Joué par :
Zapan Joué par :
[ Information masquée ] Age : 30
Lieu de naisance : Lordaeron
Signe de naissance : aucun
Sexe : Homme
Race : Humain
Faction : Alliance
Formation : Voleur
Niveau : 60
Guilde : Tendre Aurore Artisanat 1 : Dépeceur
Artisanat 2 : Artisant du cuir
Informations hrp : Salazare est mon main, il est joué n'importe quand en fonction de ce que j'ai a faire en jeu ou des gens connectés.
Description : On dira de lui:
Il est cet homme un peu étrange, regardant par moment les autres l'air de se demander ou il est tombé...
Il cet homme parfois drôle, parfois las, parfois mélancolique, parfois en colère...
Il est ce séducteur, qui charme sans mal, tant par ses paroles que par son physique faussement négligé...
D'autre diront :
Il est cette ombre qui vous suit dans les rues sombres pour disparaitre dans un coin sans prévenir...
Il est cet oeil qui vous observe et calcule...
Il est cette oreille qui écoute quand on ne veut pas être entendu...
Il est la lame qui vous perce le poumon en silence pour vous empecher d'hurler...
En fin de compte, très peu de gens connaissent Salazare. On sait juste qu'il fut pirate ou corsaire, qu'il vient de Lordaeron, qu'il est perçu comme un coureur de jupon et que tuer ne lui pose en général pas de soucis...
Quatrième Ère [2]
Lune de la Force [2]
Décade du Panda
Décade du Gorille [1]
Décade de l'Ours [1]
C'est dans l'ordre des choses...
Deux mois de traque dans les Maleterres. Deux mois jours pour jours que je le cherche. Deux moi qu'il m'échappe de peu...
Aujourd'hui, tout est fini. La tête séparée du corps il ne pourra pas aller bien loin. Il est mort et pour de bon cette fois.
Ce matin, avant que le soleil ne soit haut dans le ciel oranger des Maleterres, Navarre "Oeil Sombre" Valkham est enfin mort.
Ce guerrier, autrefois Général de la Légion du Roc de Lordaeron, consideré par ses hommes comme un héros, et aimé de la population, avait fini comme tant d'autres vaincu par le fléau, Mort et réveillé en tant que réprouvé il continua de se battre, mais dans l'autre camp. Il aurait voulu que ça termine, il aurait même aimé mourir il y a 30 ans lorsque sa bien aimée poussa son dernier souffle en donnant la vie a des jumeaux. Si en tant que mari il aurait voulu suivre sa moitié dans la mort, en tant que père et en tant que guerrier il avait encore beaucoup de choses a faire. Malheureusement, le chagrin était tel qu'il perdit gout à la vie et fini par tomber.
Je l'ai tué, il ne sait pas qui je suis, quand bien même je lui aurait dit, il ne m'aurait pas écouté. J'ai mis la tête dans un sac le corps sur mon cheval et j'ai été l'enterrer secretement pas loin de Darkshire. Ces fous d'écarlates auraient trop vite fait de faire brûler "le traitre".
J'aurais voulu l'enterrer aupres de celle qu'il a aimé jusqu'a son dernier souffle, mais les choses on tellement changé qu'il m'aurait été impossible de retrouver sa tombe.
Oeil Sombre est mort, Navarre peut enfin reposer en paix, c'est dans l'ordre des choses... Père, mère puissiez-vous être heureux dans l'autre monde. J'espère un jour me sentir à la hauteur et oser porter votre nom...
S.
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin
Cinquième Ère [3]
Lune de la Force [1]
Décade du Panda [1]
Confession au bord d'un lac.
Une journée, pas terrible apres une nuit immonde. Hier soir en descendant a Goldshire espérant que ça soit plus calme qu'à Stormwind... Ouais parce qu'ils deviennent zin zin a Stormwind, il pleut des pétales de rose et tout le monde se roule des pelles... Je suis tombé sur un paladin, fou furieux qui poursuivait une femme avec sa lance... Evidemment, vu que je ne peux déjà pas sentir les paladins en général mon sang n'a fait qu'un tour et je lui ai mit une raclée.
