eliralith se précipita vers elle, se faufila entre les personnes afin de rejoindre sa mère.
«Vite ! Le bateau va partir !»
Elle le prit par la main et l'entraîna à bord du navire. Ils trouvèrent tant bien que mal une place. Le bateau partit peu après. Eliralith revoyait le visage de son père... Il se recroquevilla dans un coin et jeta un regard à sa mère. Elle était en pleurs, inquiète pour son époux. Eliralith voulait lui dire que c'était déjà fini, mais aucun son ne sortit de ses lèvres.
Un bruit sourd et une secousse, Eliralith se tint là où il pouvait, alors qu'il vit sa mère tomber par terre. Il se précipita vers elle pour l'aider à se relever, elle semblait sonnée.
«Tu vas bien ?!»
«Les orcs ! Les orcs ! Ils nous attendaient !» s'écria une voix dehors.
À peine sa mère eut le temps de se relever que déjà plusieurs orcs venaient de surgir, tuant tout ceux qui tentais de fuir. Eliralith et sa mère prirent l'autre sortie en montant des escaliers, ils traversèrent une salle où l'on pouvait déjà trouver plusieurs cadavres, puis ils arrivèrent en dehors du bateau. La première chose qu'il remarqua être le navire orc...

«Eliralith, prend la caisse ici, pose là sur le rebord et attend moi.»
Le jeune homme s'éxécuta, sans poser de questions, mais il eut un peu de mal avec le poid de la caisse. Il attendit un instant, quand deux orcs arrivèrent. Ils fixèrent un moment l'enfant, et poussèrent un rugissement. Eliralith était terrifité, il n'arrivait plus à bouger. Les orcs semblaient prendre plaisir à voir cette chose morte de peur qu'ils allaient prendre plaisir à tuer, ils avançaient à pas lent, leur énorme hache en mains. La mère de Eliralith s'interposa subitement entre son fils et les deux monstres. Le rictus des orcs ne firent que s'élargir alors qu'ils échangèrent quelques mots entre eux. L'elfe se retourna alors pour faire face à son enfant, elle lui sourit en lui caressant la joue tendrement.
«Prend soin de toi, Eliralith.»
Elle le poussa, lui et sa caisse dans l'eau. Eliralith tomba et attrapa sa caisse qui lui faisait office de boué. Il se retourna pour voir sa mère. Elle n'était plus là, seul deux orcs le regardaient s'éloigner, emporté par le courant.

Le jeune homme pleura un long moment, avant de sombrer dans l'inconscience... Le froid, la soif, la faim... Il faudrait un miracle pour qu'il s'en sorte. La nuit était déjà tombé.


...


Dans la jungle de Strangleronce, Larilia dormait paisiblement sur le cheval de sa mère. Le père de Larilia était un homme plutôt petit mais assez costaud. Il portait sur lui une fine épée avec quelques mots gravés dessus, il semblait avoir la quarantaine. Quant à la mère, c'était une femme à la longue chevelure rousse et aux yeux bleus, quelques taches de rousseur discrète. Elle semblait un tout petit peu plus jeune que son époux. Dèrrière, une mule portait toutes les marchandises. Larilia ouvrit les yeux doucement, et bailla.

«_Bien dormie ma chérie ? Sa mère se pencha légerment pour voir son visage, un sourire aux lèvres.
«_Hm... Moui... On arrive bientôt ?
«_Oui, oui, on a déjà fait un grosse partie du chemin. Nous sommes à Strangleronce là.»

