Joué par :
Firiel Joué par :
[ Information masquée ] Sexe : Femme
Race : Elfe
Faction : Alliance
Formation : Druide
Niveau : 60
Artisanat 1 : Artisant du cuir
Artisanat 2 : Enchanteur
Description : Il y a plus de 20 ans de cela, par une sombre nuit d'Automne, vint au monde une jeune fille. L'accouchement fut difficile, l'enfant se présentait mal et il fallut tout le savoir des sages elfes (ma mère était Elfe, mon père humain) pour permettre à la jeune fille de rejoindre notre monde.
C'est par cette même nuit d'Automne que l'enfant quitta ce monde. L'épreuve fut sans doute trop dure et le bébé émis sont dernier souffle avant d'émettre le premier. Ses parents la nommèrent "Firiel", qui signifie en Quenya, l'ancien langage des elfes, "Elle qui soupira" ou "Elle qui est morte".
C'est dans les larmes et la tristesse que Firiel fut transporté sur un grand autel en bois afin de permettre a tous de se recueillir avant la cérémonie. Pendant deux jours tous défilèrent, laissant une fleur, un pendentif, un mot en mémoire du bébé trop vite disparue. Le soir du 2eme jour s'avança Anil-Gandel, Une torche à la main, s'abaissant, prêt à mettre le feu à l'autel. C'est alors qu'elle poussa son premier cri, un cri semblable a tous ceux des enfants qui viennent de naître. Devant tout le peuple rassemblé, celle qu'on croyait morte revint à la vie.
La mort n'avait pas voulu d'elle. Pour qu'elle raison ? Nul ne pouvait l'imaginer. De sa naissance mouvementée elle garda deux distinctions. La première était la faculté de parler avec les esprits. Elle qui avait côtoyé la mort gardait un lien fort avec les âmes disparues. Ils la guidaient, elle était entièrement dépendante d'eux car l'autre distinction qu'elle ramena de la mort faisait d'elleune aveugle. Celle qui avait vu le monde des morts ne verrait jamais le monde des vivants.
Heureusement, en privant Firiel d'un des 5 sens, Dame Nature dans sa grande bonté, fit en sorte que les 4 restants soit bien plus développés que celle de ses frères et soeurs. Elle pouvait reconnaitre quelqu'un rien qu'en entendant battre son coeur. Elle pouvait lire des livres rien qu'en ressentant le relief laissé par l'encre sèché sur les feuilles. Elle connaissait le goût et l'odeur de chaque chose en ce monde. Dame Nature était son guide, et Firiel, a tout jamais, son emmissaire.
Depuis plusieurs centaines d'années je suis le gardien de l'histoire des Elfes de la nuit. Témoin des plus grandes victoires comme des plus tristes défaites d'Azeroth, gardien des joies et des peines, observateur attentif des évenements de notre peuple.
L'histoire que je vais vous conter n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan, une poussière d'étoile perdue dans l'univers. Une de ces histoires qui font l'essence même de ce que l'on appelle la vie. Une histoire simple...
"Seule sur le sable Les yeux dans l'eau Mon rêve était trop beau, lalalala"
Allongée sur la plage, Firiel fredonnait cette vielle chanson humaine. Elle aimait cet endroit. Un lieu ou une non voyante pouvait, aussi bien que les autres, profiter du paysage. Le bruit des vagues, l'odeur de la mer, la douceur du sable, tout cela contribuait à bercer la jeune Elfe.
C'est alors qu'elle apparu, entouré d'un halo de lumière. Etait elle réelle ou simplement le fruit de l'imagination de Firiel ? Quoi qu'il en soit Firiel, pour la première fois de sa vie, l'apercu.
"Firiel....ma fille..."
"Maman !!"
Elle se leva brusquement.
"Firiel ma fille. Il est temps pour toi de connaitre le secret de ta naissance. Rejoins Anil-Gandel, il te guidera dans ta quete. Sache ma fille que ton père et moi n'avions pas le choix. Va et accomplis ta destinée, nous ne trouverons le repos que lorsque ce qui fut... sera."
Comme balayée par la Mer l'image d'Arafel disparu de l'esprit de Firiel. Elle resta un moment debout sur cette plage, a réfléchir ou à attendre, nul ne le sait. Puis elle se mit en route.
Elle ne le savait pas encore mais sa vie allait basculer.
La douce lumière du soleil levant baignait le visage de l'elfe endormie. Un changement d'ombres, et Kalowynn bougea avec sa grâce toute féline. Tout à coup son visage transpirait l'inquiétude, elle sentait le vent du changement. Elle inspecta la chambre, tout allait bien, essaia de se calmer mais n'y parvint pas.
Elle décida de mettre à profit cette nouvelle journée, et descendit commander un jus de baie lunaire fraîchement pressé.
« V'la votre jus M'selle » puis baisant d'un ton « Seriez vous Dame Kalowynn ? »
« Oui Monsieur » répondit elle en se tortillant sur sa chaise.