Après je suis rentré sans demander mon reste. J'ai demandé une bière, la donzelle et arrivée derrière, m'a remercié, j'ai répondu "Pas d'quoi" sans vraiment faire attention, puis la, elle m'a mordu à sang dans le cou la garce. Ca m'apprendra a me meller de mes affaires... Je l'ai dégagée plus loin puis je me suis soigné. le vieux de la taverne m'a conseillé de me passer de l'ail sur la plaie tant que ca saignait encore... Je ne crois pas aux vampires, mais je l'ai fait, Je sais pas pourquoi.
Plus tard en sortant le paladin avait été en chercher un autre et je me suis fait ramasser comme un bleu. Heureusement que j'ai pu m'éclipser... Pas grave, me vengerai quand je serai un peu plus en forme.
J'ai passé une nuit horrible mal au cou, cauchemards ou je massacre plein de gens, vraiment bizarre... J'ai dormi une bonne partie de la journée, le lendemain,a Goldshire, Je revois l'autre folle qui m'a mordu.
Il fait jour c'est bon signe. Ca supporte pas le soleil les vampires... Si ?
Soit j'ai rien fait, je suis parti...
Moment de bonheur. Je croise Cymbelîne. Je lui fait un bisou, elle me demande ce que j'ai au cou et la, je lui raconte. Une elfe passant par la s'arrete et me fiche les chocottes... "C'est une vampire blablabla..." Cymbi, a l'air de prendre ça tres au sérieux. L'elfe me file une sorte de pommade à mettre le soir, a base d'ail... evidemment !
Le truc chouette c'est que je vais puer l'ail pendant des semaines à ce rythme et pour me camoufler, ca va pas etre la fête si on me repère a l'odeur...
Bref, on s'en va et va se cacher au bord d'un lac en amoureux. Enfin un peu de calme... On parle, j'adore parler avec elle, elle me raconte pourquoi elle a prit cette histoire au sérieux. Me parle de ses inquiètudes par rapport à ma fidelité... Normal vu ma réputation, je vais pas l'en blamer. Qui sême le vent récolte la tempête. Je lui ai dit comment je voyais mon avenir, vers quoi je voulais aller, avec elle. Si elle est pas la ca me dit rien de continuer comme ça. Aucun doute. Je l'ai dans la peau, j'en suis dingue... On a fini par craquer et on a fait l'amour au bord de l'eau... J'en veux pas d'autre qu'elle.
S.
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité [2]
Décade du Tigre [1]
Sombre pensées lors d'une nuit de noces
Assis a demi-nu à a coté de Cymbelîne toujours endormie, Salazare restait silencieux dans la pénombre. Il caressait les cheveux de son épouse machinalement, prenant toutefois soins de ne pas la réveiller. Elle lui avait pourtant dit de le faire, ils avaient une nuit de noces a consommer, mais il l'avait laissée dormir. Bien qu'il ai tout fait pour ne pas le montrer il avait bien vu qu'il se passait quelque chose d'anormal. Cymbelîne n'était pas comme d'habitude pendant la cérémonie et ce n'était pas le mariage en soi qui l'avait mise dans cet état. C'était autre chose.
Comme toujours, elle avait gardé le silence, par pudeur, pour ne pas l'épargner, par peur de mettre un doigt dans un engrenage qui pouvait avoir des conséquences désastreuses, pour plein de raison tout a fait compréhensible. Ce n'est pas ça qui allait rassurer le voleur. Il l'avait vu. Son regard plein de mépris, il n'était pas prêt de l'oublier. Rien qu'en y repensant Salazare sentait sa mâchoire se resserrer et des tas de choses lui traversaient l'esprit.
C'est quoi cette fois ? Mon passé de petit coureur de jupons qui va me retomber sur la figure ?