Larilia se redressa et regarda autour d'elle. Elle frissona lorsqu'elle croisa le regard d'une panthère qui se cachait dans l'ombre.
Ils marchèrent encore un instant, avant d'arriver à l'entrée de la Baie-du-butin. Les gobelins froncèrent d'abord les sourcils, puis en voyant la mule, un petit sourire s'étira sur leur lèvres, un sourire qui fit froid dans le dos à Larilia. Décidemment, elle n'allait pas se plaire ici.
Ils furent chalereusement accueili à l'auberge, le gérant étant au courant de leur venu. Les chevaux et la mule furent amenés à l'écurie. Une fois toutes ses affaires déposés, Larilia se mit face à sa mère. Elle mourrait d'envie d'aller sur la plage.
«_Maman ! Je peux aller me balader ?
Elle ne lui répondit pas tout de suite.
«_Du moment que tu es prudente et que tu rentes immédiatement à l'auberge si tu as un problème...Oui.
«_Merci !»
Elle vint lui faire une bise avant de sortir. Elle avait envie de s'éloigner de cette ville.
Arrivée à la plage, elle se déchaussa afin de profiter du sable chaud. Elle était rêveuse, ca lui aurait fait tellement plaisir d'être avec Ereviell... Elle scruta un moment l'horizon, en soupirant. Quelque chose semblait flotter au loin... Une caisse... Et il semblait y avoir quelque chose sur cette caisse. Un homme !
Le courant l'emportait dans sa direction. Sans réfléchir plus longtemps, elle se jeta à l'eau et nagea jusqu'à l'individu qu'elle tira jusqu'à la terre ferme. C'était un jeune garçon, aux yeux bleus et à la chevelure sombre. Il devait avoir la dizaine pas plus. Sa chemise était déchiré, son pantalon également, il était pieds nus. Eliralith était en sale état.
Larilia le recouvrit d'abord de sable chaud afin que sa peau se réchauffe un peu.
«Hé ! Tu m'entends ? Réveilles toi !»
Il ne répondit pas... Larilia pâlit à l'idée qu'il pourrait être mort, elle colla son oreille contre sa poitrine. Elle fut de suite rassurée en sentant le coeur du garçon battre encore. Elle se leva alors et courrut en direction de Baie-du-butin. Les gobelins ne firent même pas attention à elle. Arrivant en ville, elle fit rapidement le tour afin de trouver ses parents. Elle put voir son père qui venait visiblement de conclure une affaire, il serrait la main d'un gobelin.
«_Papa ! Papa !» Son père se retourna et s'inquièta en voyant sa fille affolée, il s'approcha d'elle à pas rapide suivit de son épouse.
«_Qu'est-ce qu'il y a Larilia ? La fillette était éssouflée.
«_Il y a un garçon évanoui sur la plage ! S.. Son coeur bat encore ! Il faut le soigné, sinon il va mourir de froid !
Le père fronça d'abord les sourcils et hocha la tête. Il se retourna s'adressant à sa femme.
«_Préviens un mèdecin chérie.»
Elle hocha la tête s'en allant de son côté tandis que le père suivait sa fille.

Deux jours déjà s'étaient écoulés... Eliralith était toujours inconscient. Larilia était assise auprès de lui, le surveillant. Elle voulait le voir se réveiller, mais plus le temps passait et plus elle perdait espoir.
Le père de Larilia entra dans la chambre et approcha de sa fille.
«_Larilia... Nous allons rentrer au Northshire.
Elle fixa un moment son père, fronçant les sourcils.
«_Et le garçon ?
«_Et bien... Il va rester ici et...
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase, qu'elle se leva brusquement manquant de renverser sa chaise.
«_Non ! On peut pas le laisser ici tout seul ! Il doit sûrement lui être arrivé quelque chose de grave ! Il doit venir de loin ! Il n'a plus de parents ca se trouve, on peut pas le laisser seul ici ! Qu'est-ce qui vont en faire une fois soigné ? L'abandonner ?
Le père hésita un moment à lui coller une gifle, puis il sourit finalement.
«_Ah ma fille... Tu es bien trop gentille. Il faudra que tu fasses attention plus tard, ca pourra te causer des soucis. Mais tu as raison... On ne peut pas laisser ce garçon seul... Et je pense que ta mère sera ravie.
Un sourire joyeux s'étira sur ses lèvres. Elle allait enfin avoir quelqu'un qui lui tiendrait compagnie durant ses voyages !
Un gémissement s'échappa de la gorge de Eliralith alors qu'il semblait revenir à lui.
«_Papa ! Il se réveille !»

