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La Famille Brilleflamme Joué par :
[ Information masquée ] Age : ???
Lieu de naisance : Azshara
Sexe : Homme
Race : Elfe
Faction : Alliance
Formation : Guerrier
Niveau : 24
Guilde : Artisanat 1 : Herboriste
Artisanat 2 : Alchimiste
Informations hrp : Un Elfe de la Nuit à la musculature massive, à l'étrange peau rugueuse et aux iris crépitant d'éléctricité
Description : Né d'une mère membre de la Famille Noble des Thunderfury et d'un père inconnu, Imperion fut éduqué à la manière des preux féliniers des Elfes de la Nuit.
Sa famille, régente de la ville de Rut Golein en Azshara, périt lors de l'assaut des Nagas sur la côte, emportant avec eux toute population de sa ville.
Recueilli à son adolescence par le corps d'armée prestigieux des Féliniers des Griffes de Nuit, il semble avoir effectué de nombreuses batailles aux cotés du Général Imrik Stormrage, cousin de Malfurion.
Nul ne sait d'où vient son extraordinaire affinité avec la foudre mais sa rage est en propention à celle ci et dut être canalisée pendant longtemps par le Prince Imrik avant qu'il ne l'adoube Exalté d'Elune, les sanguinnaires guerriers elfiques à la colère farouche et destructrice..
La marque qu'il porte en sa nuque est un glyphe ancien, semblant une rune antique dans le Drakhan, le langage des Grands Aspects.
Nul n'entendit parler de lui depuis la "boucherie" d'Hyjal mais une jeune Elfe qu'il sauva durant la Bataille affirme avoir vu Imperion en Lakeshire un soir à la taverne.
Chose singulière pour un Elfe éduqué à être la Rage d'Elune au service des intelligents priants et druides elfiques, il a une sympathie pour la culture, les arts naturels et l'histoire de la civilisation elfique.
Mais quelques commères affirment l'avoir vu littéralement devorer son adversaire après sa victoire ou émettent de vifs doutes sur les ongles anormalement longs et durs qui trônent sur ses doigts, comme sa dentition effilée ou ses pores de peau triangulaires, scintillant parfois à la clareté d'Elune
Quatrième Ère [2]
Lune de la Force [1]
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours [1]
"Oublier ces yeux..."
Auberdine : crépuscule :
Dans une auberge vide de tout client, excepté un pèlerin elfique en robe de bure bleue nuit, aux extrémités brodées d'or qui s'affairait, chose singulière à l'aider à faire place nette en déposant les tabourets sur les tables après les avoir nettoyé, Veeraliys, l'aubergiste accueillante de l'Auberge « du Léviathan » terminait de mettre son échoppe prête pour l'ouverture du lendemain en dévisageant discrètement cet étrange client aux manières éduquées comme d'un autre âge
Un elfe fort bien bâti, à la stature imposante, semblant constamment enfoui dans sa tunique, ne laissant apparaître qu'une peau bleue pâle légèrement pailletée par endroits, la faisant scintiller à la lueur dansante des bougies de table ; de longs cheveux bleus, lisses et bien entretenus, cascadant de part et d'autres de sa tête, masquant ses joues et sa nuque.
Ses gestes étaient précis et aisés, une poigne sure de sa valeur
Quand tout fut terminé, la tenancière proposa chaleureusement la « tournée de la patronne » que le sire, d'un timide sourire, accepta en hochant la tête
Ils rapprochèrent deux tabourets, la tenancière sortit derrière le comptoir, un petit service de porcelaine raffiné fleuri de quelques fleurs de jasmins peintes sans nul doute à la main, puis versa dans les deux fins gobelets un liquide incolore, au parfum imprégné de fragances fleuries
Le pèlerin, assis sur son tabouret, huma longuement le fumet de la liqueur, puis hocha la tête en remerciement avant de s'attarder sur l'inspection du contenant d'un il expert :
« Ce service a la grâce des plus grands trésors, dame, nul doute qu'il ait quelque importance majeure à vos yeux ».