Cymbelîne sait tout. Je lui ai tout dit. J'ai même été jusqu'à lui avouer qu'au début de notre histoire je l'ai trompée une fois car je ne voulais pas tomber amoureux d'elle Si c'est pas ça quoi d'autre ? Le retour du grand inquisiteur qui voyant la jolie Cymbelîne se rend compte qu'il est toujours amoureux ? Il faisait quoi la ? De toute façon il est trop tard
Le regard de Salazare voguait de Cymbelîne endormie a ses lames. Il avait cette impression bizarre depuis la cérémonie, comme quand on se mord la joue, qu'on a beau faire attention, que la plaie gonfle et on se remord sans cesse
Pas question C'est trop important cette fois. Je ne laisserai personne venir nous mettre des bâtons dans les roues. J'ai changé pour elle, mais une partie de moi reste la même, je suis un assassin et tuer c'est mon métier. Je jure sur la tombe de mon père que je ne laisserai personne essayer de nous briser Je jure que celui qui ose, verra sa famille et ses proches mourir sous ses yeux et qu'il me suppliera de l'achever J'ai affronté bien pire que ces bouffons se prennant pour des divinités. Personne ne me fera tomber cette fois, non personne
Salazare, toujours souriant, toujours franc, toujours avec la « vanne facile », était habité par la haine en cet instant qui devait pourtant être le plus beau soir de sa vie. Il se savait peu apprécié hors de son entourage proche, il savait Cymbelîne convoitée par bien des hommes ou même des femmes dans ce monde aux murs étranges.
Le fait de les voir ensemble, en avait fait rire plus d'un au départ mais il avait l'impression que l'officialisation de leur amour allait déranger. Peu importe si il fallait se salir les mains, pour elle, c'est sans hésiter qu'il le ferait
Décade du Singe
Décade du Faucon [1]
Juste un mauvais rêve
« PAR L'ENFER ! Comment est-ce que j'ai encore réussis a me mettre dans une situation Pareille ! »
Adossé contre un mur le rôdeur tentait de reprendre son souffle. Profitant de l'ombre il surveillait le moindre mouvement suspect. Rien Juste ce battement sourd et omniprésent. Il mit peut de temps avant de se rendre compte que c'était son propre cur qu'il entendait comme si il résonnait dans toute la pièce. Il ne pouvait pas rester la, il fallait qu'il bouge. Sans plus attendre il s'élançât dans les escaliers et grimpât les marches quatre à quatre. Sortir, trouver une issue, ne pas se retourner et courir aussi vite que possible.
« Bon sang ! Mais jusqu'ou monte-t'il ? »
De nouveau a bout de souffle il marque une pause, respire à plein poumon pour se reprendre. Puis il s'arrête, il ne respire plus et tend l'oreille par-dessus son épaule Des pas Quelqu'un court vers lui Non Quelque chose Ca se précise, ça se déplace a quatre pattes. Un, deux Quatre Ca grogne Les loups Salazare ne comptait pas rester là et se remit à grimper ces escaliers aussi vite qu'il le pouvait jusqu'au sommet cette fois. Une porte fermée l'attendait en haut. Quand la peur vous prends aux tripes rien ne vous arrêtes, pas même une porte fermée D'un coup d'épaule avec tout son élan il la défonce et tombe, se relève et jette un rapide coup d'il à cette nouvelle pièce. En ruine comme le reste, une odeur de mort, des tables renversées, des débris éparpillés comme le reste de cet endroit, il devait y avoir eu une sacrée bagarre. Droit devant une autre porte. Une issue. Le rôdeur se jeta a nouveau dessus épaule en avant, mais celle la ne semblait pas vouloir broncher. Salazare se sentait prêt du but et se précipitât vers une fenêtre trop petite pour qu'il puis s'y glisser mais il pu constater qu'en effet derrière cette porte il serait a l'air libre. Il pourrait sauter de la muraille et s'échapper. Il retournât examiner la serrure. C'est la que ça ne va plus. Il n'y a pas de serrure. Salazare se jette a nouveau dessus, a coup d'épaules et de poings. Rien à faire il était pris au piège. Il revint jetter un il à la fenêtre et écarquillât les yeux. Il y avait quelqu'un qui le regardait, il faisait trop sombre, pour voir qui, mais c'était une silhouette de femme qui se tenait dehors sur la muraille et l'observait.
« Hey ! Venez m'aider ! Ouvrez cette porte ! Ouv »
Salazare jetât un il par-dessus son épaule. Ces poursuivants arrivent Ils marchent, comme si ils savaient qu'il était pris au piège. Les pas se rapprochent et se fondent pour ne devenir que ceux d'un homme. Des pas accompagnés du bruit de métal typique de celui d'une armure de plaques. Dans l'entrebâillement de la porte une silhouette se dessine. Un homme effectivement. Grand, très grand vêtu d'une armure sombre, des épaulières ornées de piques sur une longue cape bleue nuit, une épées a deux mains qui doit peser deux fois le poids du rôdeur prit piège. Salazare sorti ses lames résigné à ce battre. Lui qui ne craignait rien, était cette fois pétrifié de peur et tenait ses épées comme un parfait débutant.