Le père de Larilia repoussa le départ d'une journée afin de laisser un peu de repos à Eliralith. Pendant ce temps, ils discutèrent. Il se présenta, lui raconta l'attaque des orcs, la mort de son père suivit de celui de sa mère.
«Auberdine à Baie-du-butin ?! Dans l'eau gelé avec toutes les créatures qui traînent ? Mais c'est un véritable miracle !» s'exclama la mère, encore étonnée. Eliralith lui même ne semblait pas y croire.

Lorsqu'ils quittèrent la ville... Le jeune garçon avait une nouvelle famille... Mais il était encore très chagriné de la pertes de ses parents elfes... Il aura eut trois pères et mères différentes dans sa vie. Mais enfin, il allait pouvoir vivre heureux.
 
Retour sur le passé (3/3)
Voilà longtemps que le jeune Eliralith avait été reccueilli par la famille Eden. C'était la première fois qu'il voyageait autant et très vite le sentiment d'amitié qui le liait avec Larilia, c'était avec le temps, transformé quelque chose de plus fort : l'Amour.
Ils avaient tout les deux dix-sept ans maintenant et ne cachaient plus leur sentiments. À vrai dire, les parents s'en doutaient un peu mais ils étaient heureux pour eux. Ils jugeaient que leur fille avaient trouvé un bon garçon.

Eliralith avançait sur son destrier. Larilia avait passé ses bras autour de la taille de jeune homme, sa tête était posé contre son dos. Ils étaient évidemment suivis des parents de Larilia. Ces derniers avaient d'ailleurs pris quelques rides et leurs cheveux grisonnants pouvaient témoigner qu'ils n'étaient plus tout à fait jeune. Mais ils ne perdaient jamais leur sourire, surtout quand leur regard se posaient sur le couple.
Le groupe était plutôt de bonne humeur :
«_Hmm... Baie-du-butin... Ca ne te rappelle pas de bons souvenir à toi ? Dit Larilia en se serrant un peu plus contre Eliralith.
«_Peut-être bien que oui.» Répondit-il en esquissant un sourire.

Ils traversèrent l'immense jungle de Strangleronce pour enfin arriver à Baie-du-butin. Les gobelins avaient toujours ce grand sourire, un peu moqueur et Larilia se refroidit un peu à leur vue. Eliralith prit sa main dans la sienne, afin de la rassurer. Ils arrivèrent dans l'auberge, la même chambre que quelques années plus tôt.

«_Pfiou.. Ce voyage a été fatiguant...
Elle regarda un instant Eliralith.
«_Tu n'as pas envie d'aller te promener sur la plage ? Tu préfères te reposer ?
Il sourit doucement et réfléchit un instant.
«_Hm... Avec tout ce voyage... Je ne sais pas.
Elle haussa les épaules.
«_Bah, si demain il pleut jusqu'à la fin de notre séjour, tu viendras pas te plaindre.
«_Hoo, fais pas la tête, je plaisantais. On va y aller, tu as gagnée.»

Larilia tira doucement la langue, toujours souriante. Elle s'approcha et vint déposer un rapide baiser sur ses lèvres avant de l'entrainer avec elle en direction de la plage.

Eliralith courrait dèrrière Larilia, cherchant à l'asperger d'eau. Celle-ci s'enfuyait en riant. Ils courraient le long de la côte, s'éloignant un peu plus de Bain-du-butin, mais plus rien ne semblait les préocuper à part leur longue course.
Puis, Eliralith finit par rattraper Larilia, il la tira en arrière et elle tomba dans l'eau. Il la suivit dans sa chute et se retrouva allongé elle. Ils rièrent un moment, leur yeux ne se quittaient plus.
Il y eut un petit silence, avant que Larilia vienne lui murmurer un «Je t'aime...» à l'oreille.
Quelque chose semblait faire hésiter Eliralith dans son regard. Elle le remarqua et fronça les sourcils.
«_Ca ne va pas mon petit coeur... ?
«_Si, si... C'est que... Enfin, voilà, j'aimerai te parler de quelque chose...

