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Mystiruis Joué par :
[ Information masquée ] Age : 31 ans
Lieu de naisance : Lordaeron
Sexe : Femme
Race : Humain
Faction : Alliance
Formation : Prêtre
Niveau : 60
Guilde : Arche du Dragon Noir (l') Artisanat 1 : Alchimiste
Artisanat 2 : Herboriste
Description : Saraniah , la maman de Mystiruis est venue s'installer avec sa jeune fille, après avoir fuit les terres de Lordaeron, dans une petite ferme de la forêt d'Elwynn.
Elles survécurent tant bien que mal durant quelques temps , vivant des produits de la terre.
Pourtant , elle savait que le destin de sa fille n'était pas celui de la ferme. Contrairement à elle , Myst était grande , élancée , fine et fière. Son caractère trempé ne ressemblait en rien au sien . Ses gestes étaient graciles et son port de tête élancé.
Tout laissait penser qu' elle était de noble lignée.
Un matin , elle conduisit sa fille dans la cathédrale de Stormwind et la confiât à la Grande Prêtresse Laurenna.
Il était temps pour Myst de trouver sa voie. Ainsi commença le long et difficile apprentissage de la loi des Prêtres de Lumière.
Solitaire , ne revenant que pour parfaire ses connaissances, elle parcouru les mondes du Nord au Sud , d'Est en Ouest , combattant, apportant ses soins , sauvant des vies partout la où cela nécessaire.
Devenu femme, Saraniah jugea qu'il était temps de dévoiler le secret de sa naissance à son enfant. Le Secret des Doriàans.
Quatrième Ère [4]
Lune de la Force [1]
Décade du Panda [1]
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité [3]
Décade du Tigre
Décade du Singe [1]
Mystiruis
Une forte odeur de cire se répand dans la douce maison endormie, les bûches crépitent dans les cheminées. Le froid de la nuit n'a aucune prise dans cette simple demeure.
Dehors un splendide étalon palomino semble veiller , un jeune loup pour seul compagnon.
Un doux murmure semble venir de la chambre à l'étage, une voix triste chatonne une berceuse. Une jeune femme aux cheveux platines berce tendrement son jeune fils , assise confortablement , le regard perdu dans les flammes. Dans un coin sur une chaise, une robe blanche , une cape sont soigneusement pliées, un diadème est pose à côté de deux écrins ouverts renfermant chacun des joyaux de grandes valeurs. Sur la table, un dague éfilée tient compagnie à un journal entrouvert , l'ancre y est à peine sèche.
Mon Cher Journal,
Pourquoi Pourquoi nous
Hier aurait du être un jour de fête pour tous, pour lui, pour moi, l'accomplissement d'un amour infini. Il a laissé la place à un horrible cauchemar. J'aurai du le savoir , mon cur savait lui.. toute la journée, j ai repoussé un horrible pressentiment. .Au moment de nos vux, il s'est écroulé à mes pieds et a disparu dans le néant.
Je n'ai qu'un vague souvenir des minutes qui ont suivi. Je ne savais qu'une chose, il avait disparu. L'homme que j'aimais, celui a qui je m'étais donnée corps et âme n'était plus. Quelques fidèles Doriaans m'ont emmenée en sécurité craignant pour ma vie. Et puis, les douleurs ont commencé, sans cesse plus forte , se rapprochant. Je refusais l'évidence. Je ne voulais que lui, sentir sa force à mes côtés, sa présence rassurante. Mais il n'était plus la.Comment je me suis retrouvée dans cette maison du val d'est ,je n'en ai qu'un vague souvenir. Mon esprit n'était occupé que vers cet homme temps aimé et par cette douleur qui me tenaillait de plus en plus forte. Des voix me soufflaient de respirer, de pousser.
Je reconnu celle de Uter et lui ordonnait de le retrouver , de le sauver. Non.. cet enfant ne viendra pas au monde, c est trop tôt, ce n'est pas le moment. Mon corps ne m'appartenait plus, ne m'obeissait plus. Je me suis reveillée , mon fils au creux de mes bras, une douleur me barrant le ventre. On m'expliqua qu'une césarienne avait du être faite Un seul mot me vint à l'esprit en voyant Uter au pied du lit : Blasius.
Même la présence du père de mon fils , Blichtein, n'arrivât à me calmer,me raisonner. Blasius il fallait que Uter me le retrouve, me le ramene sain et sauf
Et il me le retrouva.. quelques heures plus tard. Au premier regard , je sus que quelques choses avait changé. Plus aucune cicatrices et son regard en me voyant.. son regard rempli de haine et de mépris.. Cet homme n'était pas le même, n'était pas l'homme que j allais épousé mais celui qui m'avait torturée et humiliée..