« Allez Approche Qu'on en finisse »
Le guerrier s'était assez approché pour que son visage sorte de l'obscurité. Les cheveux mi-longs, rouges sang, les yeux remplis de colère, un visage froid et sévère, mal rasé, des balafres prouvant qu'il n'en est pas a son premier combat Il a tout de la parfaite machine à tuer et il s'avance l'épée à la main. Salazare ne le quitte pas des yeux et se demande comment il peu tenir une telle arme d'un seule main. Puis une douleur foudroyante s'empare de lui. Il n'a même pas vu le coup partir et ses armes furent balayées d'un seul et unique coup si violent qu'il ne pu les tenir en mains. La main libre du guerrier s'empare de lui et le serre a la gorge. Incapable de respirer Salazare s'agrippe a se bras puissant et tape dessus tentant vainement de le faire lâcher prise. Il sent ses pieds décoller du sol quand dans un grognement rageur le guerrier l'écrase contre le mûr, le maintenant à vingt bon centimètres du sol.
La violence de la scène et telle que Salazare se sent déjà partir et tourner de l'il. Vaincu, brisé, écrasé sans même combattre. Il sent la fin arriver, regarde une dernière fois son agresseur qui le fixe lui aussi d'un regard semblant contenir toute la haine du monde.
« C'est toi le prochain ! » Grondât-il d'une voix trop bestiale pour être celle d'un humain commun.
Et d'un coup il se redressât, en sueur, paniqué, le souffle court. Il regardât à gauche, à droite et poussa un soupir de soulagement une fois conscient qu'il était dans la cabine de son bateau.
« Amour ? » Cymbelîne à moitié endormie le regardait les yeux encore dans le vague. « Ce C'est rien Juste ce cauchemar » Répondit Salazare. « Tu m'as dit qu'il était mort » Cymbelîne lui ouvrit ses bras « Viens Viens près de moi »
Sans se faire prier Salazare se recouchât, lové dans les bras de sa douce comme un enfant cherchant la protection de sa mère.
« C'est juste un mauvais rêve mon amour Rendort-toi Je suis là » Cymbelîne serra Salazare contre elle et se rendormit assez vite. Salazare par contre mit des heures à retrouver le sommeil. « Un mauvais rêve... » pensât-il « Si ce n'est que ça, pourquoi est-ce que je sens encore sa main serrant ma gorge »
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin
Sixième Ère [2]
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit [2]
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine [2]
Fin du voyage...
Le rôdeur avancait sur le sentier a peine éclairé de la foret de sang. Il était déjà venu ici.
Il suivit les loups, guide de ses lieux, d'un pas calme et détendu ils le conduire a l'entrée de la grotte, cette grotte si sombre menant au champs de morts, lieux ou finissent les damnés qui n'en réchappent pas et leurs victimes. Salazare était déjà venu ici.
Il entendait déjà les hurlements, les cris d'agonie, le fraccas des armes provenant de cet immence champs de bataille ou l'on bataille pour ne pas perdre le peu de chose qui reste L'âme.
La scène se déroule en silence, Salazare regarde devant lui, le regard vide, comme si il n'attendait plus rien. Les loups laissèrent passer le maître des lieux qui vint trouver sa recrue, de retour en enfer.
Toll : « Sais-tu ce qu'ils tentent de faire ? »
Salazare : « Oui il veulent me ramener. »
Toll : « Tu ne veux pas repartir ? Si tu rentres la ta fin est inévitable. »
Salazare : « j'ai été poignardé en plein cur par celle que j'aime parce que je l'ai trahi. Je ne mérite pas de repartir. Chez les vivants, on peut tuer un homme et le ramener à la vie grâce a la lumière. Mais on ne peut pas remonter le temps et corriger ses erreurs. Si j'y retourne, rien ne sera comme avant, j'ai tout perdu pour un plaisir immédiat. »
Toll : « Ils ne pourront pas venir te chercher cette fois »
Salazare : « Je n'y tient pas Je veux me battre, me battre jusqu'à ce que tout devienne blanc, jusqu'à ce que mon âme soit réduite en cendre Cesser d'être, c'est tout ce que je mérite. »
Salazare sorti ses lames et entra dans la grotte, il savait que de l'autre coté il devrait se battre, il y serait poussé malgré lui car bien qu'il veuille disparaître totalement, crevant de honte, de remords et de regrets, instinctivement l'âme lutterai pour sa survie.