-«Vous avez vu juste messire, c'est le dernier souvenir qu'il me reste de mes aïeux. Tout mon lignage est dans ce serviceet dans la recette de cette liqueur de Pacifique aux noix de chardonnier » répondit doucement la tenancière
« Je n'ai pas comme vous l'avantage d'atours somptueux, tout ce que possédait ma famille a disparu dans les tourments de la lointaine Bataille du Mont de la Honte » termina t'elle sombrement.
Alors l'esprit d'Impérion se mit à s'égarer tandis que son abdomen le comprima. Les cris revinrent lui hanter ses oreilles : des cris de guerre, de charge, de rage, de souffrance et d'agonieil faisait si froid.il y a si longtemps.Hyjal
Mont Hyjal : nuit fatidique.
Sur la crête bordant le Versant Est du Mont Hyjal, des pas feutrés d'une colonne sombre sur deux rangs s'amoncelèrent et se rassemblèrent en lignes franches, droites et symétriques
Au centre d'une armée parée d'armures d'écailles étincelantes et uniformes, casquée d'un haume modelant autour du visage terne elfique l'aspect de la gueule d'un dragon ouverte, montée sur des Sabres de Nuit feulant leur impatience, un chevalier légendaire d'Elune, Sire Imrik, toisait les dernières lignes des Sentinelles en contrebas du versant
La marée impie des Bien Nés n'était, à cette distance, qu'un énorme essaim spectral mais les bruits de combat et cris de douleurs perturbaient déjà féliniers comme montures de ce régiment de cavalerie lourde renommé qu'étaient les Féliniers Griffes de Nuit
Les carapaçons des montures et les armures des cavaliers félines, qui donnaient à ce régiment son nom et le symbole de son étendard, luisaient et rutilaient à la faveur d'Elune, comme des étoiles parsemant une nuit noire
Faisant face à ses hommes, réprimant sa propre colère d'Exalté dans une expression de visage austère, le Commandant Imrik lança ses consignes :
« Fils des Aspects ! Griffes Noires ! L'heure est venue d'affronter notre Destinée pour le salut de notre peuple ! Ces cris que vous entendez sont ceux de nos frères et surs tombant pour notre liberté ! Il est temps pour nous de verser notre sang pour vaincre l'infâme »
Les lances d'arçon se levèrent en même temps que les cris bestiaux ,mêlant l'elfique en colère à quelque autre voix nettement plus inquiétante
Longeant la ligne des cavaliers en entrechoquant sa hache aux lances de chacun des cavaliers du premier rang il continua :
«Les lances seront secouées ! Les boucliers voleront en éclats ! Et notre terre souillée du sang de ces traîtres !!! »
En un geste unique fait de centaines de mains, les féliniers prirent leur pavois et leur lance au clair, le premier rang les obliquant en un mur de ronces à hampes de fer.
Désignant le contrebas et le nuage spectral il hurla :
« UNE NUIT PAR LE FER !!!! UNE NUIT ROUGE !!! A MORT !!! »
Et en hurlant cet hymne ils chargèrent, dévalant la pente du versant en une vitesse fulgurante, les milliers de pupilles argentées rougissant des yeux des cavaliers, mêlés à l'éclat d'Elune sur la hampe de fer de leur lances donna l'aspect aux défenseurs Sentinelles d'un raz de marée d'argent provenant de leur revers, se déversant dans le flot de leur ennemis comme une vague engouffre un récif
-« Les Exaltés ! Louée soit la Nuit ! »
Impérion, en seconde ligne sur le flanc droit, remarqua durant sa course une forme esseulée au fond d'une tranchée parmi une foule de silhouettes diaphanes. D'une caresse sur la nuque de sa monture, il s'y approcha pour remarquer avec colère une forme seule, debout parmi les cadavres des membres de sa section qui semblait défendre avec la véhémence du désespoir l'étendard de son unité des mains d'une quinzaine d'ennemis, entassés contre elle
Il l'a senti pour la première fois monter en elle.cette voix venant du fond des âgesdu fond des entraillesses yeux se mirent à piquer, voilant sa vue du rouge de la fureur et d'un cri surnaturel il défia les ennemis, accaparant leur attention
Alors la forme se retournases yeuxreflétaient terreur et surpriselassitude et désespoir soudain interrompu.un regard figé par le temps.empli de gratitude.éphémère.