« Une lettre urgente est arrivée pour vous dans la nuit » dit-il en lui tendant discrètement la lettre.
L'inquiétude tendit les traits de la jeune elfe quand elle aperçue le sceau de l'Enclave Hésitante, elle rangea la lettre dans un de ses sacs, elle décida de la lire au calme dans la nature.
Assise dans l'herbe, tenant Poupoule dans ses bras elle décacheta la lettre et prit une grande inspiration.
Druidesse Kalowynn,
Melkynn et moi souhaiterions vous rencontrer le plus vite possible.
Archidruide Anil-Glandel
Le cur serré elle se prépara pour son retour à Darnassus.
Aldrassil village perdu au milieu de la fôret. C'est d'un pas rapide et inhabituel que Firiel grimpa les marches menant tout en haut de l'Arbre. Avant même qu'elle ai pu taper à la porte celle-ci s'ouvrit.
Anil-Gandel était la, majestueux malgré le poids des années qui marquait son visage. Il ouvrit la porte.
"Entre Firiel, je t'attendais"
Elle ne fit même pas attention à cette remarque et entra dans la demeure de l'Archidruide. La porte se referma derrière elle.
Deux longues heures passèrent avant que de nouveau la porte s'ouvre. Firiel sortit, avanca lentement, comme hébété par ce qu'elle venait d'apprendre. Du haut de cet arbre elle surplombait le village d'Aldrassil. Etais ce du au vent qui soufflait dans les branchages de l'arbre millénaire ou alors à la nouvelle qu'elle venait d'apprendre, quoi qu'il en soit, de ses yeux inertes....des larmes coulaient.
Elle essuya ses larmes et d'un pas décidé parti accomplir son destin.
Le voyage lui semblait éternel, ce qui ne faisait qu'accroître son anxiété. Perdue dans ses pensées, Kalowynn distinguait à peine le reflet des étoiles sur la mer. Elle décida d'aller voir ses parents, après tout c'était sur la route et l'archidruide n'en saurait rien.
Elle laissa sa monture à l'auberge, et partit discrètement sous cette forme féline qu'elle trouvait si souple et gracieuse. Les bruits familiers de la forêt lui paraissaient aujourd'hui menaçants.
Elle arriva silencieusement devant la maison de ses parents, stoppa net et dressa les oreilles.
Pourquoi maintenant? demanda sa mère en sanglotant.
Vous devez comprendre.. Melkynn se transforma rapidement et se dirigea vers la présence familière qu'il sentait a proximité de la maison.
Bonjour Kalowynn! dit-il calmement
Bonjour Melkynn répondit-elle en essayant de cacher sa surprise, Toujours aussi dur de vous surprendre! enchaina t'elle avec un sourire crispé
Tu as encore à apprendre...Tu as rendez vous avec l'Archidruide?
Oui je voulais passer dire bonjour avant.
Tu repasseras tout a l'heure, rend toi d'abord a Aldrassil. dit-il avec un sourire énigmatique
Déconcertée par la réponse, Kalowynn acquieça distraitement tandis que son maître la poussait vers la route.
La peur au ventre, elle se dirigea vers Aldrassil, refuge de l'Archidruide. La vue de l'arbre l'impressionnait toujours autant. Elle inspira profondément, pour calmer les battements affolés de son coeur, puis gravit les marches qui la separaient d'Anil-Gandel.
Elle entendit une voix rassurante dire, Je t'attendais Kalowynn, entre!
La jeune elfe suivit l'Archidruide, puis s'installa confortablement.
Plusieurs heures après, elle sortit étourdie par la nouvelle. Elle s'accouda à la rambarde et regarda les étoiles. De chaudes larmes coulèrent sur ses joues tandis qu'elle murmurait quelque chose.
La vie est parfois si cruelle. Du haut de mon arbre je les vis se croiser. L'espace d'un instant, dont elles n'avaient même pas conscience, elles furent si prêtes de leur but. Je ne pouvais hélas faire plus, c'était maintenant à elles seules de réaliser leur destin.
Des jours passèrent, des Hivers et des Etés, des mois et des années. De la jungle d'Un'Goro au désert de Tanaris, des montagnes de Dun Morogh à la forêt d'Ashenvale, elles cherchaient une réponse.... leur réponse.
C'est un jour, pourtant semblable à tout les autres qu'enfin, après tant d'années, le soleil allait enfin percer les nuages dans leur coeur.
Ironie de la vie c'est dans l'endroit le plus improbable qu'il soit, temple de la Haine et de la colère, que l'Amour gagna la bataille : les arènes de Gurubashi.
Elles étaient face à face. Seules au milieu de cette arène immense, le combat allait commencer...
Firiel la première comprit. Leurs 2 coeurs battaient à l'unisson. Le souffle de leur respiration s'accordait parfaitement. Kalowynn regarda cette elfe en face d'elle, elle s'approcha et lentement tendit les bras vers cette autre image d'elle même.
Aucune parole ne fut échangée, elles n'en avaient pas besoin pour savoir qu'enfin leur quête arrivait à son terme.
