Fëarielle

On dit généralement, que les âmes les plus pures, les plus généreuses et les plus aimantes, une fois brisées, donnent naissance aux êtres les plus durs et les plus cruels. Délaissés par la Lumière, ils n'ont que faire des autres et se vengent sur eux des tourments qu'ils ont subis. Pourquoi doit-on souffrir seul, quand on peux être plusieurs.

On approchait de la fête desn Anciens, et cela se ressentait dans l'air. Il faisait plus sombre, le temps était humide... Et les démons s'éxcitaient. Fëarielle foudroya son petit frère du regard. Elle montait les marches de la Cathédrale de Lumière, lorsque celui-çi se mit à babiller en démoniaque des insanités qui auraient fait pâlir le moins vertueux des bouseux qui trainaient alentour pour demander l'aumône. Aucun d'entre eux n'avait la bravoure pour venir la rencontrer. Elle leur aurait volontier donner une partie de ses économies, mais ces imbéciles préféraient la fuir. L'Humanité était d'une stupidité affligeante...

"Reste içi Kuptog."

Le diablotin s'installa au pied du mur et Fëarielle repris son ascencion. Elle passa les portes de la cathédrale non sans attirer l'attention de certains. Une robe rouge assez légère, trop peux-être pour un lieu Saint, des cheveux longs et blancs, ne collant pas à son visage jeune, un visage férmé, froid, inexpressif... Et des yeux gris. Les habitués eux ne faisaient même plus attention à elle. Folle qu'elle était à chercher la puissance des Ombres et à continuer de prier la Lumière. Dans le coeur, elle pris immédiatement à droite et s'agenouilla sous les colonnades en direction de l'autel. Tête baissée, le visage soudain plus détendu, la démoniste priait la Lumière. Trop brièvement à son goût. Un Ours fit irruption dans le coeur et vint droit vers elle. Massive, de grandes oreilles, cette marque distinctive sur le garot... Pas de doute, c'était un druide. On venait sans doute la chasser une fois de plus. Elle se releva et foudroya la bestiole du regard (je m'excuse d'avance auprès de tous les druides qui pourraient lire ce texte). Celui-ci émit un grognement assez significatif en se dressant sur ses pattes arrières.

"Vous avez augmenter votre réactivité ces derniers temps... En général, j'ai le temps de prier pour moi-même. Là, j'en suis résté à mes prches amis."

Elle parlait d'un ton froid, désinvolte... Habitué. Elle se dirigea vers la sortie, contournant l'ours, aussi gros que stupide à son goût. Dehors elle constata la disparition de Kuptog. Cet imbécile avait du profiter de son éloignement pour rentrer. Elle descendit les marches et se mit alors à partir en imprécations à l'encontre des druides et des diablotins.

"... Aussi stupide les un que les autres ... Pas plus de cervelle qu'un murlock..." Et aurtes imprécations moins flatteuses encore. Elle repris sa route vers la vieille ville, sous les huées des quelques fidèles encore sur la place. Le druide avait quitté sa forme animale, et riait en entendant insultes et quolibets. Fëarielle révisa sa position. L'Alliance était en pleine décadance. Voilà plusieurs années qu'elle étudiait l'Art Sombre, et ces imbéciles pompeux entravés par leur traditions du combat refusaient de voir l'utilité d'un démon dans un combat contre la Légion. C'était son combat, et si elle devait être seule, alors elle le serait. Au fond de son esprit une Ombre grandissait. Et vaincrait un jour. Au fond de son esprit, une voix riait. Et elle disait :

"Suis moi et je ferais de toi, la maîtresse de la Légion Ardente."

 

L'ogre s'effondre à nos pieds. Ce gros tas Boulderfist n'aura pas fait long feu. Ca vie aurait pu être écourtée de quelques instants si les deux paladins avaient bien voulu me laisser invoquer un démon. Mais j'avais besoin d'eux... Et si ils sont trouillards à ce point, autant leur apporter satisfaction. Je lève les yeux vers le ciel, pour laisser la lumière déclinante du soleil inonder mon visage de ses derniers chaleures. Un aigle, là-haut. Il tourne en rond et descend lentement evrs moi. Un autre ogre s'approche... Un magicien. Je lance un sort pour qu'il en oublie ses formules, puis m'arrête. L'aigle descend vers moi, vite. Je vois un message à sa patte. Je tends un bras et il se pose dessus. J'enlève le message et immédiatement l'aigle s'envole et repart vers l'Ouest.
Mes compagnons s'en sortent très bien. Le temps de relancer un sort sur le mage, je déroule le parchemin...

"Très chère Fëa,
Je n'ai pas vraiment le temps d'aller plus avant dans mes explications, mais peux-tu te rendre à Bael Modan. Génimo part en guerre avec les autres Taurens. Il faut arrêter cette ineptie. Ils cherchent un de leur totem que les nains auraient récupérer.

Ellisandre."

Je regarde le message surprise... En quoi suis-je concérnée par le sort de quelques nains et d'une horde de Taurens qui recherchent un boût de bois. Je retourne abattre cette engeance graisseuse et nauséabonde. Mais le message me travaille. Enfin je trouve cette Agathe que l'autre court-poilu (comprenez nain) m'a demander de retrouver. Les autres aussi en ont récupérer une. Je les regardes, m'excuse.

"Je doit partir... Des ennuis avc la horde dans les Tarides. Merci pour tout et bonne chance!"

Ils me saluent, de bon gré ou pas, je ne sais pas, et active ma pierre de foyer. Je me retrouve à la combe de Nigel, un peu sonnée comme d'habitude. Je cours vers l'hyppogriphe et saute dessus. Je jette la somme due au Maître, je connais la somme par coeur, et annonce "Theramore!". L'hyppogriphe prend soudainement son envol, peux-être a-t-il comrpis mon empressement. Je survole Mulgore, où les tambours de guerre résonnent... Les Tarides... Vides comme à leur habitude, et enfin les marécages. Là, j'apercois un groupe assez important de Taurens. Mais que font-ils ici, ce n'est oas du tout la route pour le Bael Modan! A la Vigie, les gardes attaquent. Quelle bande d'imbécile. Ils ne connaissent même pas leurs intentions. M'enfin avec les tambours et les haches de guerre, l'ambiguïté est faible. L'hyppogriphe se pose à Theramore. Je le remercie en lui flattant l'encolure et court vers la muraille. La Horde s'approche des murs et charge. J'essaye d'apercevoir Genimo au milieu. Je le vois, sur l'arrière, en train d'aider ses frères. Pourquoi es-tu là Genimo?