Larilia restait dans la même position, observant Eliralith, intriguée.
«_Je t'écoute.
Eliralith prit une longue inspiration et se lança.
«_Et bien voilà... Ca va faire maintenant casiment sept ans qu'on se connait et... Et on a passé beaucoup de choses ensemble, les meilleurs comme les pires, mais surtout les meilleures. On est passé de l'amitié à l'amour "enfantin". Aujourd'hui... J'aimerai aller plus loin encore... J'aimerai qu'on passe à un amour sérieux. Je veux t'épouser Larilia.
Elle le regard un moment, émue. Eliralith redoutait un peu sa réaction mais elle vint l'embrasser pour toute réponse.
«_J'accepte de devenir ta femme, Eliralith... Mais il faudra en parler à mon père, tu sais ça ?
«_Je pense qu'il n'y aura pas de problème... Il a l'air heureux pour nous, non ?

Un petit sourire s'étira sur ses lèvres. Elle fit rouler Eliralith sur le dos, afin de le chevaucher. Ses mains vinrent se glisser sous sa chemise.
«_Hmmmoui... Je pense aussi qu'il ne s'opposera pas... Mais si tu m'épouses ca peut aussi dire qu'on va enfin pouvoir le faire... Mais tu me connais, je ne suis pas patiente.»
Eliralith frémit. C'était sa toute première fois et pour Larilia aussi. Ils échangèrent un long baiser avant de se laisser aller l'un à l'autre, partageant sûrement les plus beaux instants de leur existance.

Le père et la mère de Larilia échangèrent un grand sourire lorsqu'ils virent Eliralith se présenter devant eux avec pour ambition d'épouser leur fille. Il était agenouillé devant eux.
Le père s'approcha et posa ses mains sur les épaules d'Eliralith avant de le faire relever.
«_Allons mon garçon, penses-tu sérieusement qu'on pouvait refuser une telle demande alors qu'on attend ça depuis des lustres ? Il esquissa un grand sourire, ravi avant de le prendre dans ses bras et de lui asséné quelques tapes amicales dans le dos. Je vous organiserais le plus beau de tout les mariages !»
Larilia qui attendait dans l'ombre bondit dans les bras de son père et celui-ci éclata de rire.

Le mariage fut organiser quelques semaines plus tard. Il y avait beaucoup de monde, des personnes qui s'était lié d'amitié avec les jeunes mariés ou leur parents mais aussi certains qui désiraient obtenir les faveurs de la famille notemment au point de vue commerciale. La cérémonie habituelle, Eliralith était habilé d'un costume blanc et Larilia resplendissait dans une magnifique robe blanche également. Ils se tenaient par la main, tous les deux souriant ne se quittant pas des yeux.
«Le marié peut embrasser la mariée.» conclut le Prêtre.
Eliralith laissa tomber ses mains avec celle de Larilia le long du corps, tandis que qu'ils échangèrent un tendre baiser. Dèrrière retentit les applaudissements.
«Eliralith et Larilia Sanoku Eden. Un très beau couple.» murmura le Prêtre en adressant un sourire au deux jeunes mariés.

Et les événements se succédèrent. À peine mariée, Larilia était déjà enceinte. Ca allait tellement vite pour Eliralith qu'il en était déboussolé. Il allait avoir un enfant... Il n'en croyait pas ses oreilles. Il voulait un fils. Oui, un fils ! Il lui enseignerait tout ce que son peuple et les parents de Larilia lui avait appris.
Neuf mois plus tard, Eliralith patientait sur un banc, dehors. Le soleil était haut dans le ciel et rayonnait. Il était nerveux et en même temps l'homme le plus heureux du monde.
«Ils sont long...» souffla t-il, agaçé.
Le soigneur se présenta devant Eliralith.
«_Messire Eliralith ?
«_Oui c'est moi ! Alors, c'est un garçon ?! Une fille ?!
Eliralith tremblait, il était impatient de voir son enfant.
«_Messire... Je... Je suis dans le regret de vous annoncer que... Votre épouse a fait une fausse couche. Votre fille est décédée.
Il se laisse tomber sur le banc, n'en revenant pas.
«Mais votre épouse va bien.»
Les ennuis commençaient...
Les semaines qui suivirent furent difficile pour le couple, mais le soutien des parents de Larilia fut d'une grande utilité.