«Oublier ces yeux. »
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit [1]
Décade de la Chouette [1]
Prologue : d'un père à son fils
...Au plus profond de la Forêt d'Ellwyn, un Elfe de la Nuit aux cheveux bleus, perché sur un arbre non loin de Goldshire sur la plus haute branche, ouvrait d'un geste précis et délicat un grand grimoire...
...Cet ouvrage singulier, à la couverture recouverte de cuir écailleux defiant les âges et le temps, portait un héraldisme, sculpté sans nul doute de main d'orfêvre, d'argent et de saphir, représentant une tête de dragon gueule béante, zébré d'éclairs...
...Le lecteur, au regard perdu dans la nostalgie, tourna presque solenellement la première page, en esquissant un timide sourire à la vue des caractères fins écrit d'une calligraphie fine et impeccable...
"A mon fils, que je n'aurai jamais sans doute le bonheur de rencontrer,
Si tu lis ces mots, c'est que tu as parfait le délicat accomplissement de l'enfant à l'adulte.
Je me doute que la rancune qui va hanter ton coeur après ce que tu vas lire va durer quelques éons, tout comme je comprendrai les larmes résultantes des innombrables questions sans réponses qui vont envahir ton esprit.
Impérion, la personne qui a l'honneur d'écrire quelques mots sur ce qui est la première page de ton histoire...est le père que tu n'as jamais connu...Bracchus.
Ce nom n'a probablement jamais marqué ton esprit ou ta mémoire puisque les Aïeux de ta tendre mère ne virnent pas d'un bon regard notre amour et l'ont donc condamné au silence à mon sujet.
Tu es différend des autres Enfants d'Elune, mon petit prince.
Tu l'as peut être déjà ressenti dans ton coeur de rose, où peut être as tu déjà fait de ces rêves que mêmes les Gardiens de Vie les plus sages du peuple elunnique ne purent t'expliquer.
Tout celà est compréhensible car tu es unique mon petit saphir, un enfant sage dont sa mère ne tari pas d'éloges à son egard lors des trop rares moments où nous pouvons songer ensemble, comme aux premiers jours de notre rencontre.
Ce que tu renfermes au fond de toi, mon doux prince, est un présent.
Un présent que de Tres Anciennes personnes ont placé en un recoin de ton âme noble par la moitié de lignage que j'ai l'honneur de t'apporter.
Ce présent, tu dois le ressentir parfois sans en comprendre l'orgine ni le sens, sans hélas pouvoir l'avouer à une oreille délicate tellement elle doit être singulière ou anormale à oreille mais comme je te sais intelligent et en quête de toi même, tu dois avoir la certitude de son existence, ce que j'ai le plaisir de te confirmer...personne n'a plus ce présent...ou plus grand nombre comme tu pourras t'en rendre compte au cours de ce Destin si glorieux qui t'attends je le sais.
Ce présent, tu ne dois l'avouer à quiconque, hélas, car comme tout trésor, il attirera méfiance, jalousie, convoitise ou animosité dans le coeur de quiconque ne le possède pas, amis, amours ou ennemis.
Tout ce que je peux te dire, mon petit bijou, est que la seule trace visible sera pour le moment cette marque étrange que tu portes en ta nuque, comme un présent d'amour d'un père à un fils qui le mérite mille fois, marque eternelle de mon amour pour un petit soleil en mes rêves brumeux.
Cette petite marque, dans le langage ancien à laquelle elle appartient à deux synonymes dans le Darnassien moderne: "majesté" et "espoir".
Elle ne fut pas choisie au hasard, comme tu peux t'en douter de la sagesse de ta douce maman, car c'est elle qui la choisit, car tu es pour nous deux notre Espoir, la personnification de la Majesté de notre amour sans aucune ombre.