De son coté, chez les vivants, Norië avait compris ce qu'il était en train de se passer. Damné lui aussi il savait que Salazare, tout comme lui, se détestait assez fort pour se détruire.
Il avait prévenu qu'on ne pourrait pas aller le rechercher en enfer cette fois, Il avait prévenu que jamais personne n'en était revenu après y être entré de lui-même. Il avait aussi averti que même si Salazare, par le plus grand des miracles, était ramené, le retour serait lourd de séquelles, mentales ou physiques. Mais il avait caché le pire. Norië savait aussi bien que Salazare que plus le combat serait long en enfer plus il en oublierait qui il est, plus il serait a même de disparaître.
Salazare avait quitté le monde des vivants, et son existence dans le monde des morts n'était que de courte durée, mais il était parti en laissant un cadeau à cymbelîne, la preuve d'un amour qu'il n'avait jamais offert a personne, malgré ses défauts de mâle
Un homme meurt, une femme porte la vie, c'est dans l'ordre des choses...
Sombrer peu à peu
Contre toute attente, alors que tous le croyaient perdu, au moment ou lui même avait décidé de ne plus se battre et de se laisser emporter dans les méandre de l'oubli, une vague de désespoir, forte comme jamais il ne l'avait ressenti l'atteint au plus profond de tout ce qu'il lui restait : son âme.
Elle l'atteint si fort qu'elle lui donna la force de revenir. Pourquoi ? "Elle" était en train de mourir...
Quand il reprit conscience, il avait perdu la notion du temps et mit un certain temps a se rendre compte qu'il était la, vivant.
"Comment est-ce..."
"Grâce a nous..."
"Quoi? qui parle?"
"C'est toi qui parle... Enfin... une partie de toi."
"Je ne comprends pas... Qu'est ce qui se passe? Je devrais être mort..."
"Je suis... Tout ce que tu n'a jamais osé être... Je suis toi, la partie a plus isolée, la plus cachée de ton âme..."
"Qu'est ce qui m'arrive! Répondez-moi!"
"Et bien, tu es vivant... Plus seul que jamais car tous te croient mort. Mais tu es bel et bien revenu de l'enfer, plus fort, plus rapide, plus déterminé que jamais.
"Il faut que je rentre..."
"Tu crois ? Pour aller ou ? Voir Cymeblîne? Elle t'a poignardé. Larmelune ? Elle est partie. Cheena ? Elle t'as balancé. Norië? il se moque de ce qui peut t'arriver... Rends toi a l'évidence mon petit Salazare... Tu es seul."
"Ce sont mes amis... Tu racontes n'importe quoi."
"Hahaha! vraiment ? On va proceder par élimination. Norië... Tu lui a sauvé la peau et a un moment t'osais même plus rentrer en ville... Vous passez votre temps a vous éviter car il veut ta tête.... Cheena... hmmm Oui z'avez eu de bon moment. Elle s'est pas genée pour te poignarder dans le dos, sans compter tous les conseil que tu lui a donné qu'elle n'a jamais écouté... Larmelune n'en parlons pas, elle vient te voir quand elle s'ennuie et ta chère et tendre Cymbelîne, le sommet de l'égoïsme. Combien fois lui as tu fais part de ton désir de te ranger? De laisser de coté les plans tordus? De commencer une nouvelle vie? T'a-t'elle écoutée? Pas une fois. T'étais un beau trophée et c'était tres bien tant que tu restais sage et que tu la laissait faire ses petites histoires..."
"Vous dites n'importe quoi..."
"Vraiment? Alors dis moi quand elle a cessé de penser à elle pour penser a vous?"
"..."
"Belle argumentation... Que crois-tu qu'elle fait en ce moment ? Je pourrais te dire, qu'elle est morte... Mais ce n'est pas certain... N'as-tu jamais trouvé étranges ses longues absences ?"
"Elle est tres occupée..."
"Pour ses p'tites affaires oui... Sa petite bataille avec Cheena pour la mémoire son batard de père qui ne pouvait pas te voir en peinture... Ouvre les yeux Salazare. ce mariage était une vaste blague. Et a ta place je me serai posé des questions sur ce qu'elle faisait pendant ses si longues absences."