Elles tombèrent dans les bras l'une de l'autre, pleurant des larmes de bonheur.
Enlacé dans les bras de Kalowynn, les larmes couvrant ses joues, Firiel leva les yeux au ciel et dit
"Papa, Maman, vous pouvez maintenant trouver le repos, vos filles sont réunies à jamais"
-- Epilogue --
Havok et Arafel Lwyll périrent, comme tant d'autres, lors de la grande guerre en essayant de défendre notre forêt d'Ashenval de l'assaut des forces des ténèbres. Ils eurent 2 filles, des jumelles, prénommées Firiel et Kalowynn.
Après la naissance de celles-ci le Conseil des druides, dont je faisais partit, décida de séparer les 2 enfants. En effet, en cette période de guerre contre le Fléau cette enfant mort-née et pourtant revenu à la vie nous effraya.
Le Fléau avait il trouvé un moyen de s'introduire au plus profond de notre civilisation ? Par précaution, à la mort de leurs parents, les deux filles furent confiées à deux familles, sans rien connaitre de l'histoire de leur naissance.
Une fois de plus nous nous trompions. Ce que l'amour uni les elfes ne peuvent le séparer. Le Destin suit toujours son cours et la vie réunie toujours ceux qui s'aiment.
Béni soit le jour ou chacun comprendra que ces quelques instants d'amour de par le monde sont ceux qui, plus encore que les grandes batailles, repousseront à jamais les forces des ténèbres.
Anil-Gandel, conteur et témoin d'une simple histoire.....une histoire simple.
* FIN *
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité [1]
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon [1]
Une nouvelle Ere
C'était un matin comme les autres. Levée de bonne heure comme a son habitude Firiel se préparait pour cette belle journée d'été
Quelqu'un tapa à la porte. Firiel se leva et alla ouvrir.
Un gnome se dressait (façon de parler) sur le pas de la porte.
"Bonjour Madame, Service Postal d'Azeroth. J'ai un paquet pour Dame Firiel Lwyll"
"C'est moi même"
Elle prit le paquet et apposa sa signature sur le formulaire tendu par le Postier.
"Bonne journée Madame". Il repartit aussi vite s'atteler à sa tâche.
Une lettre accompagnait le paquet. Firiel prit le tout, sortit de l'auberge et alla s'asseoir au calme dans le Parc.
L'encre était à peine sèche, Firiel eu donc beaucoup de mal à déchiffrer la missive. Elle passa ses doigts sur la lettre. L'écriture était élégante, fine.
Elle répéta à haute voie les mots qu'elle arrivait à déchiffrer.
Il ne lui en fallait pas plus pour comprendre la Missive, ce n'était d'ailleurs pas une surprise, elle savait que ce jour arriverait.
Elle resta assise un moment, sans un mot, sans un geste.
Elle sortit de son sac un vieux carnet aux pages jaunis.
Doucement elle le feuilleta. Chaque événement marquant de sa vie y était consigné.
Elle se rappela de son arrivée timide dans l'auberge de la Nouvelle Aube, de l'accueil chaleureux qu'elle avait reçue.
Elle se rappela de Celidya qui l'avait prise sous son aile, d'Aenelia bien sur qui l'impressionnait tant.
Mélancoliquement elle continua à tourner les pages du journal, touchant chaque lettre pour en extraire le sens.
Elle se rappela le jour ou elle fut nommée, à la surprise générale, Conseillère de la Nouvelle Aube. C'est ce jour la qu'elle pris conscience de la confiance que lui accordait Aenelia.
Elle revit les jours sombres de l'Ordre. Le départ de nombreuses personnes qu'elle appréciait, le départ de la Magistère, le départ de celui qu'elle aimait en secret.
Elle se rappela ses retrouvailles tellement émouvantes avec sa soeur Kalowynn.
Elle se remmemora la reconstruction, la régence, le travail énorme fournit par tellement de personnes pour que la Nouvelle Aube reste a jamais fidèle a ses valeurs.
Elle posa le carnet à coté d'elle et prit le paquet qu'elle ouvrit doucement....
Elle était splendide...faite d'un tissu à la douceur inégalée mais pourtant si solide.
Sans se soucier de l'endroit ou d'éventuels passants qui pourraient l'apercevoir elle se déshabilla et enfila la Robe.
J'ai tellement peur se dit elle. Est ce que je saurais en être digne ? Saurais je faire perdurer et développer les valeurs qui ont conduites à la création de l'Ordre ? Est ce que je suis assez forte pour assumer tout cela ?
Elle tourna la tête vers l'auberge et entendit le bruit de ceux qui, enfin, se réveillaient. Elle sourit.
"Nous en serons dignes Aenelia....tous ensembles"
Elle prit son carnet, sa plume, et y consigna les événements de ce matin d'Eté qui, à tout jamais, marqueront sa vie.
Et elle signa....
Firiel Lwyll....Seconde Magistère de l'Histoire de l'Ordre de la Nouvelle Aube.[/img_left]