Sois fier de ton nom, Imperion, car en le nom Thunderfury, réside l'espoir et le semblant de majesté de ma propre famille, maintenant rendue folle de colère et de tristesse.
La colère, jeune écaille, est encore plus dangereuse pour toi que pour tes frêres et soeurs.
Tu apprendras peut être qu'elle est peut devenir une alliée éphémère, te rendant tres certainement plus intimidant, plus dangereux que pour tout autre bretteur, car je sais que tu te méfie de tout ce que tu ne comprends pas, tu es un studieux et sage élève qui n'aime pas les matières que l'on ne comprend pas totalement.
Cette colère, contrairement à tes pairs, apportera en le coeur de ceux qui la subisse une Terreur innée, viscérale que tu ne t'expliqueras pas et c'est tout naturel car elle semblera venir de ton sang même, du fond de ton petit ventre musclé, comme quelque chose d'endormi depuis longtemps et que tu ne devras que partiellement eveiller du Royaume des Songes si tu ne veux pas qu'elle devienne un danger pour toi même ou ceux et celles que tu aimeras, comme furent pris au piège de cette colère nombre des membres de ma famille au cours des âges.
Cette colère s'accompagner de trois choses pour que ton âme luise de ce que tu es : un espoir de majesté.
Tu devras trouver une cause, tout d'abord, pour laquelle te battre car n'est jamais plus invincible que le bras vengeur qui se bat pour ses idéaux crus de tout son coeur, et les Dieux savent combien le tien peut contenir d'amour .
Puis tu devras trouver des yeux : pour t'y fondre dedans et trouver la paix et la douceur qui apaiseront sans doute les douleurs que tu portes foncièrement en toi, un coeur revolté et cette rage de vivre ne s'apaiseront pas de simples mots ou cris de guerre ou de victoire.
Enfin tu devras trouver ton Destin : celui pour qui tu avanceras et que tu devras liberer de tes mains, pour d'autres auxquelles tu croieras.
Ainsi tu trouveras la plus belle trouvaille que l'on peut découvrir. Le plus grand joyaux et la plus fiables des armes que l'on peut forger : soi même.
Voilà mon enfant, ce qu'un père absent avait à te dire à la première des pages d'un livre qui sera celui de ta vie.
Saches que même si tu ne me vois pas, pas encore, je ne suis jamais bien loin de toi et qui sait peut être un jour m'apercevras tu dans tes songes enfin apaisés et je t'aime d'un amour au delà du compréhensible pour les jeunes civilisations.
Prends bien soin de ta maman que j'aime de tout mon coeur de <une rature rend le mot illisible>
Ah une choses essentielle : la sagesse et la douceur sont dans le coeur pur des damoiselles et dames, qu'elles soient elfettes jusqu'à Taurens, les Créateurs semblent avoir équitablement répartis les qualités dans les deux gentes, nous avons quelques qualités plus visibles mais cette colère dont je parle temps est plus explosive sans doute de part notre virilité, la paix de l'extérieur s'apprend par la sagesse de l'intérieur mon enfant.
L'innocence est par contre à préserver à n'importe quel prix, tout comme la liberté et ce fut le devoir, que nombre de mes frêres oublièrent, que de préserver ceci dans les âmes pour les faire s'elever à notre hauteur et les admirer voler dans un ciel sans nuages, au delà du regard du commun des visages.
J'ai appris par ta maman que tu voulais devenir un Félinier. Alors jete souhaite bonne chance, Prince Impérion, tu réussiras sans aucun problème, j'en suis sûr.
Et quoi qu'il se passe sur le chemin de ta Destinée, saches qu'en fermant les yeux ne serait ce qu'un instant, en laissant ce coeur trop grand battre au rythme des vagues se heurtant à la grêve, tu pourras ressentir le mien ne battant que pour ceux que j'aime eternellement: ma douce et mon fils.
Puissent les Créateurs nous accorder un jour le bonheur de voler ensemble en ces cieux idylliques ou nulle tempête ne peut rompre la quiètude d'un mouvement souple et silencieux caressant l'air frais des hautes altitudes.
