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miaou51 Joué par :
[ Information masquée ] Age : 22 ans
Lieu de naisance : anciennes terres dagasses
Signe de naissance : panda
Sexe : Femme
Race : Elfe
Faction : Alliance
Formation : Voleur
Guilde : Informations hrp : Mizumi melu''a .. un nom empli de larmes et de sang, un passé bien funeste .. pour un avenir tout aussi sombre, jeune dagasse, mi elfe mi draconien, elle fut opheline dès son plus jeune âge par la main du Fléau, révant de vengeance elle parcourt les terres à la recherche de survivants et à la recherche de ses origines .. qui est-elle? elfe.? humaine? ou une tout autre chose ... ?
Dix-huitième Ère [1]
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité [1]
Décade du Tigre
Décade du Singe [1]
les souffrances du passé
J'y étais retournée. Dans ce lieu devenu si lugubre, si sanglant alors que, dans le passé, il avait été si accueillant, si chaud, si réconfortant. Auparavant, les collines étaient recouvertes de pâturages flamboyant de cette herbe si étrange, la kel'dra'ssil, de couleur orangée parsemée de petites fleurs rouges, jaunes et argentées, les mes'sind'ril, et de petites animaux galopaient paisiblement sous le regard serein et sage des dragons de pure souche. J'avais grandi pendant cinq ans dans cette utopie, dans cette terre, la terre des dagas. Les dagas vivaient heureux, insouciants. Nous étions de douces créatures mi-elfe mi-dragon. Mais cela changea, les doux dagas furent persécutés par une vague de mort. Le Fléau, le cataclysme des morts-vivants, balaya notre race d'un coup de vent glacial et mortel. Les spectres envahirent la région, tuant toute forme de vie sur leur passage, dont mes parents qui furent torturés et tués sous mes yeux avant que je puisse m'échapper dans un torrent de larme et de cris. Les survivants dagas furent chassés de leur terre natale. Je faisais partie de ces survivants. Je fus élevée dans un monastère ou on m'enseigna la magie et les arts ocultes, plus tard, les sages elfes ne pouvant répondre à mes questions portant sur mes origines me laissèrent sous la gouverne d'un seigneur, sir Esth°ingala''alas, à l'âge de mes 10 ans. Il m'enseigna l'art de la guerre et m'éleva comme sa propre fille. J'appris la chevalerie, l'équitation et aussi l'art du crime. Faisant sa fierté, partout il m'emmenai. Un jour, il me révéla où jettais née .. j'avais 19 ans ...
Je revenais sur les lieux de crimes atroces. Quinze ans étaient passés, quinze ans dans la peur et la tristesse. Les dagas avaient changé, les douces créatures avaient laissé place à de sanguinaires dragons, cruels, chargés de haine et de tristesse. Moi aussi j'avais changé, de l'insouciante gamine de cinq ans, j'étais devenue l'impitoyable daga. Mon chagrin, au fil des saisons, s'était changé en haine. Une haine grandissante d'année en année, terrible, vengeresse. J'étais devenue une guerrière, habile, rapide, efficace, un assassin. Je vis avec rage ce que ma terre natale était devenue, une terre devenue aussi cruelle que ses habitants. Une terre où se développait les fleurs du mal, injectées du sang des victimes du Fléau, témoins des souffrances des dagas et des horreurs du passé. Le paysage était devenu funèbre. Les maisons brulées se lézardaient, tombaient en ruines. Des ronces envahissaient les murs, les sentiers, et les autres constructions dagasses. Des zombies s'agitaient ici et là dans leur démarche saccadée. Les légions du Fléau patrouillaient dans les ruines de la ville fumante, emplie de souffres et d'autres vapeurs de gaz. Les dragons étaient enfermés dans d'immenses cages. Le seigneur Esth°ingala''alas, mon père, m'avait chargée de les libérer. Ces magnifiques animaux portaient les marques de tortures atroces, couverts de plaies béantes. Certains gisaient sur le sol, inertes, morts. Mais ils rejoindraient la légion des morts-vivants, corrompus, masses cadavériques, alliés des morts, aux ordres du roi Liche. Une larme coula sur ma joue, emplie, à elle seule, de toute ma rage et ma tristesse. Je portais une tenue d'assassin, noire , discrète, se composant d'un simple short court et d'un justaucorps. Mon visage recouvert de terre et de poudre blanche me donnait un teint blafard, l'allure d'une morte-vivante. Mes longs cheveux noirs étaient tressés et noués autour de ma tête. Des petites bottines en cuir noir, silencieuses, couvraient le bruit de mes pas. J'étais parfaite. Je possédais des armes légères, discrètes, mortelles. Deux fines et longues lames prolongeaient mes avants-bras, et des dagues étaient fixées dans le prolongement de mes doigts, telles de longues griffes. Je m'élançai vers la première sentinelle, silencieuse dans l'ombre de la nuit. D'un seul coup de dague, le mort-vivant savoura sa deuxième et définitive mort, la gorge ouverte, où un liquide brunâtre s'écoulait lentement. Dix minutes plus tard, une vingtaine de gardes avait subit le même sort. J'étais proche des dragons. Ceux-ci me regardaient d'un air désespéré, me suppliant du regard de les sauver des mâchoires de l'enfer. La cage était recouverte d'un champ de force, filtrant les particules, ne laissant circuler que les morts. Si je franchissais cette barrière, je deviendrais une mâne dagasse. Au diable les morts ! Cela m'importais peu de souffrir et de mourir pour sauver ces reptiles. Je savais, après avoir observer longuement les défenses des zombies pendant des heures et des heures, que si je touchais le voile magnétique, mes cellules vivantes allaient troubler la sécurité et laisseraient le temps au dragons de partir, mais j'allais devenir un renégat, voir pire. Mais la souffrance qu'endurait les dragons était plus importante que ma vie. Je passai au travers du champ de force, ma vision se troubla, le voile se désactiva, les dragons bondirent dans le ciel, libres, et mon cur s'arrêta de battre.