Morthy

Morthy – Première Note

Devant moi s'étalent les grandes étendues neigeuses de Dun Morogh, je pose une main sur le doux pelage de Sombrecrocs, mon magnifique loup au pelage blanc, qui laisse échapper un gémissement de contentement. La décision est prise, je pars. Je vérifie l'attache de la hache sur mon flanc droit, et repositionne le fusil sur mon épaule, avant de reprendre ma marche.

Toute cette histoire a débuté simplement, lorsque j'eus atteint ma majorité, je devais choisir vers quoi m'engager, rejoindre les mines, aider mon père au champ, ou continuer à aider les trappeurs comme je l'ai toujours fait Tout cela ne me plaisait pas, je voulais faire autre chose, je voulais vivre, découvrir le monde, ses plaisirs, ses dangers, les contrées humaines et elfes Pour la plupart, les aventuriers qui passaient dans la ferme familiale et avec qui je pouvais discuter partaient pour une raison douloureuse, vengeance, haine, fuite je suis conscient d'être en cela une exception.

Mon père me donna sa bénédiction pour le départ, il avait souvent voyagé, pour le plaisir, la vente Il n'avait presque jamais participer aux batailles, seulement lorsque la Horde empiéta sur Dun Morogh, ou lorsque la Légion Ardente tenta de s'y établir Mais il avait gardé un vieux fusil, et une hache rouillée pouvait toujours servir. Je dis donc adieu à mon père et ma mère et partit, découvrir l'étendue des terres naines de prime abord.

C'est au bout du deuxième jour de voyage que je fis la connaissance de Sombrecrocs, je pistais les loups pour aider un nain de Kharanos, quand je vis qu'un grand nombre d'entre eux semblaient suivre une trace, plus étrange, ils semblaient suivre une trace de loup, je les pista et les trouva en position d'attaque face à un jeune loup blanc rappelant étrangement Timber, le plus hargneux des animaux du lac proche de Dun Morogh. Sans réfléchir, je sortis mon fusil et tira en l'air, la meute surprise, prit la fuite, laissant le loup blessé teinter la neige de pourpre. Je fis de mon mieux pour le soigner, lui amener du réconfort Deux heures plus tard, alors qu'il semblait à peu prêt guéri et revigoré par le soin sommaire que je lui avais donné, je repartis. Lorsque je me suis retourné, il était toujours à mes cotés, ne voulant plus me quitter

Enfin, il n'est plus temps de penser et ressasser le passé, je dois aller de l'avant, en n'oubliant pas tout ce que ces voyages m'apporteront, voilà pourquoi j'écris dans ce petit cahier, ici, attablé à une agréable auberge d'Ironforge Qui sait où tout cela me mènera.

n.b : en venant, j'ai croisé un gnome dans le quartier de Brikabrok, qui m'a vanté l'ingénierie, je pense qu'il peut être amusant de se lancer là-dedans, faire toutes ces choses extraordinaires de mes mains peut devenir passionnant, mais assez écrit pour ce soir, une bière m'attend !