A jamais t'aimant
Bracchus"
... Dans un sourire coupé d'un hocquet d'emotion contenant des larmes qu'un guerrier ne doit afficher à Elune, l'Elfe referma le livre en concluant une evidence à haute voix:...
"Quelle ironie du sort, je n'avais jamais osé lire ceci avant..."
Décade de la Baleine
Décade du Lapin
Cinquième Ère
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin
Sixième Ère
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin
Septième Ère
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin
Huitième Ère [1]
Lune de la Force [1]
Décade du Panda [1]
De la Déchéance...
...Aux premières lueurs de l'aube d'un matin d'hiver, après une nuit sans rêves à ajouter dans ce qu'il pensait être une existence sans but à présent, un visiteur demanda le sieur Thunderfury en la modeste Auberge de la Fierté du Lion de Goldshire. L'Aubergiste, qui connaissait le colosse tactiturne et ses nuits agités pour les partager parfois de ses propres insomnies, prit donc dans sa voix sa diplomatie la plus douce pour faire parvenir le message. C'est ainsi qu'un petit enfant au visage rougeoyant cerné au sommet de son crâne par une touffe blonde et parsemée d'épis vint à la rencontre de l'étrange et imposant Elfe de la Nuit, aux yeux mi clos, savourant dans sa pipe les dernières feuilles de Feuillerêve de son sachet...
Le petit Maxens était bien connu du guerrier. En effet lors d'un de ces travaux de basse oeuvre, que les membres des hautes castes d'Elune consideraient à présent comme indigne d'un sang couronné, Imperion l'avait empêché de chipper quelques pommes à la douce fermière sa voisine.
Entendant ses petits pas furtifs à travers les grincement de l'escalier de l'auberge, les yeux mi clos, perdus dans son désir d'oubli de la morosité d'un présent sans âme dont il avait contribué à maintenir l'existence passée, l'Elfe de la Nuit tourna d'un mouvement alangui la tête, accueillant de son visage fermé le jeune garçon, qui devint pâle comme Elune dans un ciel d'hiver en croisant son regard:
"Bonjour....m'sire...euh...Toundeureffurii.."
D'une voix grave et lente l'Elfe répondit:
"Ishnu Alla...Max..."
-"L'¨Patron m'envoie vous dire que...euh...une..pe...pepe...personne soll...sollicisme...d'vous...re.renconcon....rencontrer..."
-"Merci Max...je descends"
Le jeune garçon se pressa de décamper, visiblement intimidé par la présence de la silhouette en pagne, au torse ganri d'erraflures et de cicatrices plus anciennes, faisant ressembler à une fresque abstraite la musculature de l'Elfe.
Hardi soudainement , il fit volteface en désignant du doit le front proéminant, comme boursoufflé du guerrier en s'hasardant:
"V...vous...vous avez eu une grosse bosse cette nuit dernière..."
L'Elfe de la Nuit tâta son front, le toucher l'étonna, il était osseux, dur et solide. Il se mit à froncer ses sourcils bleus et babilla:
"Oh...hm...oui...sans doute, j'ai affronté des Grands cerfs...."
Descendant le long de l'escalier, d'un pas lent, sans aucune pudeur qu'un pagne placé négligemment sur son bassin, Imperion salua d'un geste lent de la main l'aubergiste, qui lui désigna un étrange érudit en robe invocatrice.
Cheminant lentement vers le sieur, d'un regard méfiant, il s'assit à sa table.
L'érudit l'accueillit d'un sourire courtois avant de lui proposer un verre, qu'il refusa, toujours aussi méfiant:
"Bien le bonjour, je suppose donc que vous êtes messire Thunderfury?"
-"Et si ma réponse était négative il se passerait quoi?"
-"Eh bien je n'aurai pas l'aisance de vous proposer quelque chose... Ai je donc à faire à celui qui ses séïdes appellent Celui Qui Marche Parmis les Siens?"
L'Elfe détailla le sire longuement, plissant un peu les yeux, avant de hocher de la tête.