"Elle disait qu'elle m'aimait"
"Elle aime ton bateau, ta fortune, se promener au bras de celui convoité par toutes les femmes derriere un mariage qui sent la farce a plein nez... Je suis pres a mettre ma main au feu que si tu la revois elle sera au bras d'un autre et t'aura completement oublié...Il ne te reste rien... Tu n'as plus que moi..."
Le regard de Salazare s'assombrit
"Ouiiiii... Voila la bonne attitude. Laisse ton passé derriere toi. Sans ces hypocrites tu vas pouvoir faire de grandes choses..."
"De grandes choses..."
"Des cymbelîne tu en aura à la pelle quand tu seras reconnu et craint de tous... Les femmes sont attirées par l'or et le danger."
"Craint de tous... Après tout, je reviens de l'enfer..."
"Et même la bas on a pas pu te retenir..."
"Si ils me croient mort... tant mieux. Je n'ai pas besoin d'eux..."
"L'homme le plus grand, c'est l'homme le plus seul, le plus isolé, le plus caché, le seul maitre de ses propres vertus, l'homme au vouloir surabondant... Sois sans remords et sans pitié, sombre prince."
Décade du Lapin
Septième Ère [4]
Lune de la Force [4]
Décade du Panda [1]
Faudra recommencer
Il est tard.
J'ai plus rien à boire.
Je m'habille, j'enfile ma cape et je sors.
Je traverse le port en regardant devant moi.
Ils me regardent.
Je sens leurs yeux posés sur moi.
Ils savent qui je suis, ce qui m'est arrivé.
Je suis crevé et ça doit se voir sur ma face.
Je sens leurs yeux posés sur moi.
Quand je suis retourné.
Bande de larves. Rien à foutre de ce que vous pensez.
Je traverse la ville fortifiée.
Tout droit, sans m'arrêter, sans regarder.
Jusqu'à l'auberge.
C'est la fête.
Tous ses minables dansent et s'amusent.
Ils ont tellement bu que je passe inaperçu.
Tant mieux. J'en ai rien à foutre de votre pitié.
L'aubergiste me sourit, elle m'aime bien.
Je suis un bon client.
« Quatre bouteilles de rhum et dix outres d'eau. »
Elle garde son sourire de gourde et me rempli mon sac.
Je lâche les pièces sur le comptoir, je compte même pas.
Y doit y avoir deux fois de trop. Je m'en tape.
Je fais demi tour et me faufile pour sortir.
J'attrape une bouteille sur une table.
J'en bois une gorgée en avançant.
Du pinot noir Dégueulasse.
Une fille reste plantée devant moi.
Elle me sourit.
Je la regarde et je devine de suite.
Elle me promet un bon moment.
Je la regarde.
Je souris.
J'en ai envie.
Je ne le fais pas.
Je lui dis de se bouger, que j'ai pas envie de perdre mon temps avec une pute.
Elle insiste, je la bouscule pour passer.
Evidemment c'était pas un truc à faire.
A peine dehors je les entends sortir.
« Y se prend pour qui ce bouffon ?! Hey ! »
Je m'arrête net sans me retourner.
« Alors bâtard on bouscule mes amies ? »
Je l'entends s'approcher derrière moi. Deux autres par les cotés.
Je souris.
J'en ai envie.
Je me retourne et lui explose la bouteille sur la tronche.
Les deux autres me sautent dessus.
J'en ramasse plein la gueule.
JE VOUS HAIS.
JE VOUS HAIS TOUS.
Ca pue le pinot noir.
Je sens mes doigts entrer dans les yeux d'un type
Y gueule comme un porc qu'on égorge et se tient le visage
L'autre à déjà mon genoux qui s'écrase entre ses jambes.
Je sens son nez s'écraser sous mon front.
Je sens le bris des os contre ma peau.
Le sang coule sur mon frond.
Je balance mon pied dans la machoire du premier.
« C'EST QUI LE BATARD ?! »
Je lui crache dessus et je me baisse pour ramasser mon sac.
J'ai la lèvre éclatée.
Le goût de mon sang dans la bouche.
La prostituée charge sur moi.
Elle à une dague a la main.
« Sale fils de pute ! »
Débutante.
Je lui attrape le poignet et lui retourne dans son dos.