Il ne gardait aucun souvenir de nous et des moments merveilleux passés ensemble , il ne souvenait que de ma trahison, pour lui je n'étais rien. Pire, les doriaans étaient pour lui des traitres puisqu'ils me protégeaient.. Comment lui faire comprendre qu'il se trompe, comment lui prouver.. Comment seul le temps trouvera peut etre la reponse
Décade du Faucon [2]
Mystiruis
La nuit est depuis longtemps tombée sur l'abbaye du Norshire. Une Ombre se faufile discretèment le long des murs d'enceintes. Un cheval hennit doucement , un loup hurle dans le lointain. Vetue d'une longue cape noire, une femme entre dans l'imposante Eglise, gravit les marches pour atteindre une petite chambre simple mais confortable. Soulagée, elle se penche sur le berceau pour prendre son fils. Une larme vient rouler sur la joue du bébé, le réveillant. Submergée d'amour pour cet enfant, Myst s'installe dans le fauteuil à bascule et le berce tendrement, la Pretresse si froide et si hautaine redevient mère face a ce petit bout, enfant de l'amour et du péché. Son fils dans ses bras , son journal sur ses genoux , sa plume lègère parcours une page jaunie
Mon fils,
Pardonne moi de t'avoir conduit ici. Pardonne moi de n'être pas à tes cotés.
Ici , tu es en sécurité. Un jour, quand tu seras grand et fort, tu choisiras ta voie. Je t'aiderai le mieux que je pourrais. Aujourd'hui les moines s'occuperont de ton éducation, la lumière guidera tes pas.
Pardonne moi d'avoir ordonné la mort de ton père. Je suis une Doriaans , je dois preserver notre lignée. Doriaans m'a dicté mon choix, elle m' a montré le chemin pour retrouver Blasius, elle m'a insufflé de mettre un genou devant lui et de lui préter allégeance.
Pourquoi m'a-t-elle fait subir tant d'outrages, Pourquoi a-t-elle permis les evenements des dernières semaines ? Mes nuits sont encore amplies de cauchemars de ses mains sur moi, de dizaine de regards et je me réveilles invariablement après avoir dit Oui, glacée, le corps en sueur. C'est ma condamnation pour avoir aimé ton père, pour avoir trahis les miens en aimant leur ennemi. Ta naissance venue la même nuit est elle aussi un signe. Je le sais , je le sens. Quel sera ton destin , je ne connais pas la réponse.
Au fond de moi, j'aime cet homme , j'aime ce paladin et lui aussi , même si c'est un amour impossible. Peut être un jour serons nous réuni mais ce n'est pas le moment. Nous ne nous appartenons pas. Je t'appartiens à toi Doriaans .
Aujourd'hui , nous avons pris une autre voie. Aujourd'hui, nos hommes sèmeront la tempête sous les sabots de leur destriers.
Epuisée par les durs combats, Myst finit par s'endormir, son fils dans ses bras, le journal grand ouvert roulant à ses pieds.
Mystiruis
La nuit enveloppe encore Darnassus, Myst cherche en vain le sommeil, trop de chose tourne dans son esprit. Sans bruit, elle quitte la demeure, passe devant celle de Blasius endormi, évitant de reveiller Asikin et les autres gardiens non loin. Une main posée sur Lucifer, son fidèle ami, l autre tenant son journal, elle se dirige à pats feutres vers ce temple espérant y trouver la plénitude
Mon cher Journal,
Il est tard mais le sommeil recommence à me fuir Mon fils me manque, je sais qu'il est bien à l'abbaye Je ne peux aller le voir comme je veux. La trahison d'Uter nous force à une prudence encore accrue. Uter, je te faisais confiance et tu me trahis. La sanction ne sera jamais assez forte à mes yeux. Par ta faute, on me force à livrer Araksis mais je refuse, personne n'a le droit de me dicter ce que je dois faire. Et encore moins la garde de Stormwind . Par ta faute, Uter, nous serons bientôt persona non grata dans cette capitale. Nyele est bornée et veux sa tête et celles de tous gardiens qui le protègeront.
Oui , personne n'a le droit de me dicter ma conduite Personne sauf. Doriàans
.
Pour la première fois , elle est venue me parler. Elle m'a montré le chemin à suivre. Le moment approche, bientôt une colombe se posera sur mon épaule, bientôt Elle me veux pure , pour elle seule.
Pure, quelle ironie. Je retrouves l'homme tant aimé, tant attendu. Cet homme qu'elle a choisi pour me protéger.Blasius.. Je continuerai de l'aimer en silence et suivrai mon destin, si tel est le vux de notre Déesse.
Ici, dans ce temple, Myst trouva enfin le sommeil , peletonnée contre la fourrure chaude et rassurante de son loup.
Un couloir sombre et glacé cache une lourde porte de chêne, derrière un feu crépite dans une cheminée, un lourd parfum épicé flotte dans l'air. Un loup somnole devant les flammes, ses yeux jaunes observent sa maîtresse assise non loin de la. Il redresse la tête au vue d'une larme de sang, rapidement essuyée, et la repose entre ses pattes en la voyant reprendre sa plume. Pour lui la nuit sera calme. Sa maîtresse ne semble pas avoir envie de sortir dans cette tourmente glacée.
*Elle et moi avons besoin de repos. Ma douce amie, dort, je veillerai et tuerai pour toi. L'heure est venue pour nous. *
Bien des choses ont changé depuis ces longs mois. Ou est-ce moi ?
Les jours se succèdent et je sens le changement se faire, lentement, il me grignote pas à pas.
J'ai essayé de lui résister, de lui dire, non. D'abord au cours de mes nombreux cauchemars ensuite lors de mes longues chevauchées solitaire. Je dois me faire à l'évidence, la douce prêtresse n'est plus. Haine et complot ont eu raison de ma patience. Aujourd'hui, leur sang coulera comme celui des miens.
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Décade de la Baleine [2]
Mystiruis
[i]Le hurlement strident du loup blanc déchira la calme de la nuit, les bruits de sabot d'un galop endiablé raisonnèrent dans toute la ville de lumière, passèrent sans ralentir les portes de l'imposante muraille. Aucun garde ne prit le risque de stopper sa course.
Ombre ne ralentit qu'en vue de la petite abbaye. Il sentait le mal ronger sa maitresse, il sentait sa solitude, derrière ces murs vivaient le seul être qui l'empechait de sombrer, il etait sa chair et son sang...Pourtant... il lui rappelait aussi tout ce qu'elle n'aurait jamais.
Chaque jour que Dieu faisait, elle payait pour ses fautes. La mort serait une délivrance. Se laisser couler, laisser une lame vous transpercer, une magie vous consummer.. Pourquoi résister? Pour qui? Et.. Et la lumiere reprend le dessus. Inlassablement, elle dicte ses gestes, elle tient leur vie au bout de sa magie. elle tient sa vie, la vie de celui qu'elle a promis de servir. Cet homme pour qui elle a tout abandonné y compris sa propre fierté, sa propre dignité. Son bonheur est source de vie. Et elle le sent heureux..
Mais moi, je sens la mélancolie traverser chaque fibre de sa peau. J'ai vu le regard de l'elfe se poser sur elle, j ai vu ses yeux, les regarder s'éloigner. J'ai senti sa détresse dans ses doigts crispés sur ma crinière, son corps tremblé. Elle ne dira rien, elle est bien trop fière pour cela. Elle veut son bonheur mais son bonheur à elle? Elle l'aime comme une femme aime un homme, comme une mere aime son fils. Jamais elle ne le laissera.
Que la Lumiere soit plus forte que l'Ombre que je sens grandir en elle. j'ai senti aussi son plaisir à sentir une vie s'eteindre sous ses doigts, le sourire se dessiner sur ses lèvres face à la souffrance de ses ennemis. J'ai vu les larmes de sang couler. Diabolique ou Divine...
Derrière ces murs vit son propre fils qu'elle ne voit pas grandir, Elle le sait en sécurité, c'est tout ce qui importe. Son propre fils est la, si proche d'elle pourtant, elle considère cet homme bien plus que son propre fils.
Je sens son regard fixé sur la petite lumière, elle ne remarque meme pas la pluie qui ne cesse de tomber, ne pense meme pas a donner l'ordre de rentrer, je sens son corps se detendre sur mon encolure, elle s'est endormie enfin la fatigue a eu raison d'elle.
Lentement, je rentres au petit pas, veillant sur son sommeil, la conduisant en sécurité pres de la garnison. Mon ami, Neige, hurlant à la mort une dernière fois dans la nuit
Une larme naît dans mes yeux,
Mon coeur se retrouve déchiré,
Mes pensées commencent à divaguer
Afin que tu puisses le remarquer
Sur ma joue cette larme a coulé
Reflétant ainsi la plus grande profondeur
De mes sentiments cachés dans mon coeur.
Après t'avoir simplement dit
"Ne le fais pas souffrir"
Elle vient finir sa Vie
Sur mes lèvres pour mourir.
Mystiruis
Le soleil commence à décliner, le silence règne déjà en ces lieux. Aucune rire, aucun chant, aucun cris, aucun bruit d'armes. Juste le hennissement de quelques chevaux, des pleurs étouffés. Et se silence, pesant, lourd. Les regards sont tournés vers ces deux femmes respectant leur douleur commune. Une douleur incommensurable que tous partage.
Frivole est rentré seul ce soir Au premier regard posé sur Mystiruis tous avaient compris. Elle le savait, elle le sentait dans chaque fibre de son corps.
Le temps semblait figé
J'errais de pièces en pièces, plongée dans mes souvenirs. Mon regard se posa sur l'herbe tendre. La, ou plus jamais il ne viendrai m'entraîner. Ses ordres ne claqueraient plus.
Lentement mon regard glissa vers la lourde cheminée, sa présence flottait encore dans l'air.
Du bout des doigts, je caressais ses objets, ses armes favorites. Je respirais son parfum dans ses vêtements, les rangeant soigneusement.
Les larmes cristallines mêlées de sang coulaient, intarissable.
Mes yeux croisèrent ceux de la jeune Paladine, Thaysa, elle aussi souffrait.
Pas à pas, je descendis le grand escalier de pierre, tendis la main vers frivole. L'étalon si farouche me suivit. Je le débarrassais de sa lourde armure, plongeant ma main dans sa crinière, je sanglotais toutes les larmes de mon corps, accrochée à cette masse de muscle.
Il fallait savoir.. Moi seule en est capable, Longtemps, j'ai repoussé ce pouvoir. Il m'en avait montré le chemin, m'invitant à l'utiliser, à en découvrir sa force. C'était le moment.
Epuisée, je commençais le long périple d'Esprit en Esprit
Je le connaissais si bien.., le respectais, l'aimais, le protégeais. Il était ma force, ma source de vie, mon rayon de soleil.
Pourtant j'avais échoué.
Mon amour pour lui était si puissant, que même son amour pour Thaysa n'était pas arrivé à l'éteindre. Au contraire, j'étais heureuse de voir qu'un peu de bonheur, de repos lui était enfin accordé. Bien sur comme toute femme, la tristesse m'avait un peu aveuglée mais bien vite la raison et l'amour avait repris le dessus.
Je savais toute la souffrance et les épreuves qu il avait traversé. Au lieu de l'aider, ils l'avaient conspué. Ils l'avaient haïs, mis au ban de la Société. Même quand il faisait le bien, ils ne voyaient que les erreurs de son passé. N'avaient ils donc pas compris qu il n'était plus lui-même depuis ce fameux jour.. ? Ils ne voyaient en lui que le Paladin Déchu. Je voyais l'homme, le fils qu'il était.
Aujourd'hui, la haine et la folie avaient fait rage en lui. Il avait senti que celle-ci serait dévastatrice. Il trouvât la force de faire un acte que peu d'homme, de père, de fils aurait eu le courage. Il a gagné son ultime combat. il a redonné la chance à son enfant de vivre sereinement dans la Lumière.
Il a retourné l'arme contre lui, préférant la mort que la haine des autres.
La Lumière qui fut la sienne avait réussi à vaincre l'Ombre qui grondait en lui.
Si seulement je pouvais. Si seulement j'en avais la puissance et la force. Peut être que
Les larmes s'étaient taries. Mes yeux étaient rouges et gonflés d'avoir trop pleuré. Mais il ne fallait pas se laisser sombrer. Trop de chose restait encore à faire. Je laissais Frivole prêt d'Ombre. Neige sur les talons, je me dirigeais vers Thaysa. Le moment était venu de préparer la Cérémonie De rendre les honneurs et hommage à cet homme qui restera à jamais graver au creux de mon cur.
Décade du Lapin
Sixième Ère
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin
Septième Ère [2]
Lune de la Force [2]
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours [2]
Une page se tourne
Une chambre chaudement decorée, de lourd rideaux cachant la lumière du jour. Un feu crépitant dans une cheminée. Neige endormie d'un profond sommeil, son louveteau au creux de ses pattes.Un Volet qui claque battu par la tempête qui fait rage. Un grimoire illuminé d'une simple bougie. Un lourd parfum épicé embaume l'air. Voici le nid douillet de Myst sagement assise, une plume à la main.
Mon bien aimé Journal,
Quand je relis tes nombreuses pages jaunies par le temps, je me dis comment ai-je pu être aussi stupide ou aveugle. Pourquoi n'ai-je pas écouté la voix de la sagesse? Il n'y a point d'âge pour commettre des erreurs irréparrables. Bon nombre m'avait mise en garde et je ne les ai point écouté..
Aujourd'hui, j'ai retrouve le chemin de ma petite maison du Loch, celle que nous avions choisie ensemble lorsque nous pensions encore pouvoir vivre heureux tous les deux. Celle qui aurait du voir notre fils grandir et qui est reste vide trop longtemps.
Mon ami, j'aurai du t'ecouter plutot que de vouloir être fidèle à mon ordre et à ce paladin déchu au caractère si difficile. Tu m'avais dis un jour, tu verras, il te rejètera et ce jour est arrivé. Mais j'avais si peur pour toi et notre enfant. Ils etaient capable de tout.. Rappelle toi la folle chevauchée durant des jours où ils nous ont poursuivi sans relache. Pas une seconde, il n'a hesité a me voler mon âme pour me tenir à sa merci. Sans toi, je serai probablement morte.
Je devais vraiment être inconsciente pour ne pas être parti le jour où je devais l'épouser... Me faire croire que c'etait lui alors que ce n'etait qu'un double...je le hais tant... Et toi, toi, je t'ai entendu pleurer dans cette cathédrale, je t ai vu serrer la main de la petite Sisi et je n'ai rien dit.. Pourquoi? pour un ordre qui a fini par m'user et à me faire tourner le dos sans aucun espoir de retour.
Je portais ton enfant, notre fils, qui vit le jour cette nuit d'horreur dont ta seule presence a suffit de rechauffer mon coeur. Tu es accouru à mon chevet pour notre enfant. Nous nous sommes revus en cachette mais toi-meme un trouble immense te ronge. Un jour, j'espere pouvoir te tenir dans mes bras calme et serein, heureux.
Aujourd'hui mes cauchemards ont repris de plus belle. Toujours les mêmes...je sens un souffle chaud sur ma peau..J'entends des hurlements de terreurs..l'odeur âcre de la fumée, Une lueur dorée et mes propres cris. Quand vais je donc en trouver la reponse...
Un nouvel ordre m'a ouvert ses portes. Durant la dernière Ere j'ai combattu à leur côte, je me sentais à l'aise avec eux. Riant aux eclats de leur plaisanterie, me sentant en securité. Bravant mille dangers sans craintes, sans doute sur mes capacités. Un peu intimidée devant leur puissance. Me sentant redevenir une femme comme les autres. Me donnant la force de tourner une page de ma vie de Pretresse. Jamais je ne trouverai les mots assez fort pour dire ce que je ressens.
Peut etre est ce ici que je trouverai la reponse à ses cauchemards.
Peut etre que enfin je pourrais elever mon fils au cote de son pere sans craindre pour nos vies à tous les trois...
Songe
Solitaire, comme toujours, lors de ses longues chevauchées, avec pour seul compagnon, Satan, son destrier lourdement harnaché et Neige sa louve, Myst parcoure les montagnes du Berceau de l'hiver remplissant ses sacs d'herbes si précieuses, laissant ses pensées vagabonder
[i]r.... Uter.. nous a rejoins aussi hier. Mais pas un mot sur son fils ou encore sur ma fille... Je me demandes quand va-t-il enfin m'avouer.
Longtemps, je l'ai evite. J'ai refoule ma fille, tout ca pour ce paladin, me laissant aveuglée. Une erreur de plus... Me renfermant dans un mur de silence pour eviter leurs regards, leurs remarques, passant le plus souvent au galop dans Storm et ne m'arretant qu'au Donjon.
Meme Uter n'a jamais su que je revoyais le Pere de mon fils, pourtant lui qui a ete a mes cotes cette nuit d'horreur, lui qui m'a protege comme il le pouvait des coleres de notre chef, lui qui s'est insurge contre ses idees tordues, lui qui a bien souvent tenté de m'ouvrir les yeux. Et le voila de nouveau a nos cotes... [i]
ngée dans ses pensées, Myst vu ramener à la réalité du moment.
Satan venait de se faire un violent écart, il venait de sentir la presence d'un Chaman à quelques metres d'eux...