Deux mois plus tard, elle retomba enceinte et à la venue de l'accouchement, le bébé mourrut encore une fois. Leur moral ne s'améliora pas et les parents de Larilia décédèrent peu après.
Elle tomba enceinte une troisième fois et le bébé ne survit pas cette fois ci à cause de l'incompétence des soigneurs. Eliralith faillit en tuer plusieurs, mais fut arrêté à temps par son épouse.
Le couple était désespéré et regrettaient déjà le temps où ils voyageaient en famille. Cette époque était lointaine à présent.


De nouveau, Eliralith patientait, sans trop d'espoir. Il imaginait déjà le soigneur arrivé, lui annonçant la mort de son enfant. Il prit sa tête entre les mains et se demandait ce qu'il avait fait pour mériter ça.
«Félicitations Messire ! Vous êtes papa !»
Voilà qu'il entendait des voix à présent dans sa tête. Et pourtant, en levant le regard et en voyant le soigneur un grand sourire aux lèvres. Il se précipita dans la salle où avait accouché son épouse. Elle tenait le bébé dans ses bras. Il accourut à ses côtés et vint l'embrasser . Il en eut les larmes aux yeux en voyant son enfant.
«Garçon...» murmura Larilia un petit sourire aux lèvres.
«Voici donc.. Il échangea un rapide regard à sa femme et celle-ci hocha la tête. Randal Sanoku Eden...»

Randal fut leur unique réussite et ils n'essayèrent pas d'en avoir d'autres. Seulement, une certaine lassitude s'empara d'eux... Ils sentaient l'envie de découvrir de nouveaux corps. L'envie de savoir si c'était différent qu'avec l'élu de son coeur se fit plus forte.
C'est ainsi que Eliralith se retrouva dans la couche d'une autre femme, tandis que Larilia en faisait autant dans celui d'un homme.
Depuis ce jour, Randal fut laisser à l'abandon, contraint de s'éduquer lui même. Il voyait... Il voyait tout ce que ses parents faisaient, mais il ne disait rien.
À chaque fois qu'il y repense, il se dit qu'il aurait dut faire quelque chose.
Il revoit ses parents, pitoyablement écrasé par l'éboulement d'une mine... Le dernier regard qu'ils avaient échangés exprimait... Du regret...

Ces pensées me hante à chaque instant... Ce regard... Ils m'ont fait venir dans un monde où je suis détesté. Ils m'ont fait venir dans un monde où l'amour n'existe pas pour moi. Et pourtant... J'y crois encore.
 
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin
Huitième Ère
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin
Neuvième Ère [1]
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité [1]
Décade du Tigre
Décade du Singe [1]
Au bout du chemin.
Au bout du chemin...


Ce jour, le climat était agréable en Elwynn. Le soleil illuminait la forêt et les oiseaux gazouillaient. Les premiers signes de la saison chaude.
Randal gravissait la petite colline qui surplombait la paisible forêt. Toujours à son habitude, il portait son imposante armure argenté où se dressaient plusieurs piques sur le haut de ses épaulettes. À chaque pas pour atteindre le sommet, il s'aidait en s'appuyant sur sa lourde hache de guerre. Tout cet attirail était symbolique pour lui, récompense d'affrontement de créatures toutes plus impressionantes les unes que les autres.
Enfin arrivé en haut, son regard parcourut les plaines et ses souvenirs déferlèrent dans sa tête.