"Je réprésente une Fraterie qui a pour but le regroupement de connaissance sur le sujet ésotérique des civilisations archäiques et...je sais qu'il est un sujet que vous étudiez depuis un bon moment, avant même je pense vos exploits narrés en Darnassus...."
-"Messire, cessez de suite vos propos cryptiques et venez en au faits, j'ai déjà une migraine assez forte alors si je dois en plus entendre un autre apprenti omniscient qui s'érige en grand guide de son peuple j'en aurai encore pour un millénaire à l'avoir..."
-"Eh bien je ne doute pas que vos recherches capillaires sur les lotions pour les cheveux ou encore votre goût prononcé pour l'évasion par des moyens dirons nous naturels puissent vous faire oublier, si j'en crois les écrits, quelques millénaires où votre bras a contribué à proteger votre peuple, jusqu'à ce qu'une raison Royale ne décide de s'orienter vers un choix qui lui fut funeste"
Imperion serra le poing mais l'érudit se leva prestement prenant un air navré en secouant la tête, feignant l'emportement:
"Quelle destiné ai je la devant mes yeux. Des mois de recherches pour trouver l'un des noms les plus illustres de son peuple..."
Sortant de s robe un petit carnet de voyage, celui ci se mit à lire:
"Victorieux de nombreuses batailles, dont les plus célèbres sont l'assaut du Mont Hyjal. Un membre de l'Ordre des Féliniers des Sabres de Nuit, qui sut défendre un pont pour permettre l'évacuation de l'ensemble de la population de la ville de Rut Golein vers Ashenvale contre une centaine de Nagas.
Un Elfe plus haut d'un pied et demi que le plus grand des Elfes de la Nuit, Gardien de nombreux secrets comme celui des Armes Esprits...Mais que vois je ici? une vieille peau taciturne qui cherche à fuir ce qu'il est par a Feuillerêve, par l'alcool ou par l'usage de travaux indignes de son rang, travaux naturellement humiliant et de basse oeuvre comme un chargé de recouvrement pour une banque gnôme ou encore spadassin pour un malfrat local?
Je suis navré messire Thunderfury mais je ne m'imaginais pas que la déchéance d'un tel symbole de son peuple puisse prendre de telles propentions !"
-"Voilà, vous avez fait votre verdict, vous avez trouvé ce que vous cherchiez, les Elfes sont des dépravés, les symboles sont souillés ,vous pouvez partir messire..."
-"Pas tout à fait, si un jour vous décidez de sortir un peu de votre nombrilisme mélancolique, plus désespoir que lacheté, je vous donne rendez vous dans un lieu d'ici appelé Terres Foudroyés.
Comme vous avez pu le remarquer , pour un humain, je sais bien des choses sur vous, qui n'aimez pas vous mettre en avant, mais ce qui peut vous interesser sans doute est que je sais où trouver quelque chose sur un certain Bracchus...nom qui ne doit pas vous être inconnu n'est ce pas? Mais notre Ordre refuse de parler à un tel déchet d'égocentrisme, alors si vous voulez que la discussion soit un peu plus évoluée que de simples banalités de courtoisie hypocrite, retrouvez ce que vous êtes et rejoignez moi en ce lieu..."
Ce faisant il tendit deux parchemins enroulés, deux cartes de ce Royaume étranger pour l'Elfe, l'un indiquait le chemin des Terres Balafrées depuis les marais du Chagrin, l'autre semblait plus ancien et indiquait la biographie d'un heros elfique de grand renom il y a quelques millénaires appelé Mordos.
"La première est le chemin, la seconde est la preuve que votre savoir est reconnu même ici, que les Armes Esprits existent encore, et je vous indique ici bas, où trouver votre ancien compagnon d'arme Mordos Bloodfang...enfin...ce qu'il en reste...Cherchez en le lieu appelé Tirisfal un endroit appelé Monastere Ecarlate..."
Prenant lentement le chemin de la porte il conclut:
"Ah à propos bon anniversaire messire Thunderfury..."
Imperion regarda le sire partir, en rangeant avec méfiance les écrits de celui ci...