Je la force à se mettre à plat ventre.
Elle gueule et je coince son bras entre mes genoux.
« T'avais qu'à me foutre la paix, salope ! »
JE VOUS HAIS.
JE VOUDRAIS TOUS VOUS VOIR CREVER.
J'appuie, je force un peu.
Si fragile.
Le poignet cède et elle hurle de plus belle.
Je me relève l'enjambe et ramasse mon sac.
Je rentre au bateau.
Je pose le sac sur la table et regarde ma gueule dans le miroir.
Je suis pas beau à voir.
C'était pas mal.
Faudra recommencer
Décade du Gorille [3]
Je hais donc je suis
J'ai mal au crâne.
J'ai du boire trop de rhum.
Je me lève et j'enjambe le foutoir qui était autrefois la cabine du capitaine.
Je me rince à l'eau fraîche, pas la peine d'en faire trop, j'dois plaire à personne.
Je regarde dans le reflet de l'eau trouble.
C'est ça ma gueule, un type dans le vague.
Je retourne dans la cabine et sourit
Je vois la corde accrochée à la poutre.
J'y ai encore pensé.
Pourquoi je ne le fais pas?
J'ai pas peur de mourir.
J'ai pas envie de vivre.
Je n'ai plus rien.
Plus d'épouse.
Plus d'enfant.
Plus de famille.
Plus de maîtresse.
Plus d'amis.
Juste de gens qui s'accroche a un souvenir.
Le souvenir d'un type trop faible.
Un type dont la pire erreur est d'avoir été là.
Si j'avais pas été convoité, je ne l'aurai pas trompée.
Si j'avais pas été aimé, je n'aurai pas été poignardé
Si j'avais pas été respecté, il n'y aurait pas eu de vengeance.
Si j'avais pas été faible, j'aurais su être fidèle.
Avec des si
J'ai mon issue
Ma solution.
Disparaître.
N'être plus rien.
JE VOUS HAIS.
JE ME HAIS.
JE HAIS TOUTE CHOSE.
Même ma sur.
Ma propre sur qui se lie à mes ennemis.
Ma sur que j'aimais tant.
Tu es damné.
Toi
Les damnés n'ont droit a rien.
A rien
Rappelle toi qui tu sers.
Le gardien les errants.
Tu as connu son histoire.
On lui a tout prit.
Tout arraché.
Je suis comme lui.
Oui, tout ce que tu aimeras sera détruit.
Tu n'es plus rien.
Non Je hais donc je suis...
Tu as compris, c'est très bien...
Pour Helena... et les autres
Helena avait 14 ans,
Elle vivait à Therramore avec son père Eliandris, forgeron
Helena est morte, on l'a torturée.
On lui a ouvert la poitrine pour en arracher le cur alors qu'il battait encore.
Helena est morte sans avoir jamais fait de mal a personne.
Ca n'est pas juste
Ashran Doglenmore est une femme d'une trentaine d'années. Elle aime boire et les autres femmes. Jolie riche et avenante elle n'aime pas qu'on lui dise non.
Ashran va mourir
Le première fois que j'ai vu Helena il était trop tard, elle était morte depuis deux ans déjà.
Elle se tenait la sur le port, le visage couverts de sang, la poitrine ouverte.
Elle me fixait de ses yeux livides.
Elle m'attendait.
Elle m'a touché.
J'ai senti toute sa peur, son angoisse, sa douleur.
J'ai vécu sa torture et sa mort.
Je suis un damné.
Ensuite les voix sont venues me chercher.
Elles m'ont guidées.
Je sais qui l'a tué.
Je sais pourquoi.
Les voix
Elles me demandent de rétablir l'équilibre.
Elles me demandent de liberer son âme égarée.
Elles me demandent de tuer.
Elles me demandent de faire mal.
Je vais le faire...
Ashran est la
Elle se déshabille.
Elle entre dans son bain.
Profites en, c'est le dernier.
Je reste tapis dans l'ombre et j'attends.
JE TE HAIS.
Elle enfile sa robe de nuit.
Entre dans la chambre.
Que la fête commence.
Elle se retourne et me voit
Je souris.
Je ressens l'effet de sa pommette éclater sous mon poing.
Elle est sonnée et tombe.
Je m'agenouille au dessus d'elle.
Je la cale avec mes genoux.
Elle me regarde, elle crève de peur.
Et moi de haine.
Je lui enfonce un chiffon dans la gorge.
Je sens Helena derrière moi.
Elle attend.
Sors les Dagues du Damné
Je la cloue au plancher en lui enfonçant une dague dans chaque main.
JE TE HAIS.
Aussitôt je me releve et recule d'un pas.
Je la regarde.
Je vois l'épaisse brume noire s'échapper des dagues.
Elle plane au dessus d'Ashran qui se tord déjà comme un ver
Parfois on y distingue bien quelques visages.
Les Errants.
La brume commence a s'infiltrer en elle.
Par le nez, par les plaies, par la bouche.
Elle a du mal a cause du chiffon.
Et là Ashran subit.
Elle revit ses actes horribles non pas en tant que bourreaux.
C'est elle la victime.
Helena n'est pas la seule.
Les autres seront libres aussi.
Ashran veut hurler mais elle ne peut pas.
Elle ressent chaque entaille qu'elle a infligée.
Chaque brûlure.
Chaque os brisé.
Elle souffre.
Elle panique.
Elle me regarde.
Elle regrette.
Ils font tous ça.
Réalisant l'horreur qu'ils ont répandu, ils implorent.
Ils demandent pardon.
Bien trop tard.
Elle est prise de quelques spasmes.
Elle ne bouge plus.
JE TE HAIS
Helena me regarde.
Plus de plaies, plus de sang.
Elle s'en va.
Enfin libre.
Moi aussi, pour l'instant.
Je récupère mes dagues.
Je jette une lampe a huile qui éclairait la scène a coté du corps.
Tout va bruler.
Et je rentre au bateau.
C'est la première fois que je tue une femme.
Je ne ressens rien.
Ni honte, ni remords, ni satisfaction.
Si
Je hais
Je suis damné et je réponds à l'appel.
Jusqu'à ce que ça soit mon tour.
C'est dans l'ordre des choses
L'horreur c'est nous...
Aujourd'hui j'ai ouvert les yeux. Par ma damnation j'ai visité l'enfer et j'en suis revenu. Par ma damnation je sais que nos actes ne sont pas sans conséquences. J'étais déjà conscient que le monde ne tournait pas rond. Aujourd'hui j'en suis plus que persuadé.
De tous les êtres vivants d'Azeroth, les créatures dotées d'une conscience sont les plus abominables et les plus monstrueuses. Aucun animal ne torture, ne tue par plaisir. On trouves ces monstres partout, il suffit de se promener à Stormwind, capitale de lumière abritant des aventuriers célèbres « sans peur et sans reproches » pour s'en rendre compte. En réalité, ce n'est qu'une façade. Qu'ils aient l'air de durs à cuire, de femmes fatales, de jeunes premiers, ou jolies et chastes jeunes filles, bon nombre d'entre eux ne sont en réalité que des êtres égoïstes, cruels, sans limites, sans honneurs Même moi qui suis un assassin je n'arrives pas à un tel degré d'abomination. On montre la Légion Ardente du doigt en les désignant comme une menace. La Légion Ardente, ne fait qu'augmenter un processus que nous avons commencé. Nous sommes les architectes de notre propre destruction. Nous nous entretuons dans les conditions les plus abjectes, comme si c'était un jeu, nous n'avons aucun sens moral en dehors de celui qui nous arrange.
Même dans la mort, les choses continuent, c'est une spirale sans fin. Des monstres tuent, des âmes égarées réclament vengeance.
J'aime ma damnation. Car elle me permet de donner l'occasion aux âmes qui ne trouvent pas le repos de se venger et de punir. Souvent, c'est à ce moment que les bourreaux, transformés en victimes prennent conscience de leurs actes. Le seul moment où ils font preuve de conscience, c'est quand vient leur propre mort.
Nous sommes le pire des fléaux, nous sommes la gangrène, tout le monde le sait et tout le monde ferme les yeux. Si un homme se fait démembrer par un Ours en foret, déchiqueter par des félins dans la jungle, éviscérer par un orc sur un champ de bataille. On criera vengeance. Si une femme se fait mettre en pièces en pleine centre ville C'est normal
Aujourd'hui je sais pourquoi je hais ce monde. Parce que nous ne méritons tout simplement pas d'y vivre tant nous sommes irresponsables et incohérents...