Oui... Ronniebell... La première femme que j'ai aimé, mais je n'étais pas certains que cet amour soit réciproque.
Blasius Rudiger et tout l'équipage des Mercenaires d'Ombos m'avaient soutenus. Cymbelîne, ma soeur, femme de Blasius. Je regrette parfois de ne pas avoir chercher à l'aider davantage... J'aurai dût rester plus souvent à ses côtés ou bien qui sait si je ne lui aurais pas posé plus de problèmes finalement ?
Ma rupture avec Ronniebell fut brève et j'en fus soulagé... Libéré de ce fardeau.
Cette libération fut brève, tandis que j'ai rencontré le diable en personne en voulant sauver cette femme du viol... Shalone Withewind. Bien plus tard, je succombais à son charme et elle me poussa à quitter les rangs de Blasius. Je me suis laissé entraîner par ce bonheur artificiel qu'elle cherchait à me transmettre. Je me suis permis de croire que j'avais, peut-être, enfin trouver celle avec qui je pourrais passer mon temps dans une vie paisible, mais le vieil homme me l'avait dit, il me l'avait toujours dis : «Tu es destiné à être seul et trahis. Tu es un enfant maudit.»
Finalement, cet enfant qu'on adopta était plutôt un bon garçon... Le jeune Albann. Pourtant, je suis persuadé qu'on lui aura apporté plus de souffrances que d'amour. Cet enfant s'est retrouvé dans un couple qui était voué à la haine. Nous étions aveugles, ou du moins, moi, je l'étais. Mariage s'enchaîna et elle tomba enceinte. Je suis heureux que ma petite Anyssa mourrut finalement, nous lui avons épargné l'échec qu'était notre vie.
Elle finit par me tromper avec un marin. Je fus stupide et je lui pardonnai.
La seconde fois, je décidais de disparaître pendant un moment et ainsi de mettre un terme à notre relation.
J'estimais avoir trahis Blasius et je m'empressais alors de retrouver son fils Antéglorius Lumina Rudiger afin de le servir comme j'aurais dût le faire pour son père. Suite à une expédition dans les sous-sols de Karazhan, nous ressortîmes tous Vampires.
Je prenais un malin plaisir à m'abreuver du sang des citoyens de Stormwind. Particulièrement celui de cette femme, Sariel. Etrangemment, j'ai toujours ressenti du désir à son égard. Par elle, j'ai pu faire la connaissance de Enna. J'aurais passé quelques soirées sympathiques à ses côtés mais pourtant tout était lassant et répétitif.
Ma vie n'est qu'un long chemin sans aucune autre voie possible que souffrance et monotonie après tout.
J'eus alors la chance de rencontrer Alyrae. Elle partageait les mêmes souffrances que moi et à pourtant sût me redonner une petite lueur d'espoir dans ma vie. Femme mystérieuse, j'aurai aimé mieux la connaître.
Enfin arrivé en Outreterre, et m'aventurant trop prêt du précipice, je fis une longue chûte dans le néant. Alyrae a put me retrouver, un peu plus loin, au bord du vide tandis que je sombrais dans l'inconscience. À mon réveil, je n'avais plus aucun souvenirs de mon passé mais je n'étais plus Vampire.
Heureusement que j'avais pris le soin de noter les choses importantes à mes yeux dans un petit carnet qui m'avait été offert par Alyrae.

Quelques heures plus tôt pourtant, je marchais le long de la route dans les Marches de l'ouest. Je fus pris dans une embuscade par plusieurs assassins. Je parvins à m'en débarasser, non sans difficultés, mais...


C'est ainsi que Randal cracha une gerbe de sang en s'écroulant, il restait néanmoins agenouillé grâce à l'appui sur sa hache. Il tenta de se relever, les jambes tremblantes en fixant l'horizon. Malgré son armure, les lames affutés des assassins avait pu perçé son armure. Les blessures étaient importantes et du sang commençait lentement à s'écouler sur le sol.
Randal lâcha un juron avant de marmonner : «Bon sang... Je n'aurais même pas eut le temps de faire mes adieux à Alyrae et Cymbelîne...»
Lourdement, il s'écroula sur le sol, lâchant sa hache.

Finalement... Randal était arrivé au bout du chemin.

-----

(Parce ce texte, je signe l'arrêt de WoW de ma part (du moins provisoire). Merci à tout ceux avec qui j'ai eu l'occasion de RP :) )
 
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin