1er Août 2018 3ème jour de la Décade du Lapin ( Lune de l'Esprit ) -
Les Terres de Kirin Tor

Faizon

Points : 11
Joué par : Faizon Joué par : [ Information masquée ]
Age : 35
Lieu de naisance : ???
Signe de naissance : ???
Sexe : Homme
Race : Humain
Faction : Alliance
Formation : Paladin
Niveau : 26
Guilde :
Informations hrp : (petite note HRP: le dernier chapitre actuellement en ligne clôt une sorte de "premier cycle" dans les "aventures de Faizon. La mise en page a partiellement sauté lors du passage au format texte sur le web, n'hésitez pas, si cela vous intéresse, à me contacter pour en avoir la version "complète". En ce moment (au 08//11), je reprends doucement l'écriture d'un "second cycle" et prépare des events RP assez importants. Faizon revient lentement en jeu, que ceux qui s'intéressent à ce personnage n'hésitent pas à venir le croiser ig, cela me fera plaisir ^^)


Description : Faizon a dans les 35 ans. L'homme est assez mal rasé, a visiblement beaucoup vécu, mais il possède des yeux verts intenses.
 
Ère du Renouveau [18]
Lune de la Force [18]
Décade du Panda [11]
Journal d'un paladin cynique
Il y a des jours, on se pose des questions sur le sens de la vie...
Entendez bien, je ne veux pas dire les grandes questions existentielles... Qui suis-je ? D'où viens-je ? Où vais-je ? Ca, c'est plutôt surfait.
Non, je veux tout simplement dire le genre de questions qu'on se pose un lendemain de grosse cuite. Prenez mon exemple : hier au soir, j'avais descendu moultes chopes, bouteilles de vin et d'alcool fort. Un peu comme chaque soir, en fait... sauf que là, mes potes de l'école de paladin étaient avec moi, et on avait fêté l'accession du petit Kaïser Solatius à un grade supérieur.
Du coup, je m'écroule sur une table, à moins que ce ne soit sous... ou dans les bras de Gwynneth... Ah non, elle m'a défoncé la tête lorsque je me suis écroulé sur elle... Enfin, bref, je m'effondre... et me réveille couché dans de l'herbe, une bonne grosse gueule de bois avec, et pas de bière pour la faire passer...

Jour 1

Un rapide coup d'œil dans les alentours me révèle que je ne sais pas où je suis. Il y a un bâtiment sur ma droite, assez grand, genre église ou un truc du genre. Des étals de marchand. Par terre près de moi, une masse et quelques vêtements... une masse ? Cela doit bien faire 10 ans que je n'ai pas touché à ce genre de trucs... Je suis plutôt du genre épées... Enfin, ça peut toujours servir à se défendre... Je me redresse, ça tourne pas mal. Je fais quelques pas mal assurés et me dirige vers un homme en armure que je pense être un responsable ici.

L'homme m'invite à aller rencontrer le responsable des lieux, et m'invite à aller chasser quelques kobolds afin d'aider le coin. Il me propose en retour une poignée de pièces de cuivre... Une misère, mais tant que cela me permettra de m'acheter un petit quelque chose à boire...

Je passe donc le reste de la journée à casser du kobold en morceaux, en extérieur, et dans une mine, aux côtés d'autres aventuriers, apparemment du cru. Toujours est-il que je suis aussi rouillé que je le pensais, et probablement plus... Bon, c'est pas que le kobold, c'est barbant, mais un de tué, dix de trouvés.

Je retourne donc voir le responsable des lieux, après m'être aperçu que je n'avais pas assez d'argent pour m'acheter à boire... A ce propos, je me demande si je ne suis pas tombé en enfer : une chope de bière est plus onéreuse qu'une épée longue ! Ce responsable de l'endroit, dont le nom s'est perdu avec les vapeurs d'alcool, m'explique qu'une bande de bandits, de la bande des Defias, s'est installée de l'autre côté de la rivière, et tente des incursions de plus en plus variées dans des endroits supposés être sûrs. Le soir est tombé sur l'horizon, et les nouvelles sont mauvaises : je commence à dégriser... J'ai entendu deux aventuriers en herbe, à priori une paladin et une voleuse, discuter d'une ville proche, appelée Goldshire : qui dit ville dit auberge, qui dit auberge dit bière moins chère... ou alors je suis véritablement damné.

Bon, je me dis qu'avant d'aller explorer les environs, exterminer quelques bandits et passer une nuit de repos dans les champs de potirons voisins ne me feront pas de mal : je me dirige donc vers les champs envahis de bandits... et je déchante bien vite : les hommes et femmes qui composent cette organisation sont dangereux, nombreux et très bien organisés... C'est à l'intervention d'une charmante jeune femme que je dois mon salut, lorsque, entouré par trois de ces adversaires féroces, je sens que je vais céder sous leurs coups de boutoir répétés.

« Merci, gente dame... » je commence, essoufflé par les efforts, sentant un évident manque de forme dans mes muscles imbibés d'alcool. Je dois reconnaître qu'elle est plutôt jolie, dans sa robe de mage. Petite brune assez vivante, elle me sourit, et me répond d'un « De rien » très naturel.
« Je me nomme Faizon Volaris, je suis dans le coin pour exterminer quelques Defias dans le coin...
-Je m'appelle Callirhoé... et je dois quant à moi trouver leur chef et ramener sa tête... »
Je souris, aussi charmeur que possible, ce qui est loin d'être évident dans l'état de sobriété trop avancé à mon goût dans lequel je me trouve :
« Que diriez-vous de faire équipe avec moi ? »
Ma proposition est rapidement acceptée, et je me retrouve à défoncer du bandit masqué accompagné d'un atout de choc et de charme. Nous suivons ainsi un chemin de sang et de cadavres, jusqu'à récupérer la tête du chef. J'apprendrai plus tard, et cela pratiquement à mes dépens, que les confréries de bandits Defias sont nombreuses dans la région, dangereuses et bien organisées...
Toujours est-il que nous nous retrouvons, Callirhoé et moi, à sympathiser sur les monceaux de corps, et de morceaux de corps. La jeune femme est charmante, cela ne peut définitivement pas être l'enfer dans lequel je me trouve !
Décidé à enfin m'accorder une nuit de repos, je quitte Callirhoé, non sans lui avoir promis que nous nous reverrons bientôt. Foi de Faizon !
 
Des paladins et de la bière
J'ai pu me renseigner un peu sur l'endroit où je me trouve : l';Abbaye de Northshire. Au sud de laquelle se trouve la petite ville de Goldshire, qui sera ma destination de la journée. Enfin, plus exactement son auberge.
Je n'ai jamais été doué d'un sens de l'orientation hors du commun, mes anciens compagnons pourront vous le dire. Il n'y a donc rien de réellement surprenant à ce que je me perde en essayant de couper à travers bois pour rejoindre plus rapidement Goldshire.
Au final, je me retrouve à l'entrée de mines peuplées de kobolds aguerris, dans le vif duquel tranchent quelques autres aventuriers. A la différence qu'ils ont l'air de savoir où ils se trouvent. Après avoir moi-même occis quelques kobolds, je parviens à m'accorder deux minutes en tête à tête avec un aventurier, un nain chasseur si je ne me trompe, qui m'ndique comment rejoindre Goldshire, et me remet une carte de la région, « pour éviter que je ne me perde. ». C'est en sortant des mines, dans la direction qui m'a été indiquée par cet aimable nain, que je croise une vision absolument délicieuse : une jeune paladine que j'aborde sans tardér : j'apprends qu'elle se nomme Shanae, et je lui promets que nous nous reverrons; en tous cas, je l'espère vivement.
Comme quoi, se perdre apporte parfois des compensations exceptionnelles.
Je parviens finalement à rejoindre Goldshire alors que la nuit vient de tomber; En gros, huit heures de route, pour un trajet qui prend en temps normal une vingtaine de minutes tout au plus.
Mais Dame Chance allait à nouveau frapper à ma porte, dans la personne; une charmante jeune femme qui m'aborda directement, ne me laissant même pas le temps d'attaquer.
« Bonjour, je m'appelle Daemonia, et vous ? » Jeune brune aux cheveux longs, teint mat et nombreux piercings, elle a un style et un nom assez démoniaques. J'apprends rapidement qu'elle est démoniste, et qu'elle attend des amis avec lesquels elle doit prochainement monter une guilde.
Deux amis qui arrivent rapidement : deux nains, Khoërdren et Kranveltz. Le premier est chasseur et le second paladin. Khoërdren est le fondateur de la guilde, et je trouve rapidement un point commun avec Kranveltz : un amour immodéré de la bière.
Je partage néanmoins peu l'avis de Kranveltz sur le paladinat. Un petit extrait de notre échange vous permettra de visualiser la situation;
« Que la Lumière guide vos pas, ami Faizon.
-Ah; la Lumière; c'est ça; ce qui permet aux paladins de justifier leurs actes, quels qu'ils soient.
-Non, celle qui illumine nos jours, et nous permet d'accomplir la justice. »
Voilà en gros, la teneur de notre discussion de la soirée. Et lorsqu'un autre paladin, dont le nom est parti dans les vapeurs d'alcool, s';est joint à nous, défendant le droit divin des paladins, j'ai préféré enchaîner bière sur bière, pour ne plus entendre ces propos rétrogrades, et justifier un peu aux yeux des autres mes propos provocateurs.

Que l'on s'entende bien : le problème du paladin est qu'il est, dans sa grande majorité, borné. L'Ordre, la Lumière, la Justice. Ben voyons.
 
Du murloc
Ah; je m'élève, frais et dispo, bien imbibé d'alcool : une bonne journée s'annonce ! D'autant plus que je dois retrouver Dame Daemonia dans un camp de bûcherons à l'est de Goldshire. Je vais en profiter pour aller enquêter sur la disparition de deux gardes ; le marshall du village, Dunghan a apparemment besoin de jambes pour aller chercher ses deux soldats disparus. Vraisemblablement deux cadavres, mais je garde cela pour moi.

Après un voyage assez rapide; j'ai en effet choisi de suivre la route, pour éviter d'arriver à la nuit tombée; je retrouve Daemonia, qui est en train d'apprendre à coudre; j'ai récupéré quelques pièces de lin l'avant-veille sur les defias que j'ai abattus, je lui en fait cadeau : ça encombre mes poches et ça peut servir à quelqu'un d'autre, je ne vois pas trop de raison de garder cela pour moi.

Je remonte ensuite, tel un saumon fatigué, la rivière, jusqu'à rapidement trouver le premier garde : comme je m'en doutais, il ne reste qu'un tas de chairs sanguignolentes à moitié dévorées par les loups : sympathique vision que voilà; je jette un coup d'oeil aux alentours, mais le second corps n'y est pas; au sol,cependant, des traces de pattes palmées qui mènent à un village, peuplé de créatures amphibies, que les gens du crû appellent des "murlocs". Le murloc est une créature que je qualifierais de très amusante, puisqu'elle couine à chaque coup de masse ; je réalise donc un petit carnage personnel dans le village, et trouve les restes du second garde, à peine en meilleur état que ceux du premier. A côté de moi, une jolie voleuse est en train de rendre son déjeuner devant le spectacle des chairs en putréfaction couvertes de mouche. Spectacle qui me donne plutôt soif, à vrai dire...

Bon, c'est pas tout ça, mais je vais faire mon rapport, récolte ma récompense, rapidement dépensée en bière à l'auberge de Goldshire, et décide ensuite de partir pour la capitale des terres humaines : Stormwind. Il est bientôt 17 heures, je devrais pouvoir y être avant la tombée de la nuit...

Et encore une fois, je me suis engagé un peu vite. C'est ainsi que c'est avec des loups au cul que j"ai échoué dans une petite base militaire, que j'apprends située au sud de Stormwind... Je vais donc passer la nuit ici, et probablement rester une partie de la journée du lendemain, puisqu'un met de choix se propose à moi : un avis de recherche concernant un terrifiant gnoll, nommé Hogger... Le genre de bébé dont j'aime bien avoir un bout au petit déjeuner... enfin, aimais...

C'est adossé aux remparts de la tour, une bouteille de rhum à la main, que j'ai le plaisir de sombrer dans un sommeil rempli de rêves sanglants, et de mort bienvenue...
 
Où il est raconté un massacre de gnoll et la découverte d'une cité pas assez décadente à mon goût
Bon, c'est pas tout ça, mais je me sens bien à aller casser du gnoll ce matin, et ça tombe plutôt bien : alors que je me dirige vers le camp où rôderaient ces viles créatures, je tombe sur Daemonia, qui a elle aussi repéré l'avis de recherche, et s'intéresse à l'extermination de ces canins bipèdes que sont les gnolls. Bon, apparemment, il est question de récupérer l'âme des ennemis tombés au combat Enfin, tant qu'elle n'en a pas après la mienne, elle peut bien faire ce qu'elle souhaite.
L'extermination est rapide, violente et à sens unique. Daemonia, et le démon qu'elle s'est lié, sont diablement efficaces. Quant à moi, deux ou trois sorts de soins, quelques coups de masse, et ça roule tout seul. Même pas besoin de me fouler même pas question de prendre du plaisir là-dedans.
Une fois la tête de Hogger ramenée à qui de droit, je m'apprête à prendre congé de Dame Daemonia, quand elle m'arrête :
« Dites-moi, mon ami, que diriez-vous de faire partie d'une guilde ? Mes deux amis nains, vous vous rappelez ? Khoërdren et Kranveltz, ils sont en train de monter une guilde d'artisans. »
Je réfléchis un instant ça peut s'avérer intéressant avoir des contacts ici, des alliés, ça peut servir.
« Pourquoi pas, madame
-Eh bien, il y aura un point de rendez-vous dans quelques jours à Ironforge Je vous fais parvenir un pigeon voyageur pour vous tenir au courant.
-J'attends ce charmant volatile, alors »

Bon, cette fois, je prends mon petit barda, et me dirige vers Stormwind. Belle cité, je dois bien dire. Plutôt impressionnant, cet immense pont de pierre qui mène des portes de la ville au quartier marchand. Et en plus, des statues des grands héros du coin. Des statues pour les héros dont j'espère qu'ils sont morts ou en retraite au moins, ils ne risqueront pas de perdre leur statut statufié ici

Ouah ! Quartier marchand dès l'entrée dans la ville voilà des dirigeants qui savent traiter les touristes, où je ne m'y connais pas Je fais quelques pas, repère une boutique d'armes, et un centre d'accueil, juste à ma gauche Je m'y rends afin de récupérer une carte de la ville C'est plutôt bien organisé pour une aussi grande ville vieux quartier pas grand chose d'intéressant à priori quartier marchand j'y suis quartier nain certainement une forge là-bas, voilà qui est intéressant quartier des mages et parc bof pour le premier, le second devrait me permettre d'y emmener quelque donzelle pour la séduire plus facilement Et, tout en haut, le quartier de la cathédrale : une bonne petite ville de fanatiques religieux ? Faudra que j'aille y faire un tour quand même, je pourrais peut-être trouver un paladin à l'esprit ouvert Ouais, bon, j'ai dit une connerie, là

Alors taverne, taverne à côté de la banque et de la poste Une banque ça va me permettre de voyager plus léger, surtout que l'ouverture d'un compte n'est pas très onéreux Puis, enfin, la TAVERNE !!! Bon, pas besoin de vous faire un dessin, je me murge gentiment et sombre à nouveau dans un sommeil joyeusement comateux.
 
Où il est raconté un massacre de Defias (et) des paladines
Hmm c'est avec une bonne petite gueule de bois des familles que je me réveille délicieux ! Le programme d'aujourd'hui est chargé : je dois remplir ma fiasque de rhum, trouver une donzelle à séduire (ou une innocente à dévergonder, je prends aussi). Bon, avant tout, jeter un œil sur ce document que j'ai trouvé sur un defias que j'ai abattu l'autre jour. Un phylactère doit bien y avoir un parchemin dedans : bingo ! Oh ça sent le boulot à boucler, ça : un « collecteur » travaillant main dans la main avec les defias récupérerait l'or extrait des mines de la région le genre de truc qui peut intéresser le Marshall Dunghan à Goldshire

Bon, OK, on commence par ça mais c'est bien parce que la tenancière de l'auberge m'a fait un prix sur le litre de rhum.

Evidemment, je le sentais pas. Du coup, je n'ai pas été outre mesure surpris lorsque ce brave Dunghan, visiblement dépassé par les événements de la région, me demande de m'occuper de lui ramener l'anneau du « collecteur », afin de lui prouver qu'il a cessé de nuire. Enfin, c'est toujours plus pratique à transporter qu'une tête, non ?

Honnêtement, quand j'ai vu la planque de ce « collecteur », j'ai commencé à me poser quelques questions sur l'ampleur de cette organisation maléfique : une cabane au bout d'un champ de potirons ? Bon, j'ai moins rigolé quand je suis rentré dans la cabane et que je suis tombé nez à nez avec le susdit « collecteur », son garde du corps (2 mètres, 120 kilos de muscle, j'ai pesé les morceaux après le combat), et une mage. D'ailleurs, au propos des defias, je ressens à chaque fois que j'affronte un de leur membres féminins un regret certain : elle seraient bien mieux dans un lit à mes côtés que face à moi, l'arme à la main ; quel gâchis quand même !
Revenons à ma débandade, enfin, mon repli stratégique afin de les séparer et de les prendre un par un. Me planquant derrière un angle du bâtiment, en hauteur sur un tonneau afin de ne pas rater la tête, j'explose le crâne du gros guerrier avec ma masse (d'où les morceaux dont j'ai parlé au-dessus, même s'il n'y avait pas grand chose dans la tête) : plus que deux. L'avantage des mages, c'est que même s'ils peuvent faire très mal très vite, cela ne dure jamais très longtemps, et, surtout, un ou deux coups bien placés et ils sont hors combat. Je me retrouve donc face au terrifiant « collecteur ». Je me calme un peu, lance un sort de bouclier de protection afin de me replier et de pouvoir lancer quelques sorts de soins, avant de repartir à l'assaut. C'est au final pantelant et chancelant que je me fais un plaisir de récupérer la bague, et le doigt avec ; cela me fera un petit souvenir

Direction Goldshire. Remerciements de Dunghan (« Bravo, sans vous, » bla, bla, bla sauf que dans deux heures, ce « collecteur » aura un remplaçant je vous jure, au lieu de prendre le problème à sa base), et je décide de faire un saut à la forge, voir si je ne peux pas échanger mon immonde marteau contre quelque chose de plus pratique Mais je m'arrête, en apercevant deux jolies silhouettes féminines au bord de l'étang à quelques pas. J'en reconnais une, ces formes-là ne peuvent qu'appartenir à Dame Daemonia. Quand à l'autre, c'est un coupe à la garçonne et un petit gabarit musclé, en armure de mailles. Elle dégage aussi l'aura caractéristique de la paladine innocente ; et il n'y a rien que j'adore plus que briser les rêves de ce genre de brebis

Je m'approche donc, salue Dame Daemonia, et rentre dans le vif du sujet :
« Bonjour, jolie créature, à qui ai-je l'honneur ?
-Euh elle rougit vivement, avant de se reprendre, de me jauger du regard je me nomme Aarhune, messire, et je vous serais reconnaissante de montrer un peu plus de respect à l'ordre des paladins que je représente, comme chaque paladin qui parcourt ces terres. »
J'éclate de rire à cette évocation du paladinat
« Probablement, madame, probablement »
Daemonia m'interrompt, très probablement à bon escient:
« Et dites-moi, madame, que faites-vous dans cette région ?
-Je suis là pour retrouver quelques compagnons, avant de partir lutter contre nos ennemis »
La discussion tourne rapidement à un laïus inintéressant au possible sur les responsabilités des paladins. Je parviens cependant à obtenir de Dame Aarhune la promesse qu'elle me recontactera lorsqu'elle partira à l'aventure avec ses compagnons. Qui elle va affronter ? Je n'en sais strictement, et à vrai dire, je m'en moque royalement !

L'intervention d'un homme étrange met soudain un peu de piquant dans la discussion, et renforce mon intérêt envers cette charmante paladine Il nous dit s'appeler Jorian, et entame la conversation d'une manière plutôt particulière, demandant à chaque personne présente s'il la connaît. Il apparaît rapidement immédiat que le pauvre homme, outre avoir un physique somme toute passe-partout (grand et mince, des vêtements peu colorés, ce qui est plutôt logique vu la profession qu'il semble exercer), a quelques problèmes de mémoire immédiate mais aussi un peu moins
Et c'est là que Dame Aarhune me révèle son côté le plus charmant, disant à l'homme qu'il lui doit 10 pièces d'argent ! Petite paladine, ton côté obscur est plutôt prometteur Et même lorsque je la regarde et lui fais un petit clin d'œil, lui chuchotant un « mademoiselle, vous n'avez pas honte ? » elle me fait signe de me taire !
Petite diablesse, vivement que je vous revoie !
 
Où il est raconté comment croiser des golems peut mener à la cueillette de bien jolies fleurs
Dame Daemonia m'a parlé d'une région qui pourrait s'avérer intéressante à visiter : le Westfall. Ca tombe bien, je ne savais pas quoi faire de ma journée (à part boire et cuver, mais j'ai envie de voir le soleil un peu aujourd'huiça doit être la fatigue). Je traverse donc le pont qui mène dans le Westfall et je découvre un endroit assez déprimant : région agricole qui a dû être florissante, cela a bien changé : les champs sont brûlés par le soleil et le manque d'entretien, des sortes de golem avec des chapeaux de paille courent dans ceux-ci, attaquant les malheureux qui passeraient par là : une forme d'épouvantails de luxe qui ont dû se retourner contre leur créateur. Sur le bord de la route, un couple de paysans avec leur vieux percheron. Je m'approche d'eux, et ai à peine le temps de les saluer que l'homme se jette à mes pieds et me demande de les aider, bientôt seconder par son épouse : il me demande d'aller récupérer de l'avoine pour leur cheval et de retrouver sa montre qu'il a oubliée dans sa ferme, maintenant aux mains des Defias. Je ne vais pas dire que cela m'enchante de faire le coursier pour le premier bouseux qui passe, mais l'évocation, à nouveau, de cette bande, les Defias, me pousse à aller jeter un œil dans tout cela.

En chemin, je rencontre un autre paysan, qui me demande si je peux le débarrasser des golems des moissons qui envahissent son champ : l'homme me dit s'appeler Saldean, et, lui au moins, garde sa dignité ; tuer des golems est de plus plus amusant que de récolter de l'avoine, j'accepte donc de l'aider
Et je me dis rapidement que je devrais faire de même avant de me retrouver au cimetière : entre les golems qui frappent comme des mules et les Defias comme des golems, je sens venir ma fin rapide. Me repliant derrière un rocher me cachant à la vue de mes adversaires, je repère les environs d'un regard circulaire, et découvre une vision enchanteresse et qui pourrait qui plus est s'avérer très utile : une charmante jeune femme, vêtue d'une armure qui en révèle assez pour que mon sang ne fasse qu'un tour, et que je me dise que j'aimerais bien passer ma main dans sa chevelure argentée avant trop longtemps Je m'approche donc d'elle, accroche ses grands yeux bleus de mon regard magnétique et alcoolisé, et jette, d'un ton aussi charmeur que possible :
« Bonsoir (et oui, la nuit tombait déjà) jolie damoiselle, je me présente Faizon Volaris, tueur de golems, mais qui ne serait pas contre un petit coup de main présentement »
La jeune femme me regarde, et j'en profite pour l'examiner de plus prêt : elle doit avoir une petite trentaine, et présente tous les atours de la femme avec laquelle j'aime partager un peu de temps J'apprécie tout particulièrement le soin avec lequel elle a créé du dénudé dans son armure : étudié afin d'apporter une touche sensuelle, mais tout en veillant à ne pas perdre d'efficacité en combat
« Eh bien, messire, je me nomme Fleurdelys et cela serait avec grand plaisir que je vous accompagnerai dans votre bataille
-Après notre victoire, certaine maintenant que nous sommes deux, que diriez-vous d'aller partager une chope avec moi, dans une auberge et de nous découvrir mutuellement ? enchaînai-je en faisant ma fameuse combinaison ‘sourire qui révèle la fossette au milieu de la barbe de trois jours et froncement du sourcil droit'.
-Messire, vous êtes un charmant homme mais je me dois de vous avertir que je ne suis pas femme à accepter une telle proposition aussi rapidement mais que vous soyez rassuré que je pourrais très bien l'accepter lors de nos prochaines rencontres. » Un petit clin d'œil de la dame conclut sa phrase, tandis que je souris intérieurement : j'aurais de quoi rêvasser ce soir tout en vidant mon tonneau de bière !

Nous partons donc, la fleur (sans mauvais jeu de mots) au bout de l'épée (enfin, de l'immonde masse à deux mains dont je n'ai pas encore trouvé la remplaçante), bouter du golem et aussi un peu de Defias au passage ! Nous croisons la route d'une autre combattante, un dénommé Caitlan, qui nous invite, sur ordre d'un dénommé Gryan Stoutmantle, à abattre le maximum de Defias possible. Il faudra que j'aille voir cet homme, qui se trouve apparemment dans des collines, plus au sud Toujours est-il que c'est couvert de sang et de sueur, mélange qui sied terriblement bien à la belle Fleurdelys, que nous achevons notre soirée, avant de nous promettre de nous revoir

Et comme la veille, c'est avec ces quelques mots que je m'effondre dans une auberge à Stormwind, ma chope à la main :
Petite diablesse, vivement que je vous revoie !
 
Où il est raconté qu'un sens de l'orientation déficient peut amener à visiter des endroits peu recommandables
Ouch phew mal au crâne ce matin Ah ? Il doit plutôt être dans les 16 heures, d'après la position du soleil Je suis où, là ? Alors il fait agréablement chaud mais humide humide ? et chaud ? Je lève les yeux, réalise d'un coup que je suis pris pour cible par un sanglier, qui doit me confondre avec le buisson dans lequel il urine Diantre Sanglier à dîner ce soir alors. Désolé mon gros, mais je dois bien manger, ça aide à encaisser l'alcool
Couvert d'urine et des entrailles de sanglier : au final, la journée ne pouvais pas commencer tellement mieux, si ? Bon, bon, bon temps de déterminer où je suis D'après ce que je vois autour de moi, c'est-à-dire champs dévastés et defias tapant sur des golems tapant sur des paysans, je dois être dans le Westfall Sympathique petit vin qu'ils font dans le coin. Il va vraiment falloir que je veille à nettoyer leurs vignobles de toute créature qui cherche à les empêcher de faire pousser quoi que ce soit. Priver le monde d'une telle merveille est définitivement un crime grave !
Bon il est temps d'aller boir ? Un pigeon tourne dans le ciel au dessus de moi C'est bon le pigeon Ah Dommage, c'est un voyageur Oh, ça sent le message pour moi, en effet. La bête se pose donc sur mon épaule (au passage, ami pigeon, si jamais tu chies dessus, tu finis en broche), et je détache le message attaché à sa patte, essayant de ne pas l'arracher au passage
« Cher ami, comme je vous l'avais dit, je vous préviens de mon départ, avec quelques compagnons, en terre mort-vivante pour éradiquer ces créatures diaboliques. Rendez-vous à Ironforge à 18h30. Dame Aarhune »
Ah Voilà une bonne nouvelle Bon, les morts-vivants, je dirais que je m'en moque plutôt. Je n'en ai pas encore rencontré, mais j'ai entendu diverses histoires à leur sujet, certains auraient conservé leur âme Et tel que je visualise les fanatiques du crû, qu'ils aient une âme ou non, ça ne changera rien pour eux Enfin, reste que cela me donnera l'occasion de voir dame Aarhune d'encore plus près toujours prêt pour toujours plus près !

Ironforge ? C'est un nom nain ça De capitale probablement. Allez, je sors ma carte Bon, le plus simple sera de passer par la ville de Lakeshire, et de couper par les Steppes Ardentes au-dessus. Longue route, mais je devrais arriver à l'heure En route, Faizon, pense à la jolie paladine, ça aide à avancer !!!

Ouais bah même pour une jolie paladine, ça fait un peu beaucoup ça des araignées grosses comme un cheval (et plutôt un percheron qu'un étalon racé, qui plus est), des gnolls et des orcs qui doivent en bouffer des dizaines au petit déjeuner (au choix, araignées / cheval / aventurier). Bon il doit quand même y avoir une route plus rapide pour arriver à la capitale naine Ce n'est pas possible que deux villes aussi importantes ne soient pas plus accessibles ! Après un vaillant repli stratégique vers Lakeshire, poursuivi par une horde mélangée d'araignées, de gnolls, d'orcs et de je ne sais quoi (et pourquoi diantre ne s'entretuent-ils pas plutôt que d'en avoir à mes fesses ? L'odeur d'alcool, peut-être ?), que les gardes de la ville ont la politesse d'intercepter pour moi, je décide de demander ma route à Lakeshire où l'on m'apprend, regard méprisant au passage, qu'il existe un transport souterrain reliant Stormwind et Ironforge pays de merde heureusement que leur vin est bon et que j'ai envie de retrouver cette jolie paladine et de goûter la bière naine

Donc retour à la case départ Stormwind. Un brave passant, sous la menace de mon haleine provoquant un état d'ébriété immédiat, m'indique ce qu'il appelle le ‘tramway des profondeurs'. Encore une invention naine cette bêtise Quartier des nains, et je me retrouve rapidement dans une petite navette avançant à toute allure oh je dois être sous l'eau je n'ose imaginer ce qu'il pourrait se passer si la vitre lâchait ça pourrait être amusant, en même temps il faudra que je demande à un artificier nain s'il est possible d'essayer Mouais, en même temps, l'évacuation compliquerait le tout et la reconstruction, je n'en parle pas Mauvaise idée Il faut que je boive, besoin de retrouver mes esprits

Ah ! Arrivé à Ironforge. Un messager m'accueille à la sortie du tramway pour me remettre un mot de Dame Aarhune, qui m'apprend qu'elle est partie avec ses compagnons vers le nord. En route ! Je devrais pouvoir les rattraper ! En même temps, cela fait vingt minutes que je cherche la sortie de cette satanée ville naine La forge est belle, c'est déjà ça de pris

Bon je suis dehors, il fait froid Normal, c'est les montagnes, malheureux, le froid désembrûme mon esprit. Heureusement que j'ai pris six outres de bière naine avant de quitter la ville, cela devrait m'aider à tenir le coup !
En route !

Joli, ces souterrains nains

Triste région, que ces marécages toujours au nord Evitons les crocodiles, ils ont l'air gros, très gros Oh la pauvre chèvre

Ah là, je crois, ma chère paladine, que je ne vais pas vous rejoindre Apparemment, pour les prédateurs du coin, je suis une pauvre chèvre Et ce ne sont pas tant les gros prédateurs qui sont dangereux que les plus arachnides pas très grosses comme mon torse, à peu près, mais agiles, fourbes, acharnées, fortement empoisonnées Il y a un refuge au nord vais-je parvenir à l'atteindre Ah pas tout de suite, apparemment un nid 12346 ?7 encore ? une douzaine Bon, je serai mort en poursuivant une femme et en profitant d'une bière naine, que demander de plus !

Mon salut s'avèrera être un pigeon voyageur que je parviens à intercepter et à rediriger à coup de menace de le faire rôtir sur le champ Alors trouver un allié Dame Daemonia ! Rapidement, j'obtiens une réponse, elle vient me chercher avec messire Kranveltz pour m'escorter jusqu'au Refuge

Les vingt minutes qui suivent ont été trépidantes je n'aurais jamais cru gâcher de la bière pour enflammer une araignée géante et tenir les autres en respect jusqu'à l'arrivée des renforts Après coup, je me demande quand même si je n'aurais pas mieux fait de la boire
 
Où il est raconté... pas grand-chose, en fait
Il faut bien se remettre d'une journée comme celle d'hier et rien ne vaut d'écumer les tavernes pour se récupérer Jolies servantes, bonne bière, l'idéal à mon sens pour passer un excellent moment Surtout au moment où l'ivresse prend le pas sur tout le reste que la seule chose à laquelle il s'agit de penser est 1)où est ma bière 2)où est cette jolie servante sur laquelle j'ai failli vomir, afin que je puisse aller m'excuser de manière intime 3) 3 ?
 
Où tout commence quand des abdominaux sauvent d'un bain de lave, et des conséquences de cet acte
Bon une belle journée s'annonce : gueule de bois et odeur de la fumée d'une forge, sans compter une chaleur étouffante qui me fait me liquéfier Ouvrant les yeux, je découvre un océan de lave quelques mètres en dessous de moi, tandis qu'une barre de métal me défonce le dos Me servant de ce qu'il me reste de muscles abdominaux, je me redresse, bascule par-dessus la rambarde, et évite une fin qui me laisserait de marbre mouais, de cendres plutôt. Un rapide coup d'œil me fait reconnaître l'endroit : la forge d'Ironforge, le cœur de la cité Une mécontente (ou un patron de taverne de mauvais poil) a dû me laisser là, espérant que je basculerais dans le vide et irais aider au réchauffement de la cité désolé, c'est pas pour aujourd'hui que je compte mourir autrement qu'imbibé d'alcool et dans les bras d'une jolie femme !
Alors, récapitulons un peu car, mon voyage de l'avant-veille m'a fait rencontrer quelques personnages haut en couleur Un vieux héros nain, un montagnard nommé Stormpike nain jusqu'au bout de la barbe à un point tel qu'il avait failli me retarder dans ma route en me proposant de sa bibine démoniaque maison bon je suis parti avec une bouteille apparemment, c'est aussi utile pour boire que pour décaper une épée Cool Le brave nain est un fervent admirateur d'un talentueux forgeron de Stormwind, il m'a donc demandé d'aller le rencontrer de sa part si je suis de bon poil, je lui ramènerai un souvenir !
J'ai découvert également des engins de siège qui m'ont tout l'air aussi dangereux qu'à double-tranchant : des machines alliant forge naine et maîtrise de la technologie gnome On connaît mon intérêt pour la philosophie gnome, je suis moins confiant en leurs inventions, qui ont une joyeuse tendance à péter à la gueule de leur utilisateur enfin, si ça les amuse de s'entretuer avant même d'avoir engagé l'ennemi, ils font ce qu'ils veulent, c'est pas moi que ça va déranger
Il faudrait peut-être vendre ça à des organisations de paladins ça aiderait à faire le ménage, avec tous ses imbéciles qui ne verraient que la capacité destructrice et partiraient à l'assaut, prêts à mourir en faisant exploser les machines pour faire le maximum de victimes Enfin




Bon j'ai la gorge sèche allez, une petite gâterie n'a jamais fait de mal à personne : une gorgée de bibine démoniaque du père Stormpike et ça repart !

Belle cité que cette cité naine on se demande un peu comment autre chose que des nains et des mecs comme moi peuvent y survivre, tant l'endroit est enfumé, bruyant et souterrain, mais il y a une affluence constante Peut-être bien que là une foule plus importante. Je m'approche, pour entendre des cris en surgir.
« 40 pièces d'or à ma droite ! Qui dit mieux ! 42 pour le p'tite elfe aux cheveux courts 123 adjugé à la demoiselle ! »
Je comprends mieux la raison de la présence d'autant de personnes en l'endroit : un immense hall destiné à des ventes aux enchères tournant 24/24 D'après ce que j'apprends en interrogeant une riche donzelle qui n'est plus de première fraîcheur, malheureusement, tous les habitants de « L'Alliance » viennent déposer des objets ici. Triste révélateur du fonctionnement de l'économie de ce monde, si vous voulez mon avis

Alors que je sors du bâtiment, je me retrouve avec une feuille dans la main, donnée par un des nombreux gamins à la sortie de l'endroit Je jette un œil distrait sur le document cela va peut-être être plus intéressant qu'une simple publicité sur les prochains grands rendez-vous aux enchères, puisqu'un petit calendrier a été imprimé au dos du document Un point de repère qui va s'avérer intéressant, à mon sens Je découvre donc, après m'être renseigné auprès d'une jolie jeune femme (facile dans une cité aussi peuplée), que nous sommes aujourd'hui le Jour 9 de la décade du Panda, dans la lune de la force, dans l'ère du renouveau Et je trouvais que c'était compliqué à compter par chez moi !
 
Où il est rencontré deux charmantes créatures, et un chevalier protecteur superflu
Bonne journée aujourd'hui j'ai recroisé la séduisante Fleurdelys (si, si, 33 ans, mais 18 dans la tête, et un corps qui est la juste balance entre les deux âges), avec laquelle je pense qu'il ne va pas falloir trop forcer pour avancer d'un ou deux crans dans notre relation
Dans la foulée, lors d'un massacre de Defias dans une petite ville dont le nom échappe à ma plume (et le litre de rhum avalé n'arrange rien, je pense), je repère un duo de damoiselles qui ont un double avantage à mon sens : déjà, elles sont deux ensuite, elles sont jolies, très même dans deux styles différents une mage et une paladine à priori enfin, elles sont, j'en mettrais ma main à couper, jumelles euh ça fait un triple avantage, ça
Les suivant jusqu'à la Colline des Sentinelles, j'en aborde rapidement une, dénommée Alissandre qui me rembarre violemment Diantre allons voir l'autre jumelle, peut-être que cela marchera mieux oh je tombe bien, elle vient d'enfiler une paire de jambières révélant des jambes magnifiques je ne peux laisser passer cela
« Dame quelle jambe magnifiques, je dois vous l'avouer
-Messire, me répond-elle, outrée (faussement, je l'espère), quelle franchise
-Oui, je me dois de l'avouer vous êtes aussi séduisante que votre sœur, mais j'espère que vous accepterez d'aller prendre un verre avec moi en cette belle soirée
-Si vous voulez mon avis, ce n'est pas en parlant de la manière dont vous avez essayé de séduire ma sœur que je vais répondre à vos attentes
-Vous m'en voyez fort désolé et pourtant, je souris, un sourire peut-être un peu trop carnassier, soyez assurée que je ne pense qu'à vous en cet instant il ne faut pas s'attacher à ses échecs, mais bien plutôt à notre avenir. »
L'intervention d'un troisième larron, un pffiou paladin coupe malheureusement court dans ce que j'estimais être une approche intéressante
« Un problème, Arlissane ?
-Non, Stern, tout va bien, ce paladin (ça se voit encore sur ma tronche ces conneries de paladinat ? mouais, les symboles religieux, ça ne doit pas aider et les sorts non plus que ne puis-je me débarrasser de tout cela)
-Faizon Faizon Volaris
-Donc, messire Faizon se contentait de me donner son avis sur ma plastique
-Que je trouve fort séduisante, dame Arlissane
- oui, enfin donc, nous avions fini, mon frère »
Le frère n'a pas la grâce des jumelles, mais tout d'un protecteur loyal ouais on verra plus tard pour la suite
« Dame je reste à votre disposition appelez Faizon, et j'accourrai à votre secours dans l'instant » (ça fait toujours son effet ça).
 
Décade du Gorille [7]
Où il est raconté comment un paladin peut être tenace, et qu'un bon paladin est bien souvent plus mort que vif
Bon, j'avais pas prévu de raconter cela mais faut bien parler de trucs un peu marrant, quand même
Donc, alors que j'étais de passage dans la cathédrale, suivant une jeune femme aux formes charmantes, et qui finit bien mieux que moi vis-à-vis de l'endroit (pauvre démoniste qui s'est fait mettre dehors manu militari lorsqu'elle a invoqué sa succube je trouvais plutôt l'idée sympa, un peu d'animation et de sensualité pour ces pauvres prêtres, ça leur ferait sans doute pas de mal), je commets l'erreur de répondre au salut, un signe de tête tout bête, mais dans ces cas-là, vaudrait mieux se la faire couper, d'un homme, qui se présente comme étant un paladin dénommé Duthorian Rall

Le bonhomme, un bon vieux paladin à l'ancienne mais pas assez à mon goût me saute donc dessus, commençant à me raconter des histoires sans queue ni tête de Tome de Divinité, une mission que je dois accomplir pour lui afin de prouver ma patience, ma bravoure et ma compassion Je n'ai d'autre choix que d'accepter de faire ce qu'il me demande, au moins, il la fermera, comme ça
Youpi ! Je dois aider quelqu'un de façon désintéressée bon, trouvons vite fait une petite vieille qui transporte son sac de provisions, ça devrait suffire ou plutôt une jolie damoiselle en détresse c'est intéressé, certes, mais pas comme ce vieux Duth l'entendait, j'en suis sûr ! C'est clairement le genre de choses pour lesquels il est sourd, d'ailleurs

Enfin, après une bonne heure à tourner en rond dans les rues de Stormwind et à ignorer les petites vieilles (mais il y en a combien dans cette ville de petites vieilles moches et ridées !?), je tombe enfin sur une jolie créature, yeux bleus, beau bronzée et longs cheveux châtains Stephanie Turner vous dites ? Besoin d'aide ? Bien sûr ! Ce n'est que lorsque j'apprends qu'elle est mariée que je me dis que les petites vieilles, c'est pas si mal elles sont souvent veuves

Retournons voir le pépère Rall, sinon, il va me lâcher des hordes de paladins au cul pour être sûr que j'ai aidé une personne de façon désintéressée, etc, etc, Oh finalement, la horde de paladins, c'est peut-être pas si mal il me demande d'aller voir un nain à deux pas de lui il pourrait pas se déplacer ? Enfin quoi ? Aller au lac Stonecairn et me servir d'un Symbole de Vie pour ressusciter un mec tombé par là ok, ok, j'y vais mais vous me lâcher après ça, promis ?

Cool, des Defias à ne plus savoir qu'en faire j'adore croiser des Defias, leurs membres féminins sont tellement jolies quel dommage qu'elle ne me laissent pas le temps de leur proposer un dîner on pourrait s'arranger, non ? Bon, et évidemment, ce corps est au milieu de l'île, au milieu du camp des Defias bon, un peu de stratégie un leurre, je récupère le corps et je file ni vu ni connu enfin, là, c'est plutôt poursuivi par une cinquantaine de Defias armés et furieux, les flèches et les sorts volant à mes oreilles l'armure de mailles est à déconseiller lors de toute mission d'infiltration, Faizon ! Tu devrais t'en souvenir avec le temps Réprimant un haut-le-cœur à l'idée d'invoquer un pouvoir divin, je crée un bouclier protecteur autour de moi-même et donc, heureusement, du corps qui est entre mes bras parce que retirer les flèches, c'est long et chiant à souhait

Bon, retour à Stormwind je relève le cadavre bravo Faizon, tu es le plus fort Faizon elles sont où mes fans en furie ? Faut que j'aille boire, moi j'apprends d'un oreille peu attentive, le regard fixé sur le dos étonnamment dénudée d'une jolie prêtresse, que la confrérie Defias a infiltré Elwynn bon j'ai encore deux heures devant moi avant mon rendez-vous avec Metellia finalement, je me demande si je n'aurais pas dû laisser tomber l'idée du bouclier protecteur un peu plus tôt
 
Où il est raconté que le manque d'alcool peut mener aux pires extrêmités, même à un âge qui est le mien; (ou) comment passer une soirée telle qu'on préférerait l'éviter
Faizon quel idiot tu n'aurais quelle idée tu aurais dû t'en douter Tout avait pourtant bien commencé en début de soirée Elle était là, toute mignonne, sur la place, les yeux lumineux, vêtue d'une robe blanche et simple, à m'attendre Quelques phrases bien tournées, sur la manière dont ses bracelets s'accordent à ses yeux, combien elle est charmante ce soir et je la fais me suivre dans l'auberge de la place un petit massage des épaules, elle est troublée, un deuxième verre mais c'est là où ça commence à partir mauvais et j'aurais dû m'en douter elle ne boit pas d'alcool bon, je bois, elle se rabat sur de l'eau
Bon
« Dame Metellia que diriez-vous d'aller nous balader un peu en ville
-Pourquoi pas messire, je ne serai pas contre, en effet » Elle me jette un petit regard plein de tendresse Faizon tu y es presque, mon ami !
Nous commençons donc à marcher, au hasard, dans les rues de Stormwind. J'apprends quelques petites choses d'elle son nom de famille est Elensar, elle a 19 ans et est prêtresse, par vocation elle a une sœur, dénommée Khira. Nos pas nous mènent sur les marches de la cathédrale je réprime un petit rire sarcastique, tandis que Metellia se fait héler par une jeune femme qu'il me semble avoir déjà vue ah oui ! Caitlan dans le Westfall
« Metellia comment vas-tu ? Tu viens te recueillir ? Oh je vous connais non ?
-Oui, dame je me nomme Faizon nous nous sommes rencontrés une après-midi, il y a quelques jours, dans le Westfall
-Oh, commence Metellia, et que faites-vous donc de vos journées Faizon ?
-Eh bien en dehors de boire et de passer un peu de bon temps » Caitlan me regarde, attentive, tandis que Metellia fronce les sourcils « J'abats des nuisibles à droite et à gauche
-Messire, enchaîne aussitôt la paladine, vous savez pourtant que notre ordre nécessite un minimum de sobriété une sobriété totale, même
-Oh notre ordre et à part ça nous faisons quoi des fanatiques qui ne pensent qu'à massacrer leurs adversaires, et à ces pseudo-paladins qui se targuent de pouvoir agir comme ils le souhaitent au nom de la Lumière, ou de je ne sais quelle bêtise du même genre
-Vous vous rendez compte de la façon dont vous parlez de l'ordre dont vous faites partie » J'ai droit à un regard furieux elle est assez mignonne avec ce regard, je dois l'avouer mais bon ce soir la petite Metellia reste mon seul but, et un but charmant, avec son regard inquiet devant la tournure de la conversation
« Oui, très bien la Lumière n'est qu'un ramassis de tromperies si je pouvais laisser tout cela derrière moi, je ne m'en plaindrais pas enfin, si vous voulez nous excuser » Je prends Metellia par la taille, juste de façon à la remettre en marche, évitant de prolonger le contact et d'effaroucher la damoiselle
Nous reprenons notre route, pour une fois qu'une étendu de verdure va s'avérer utile, je vais l'emmener au parc ça me paraît une bonne idée les jolies jeunes filles innocentes et naïves aiment bien les parcs Faizon, tu as la main, ne la perds pas !

Faizon ne pas perdre la main, c'est tout le contraire de ce que tu viens de faire Mais qu'est-ce qu'il t'a pris ! Tout se passait bien au parc j'amène la discussion sur la famille de Metellia assez rapidement
« Venez vous allonger près de moi, et me parler de votre famille en contemplant les étoiles » Nous sommes au pied d'un bosquet d'arbres, l'endroit est tranquille, le ciel dégagé la demoiselle est jolie au clair de lune, sa pâleur lui donnant une grâce éthérée (Faizon tais-toi)
Elle n'hésite pas, confiante à souhait (quelle fraîcheur non)
« Donc j'ai une sœur, elle s'appelle Khira c'est ma grande sœur
-Et vous êtes proches toutes les deux
-Quant on était petites je » Metellia me fait un sourire (oh quel douceur non tu ne peux pas Faizon, tu n'as pas le droit tu ne peux pas), tire la langue, malicieuse. « Je passais mon temps à faire des caprices et elle cédait toujours je savais comment m'y prendre je lui faisais de tous petits yeux elle craquait à chaque fois
-Et vous comptez m'attendrir de la même façon ? »
Metellia penche la tête, me regarde, gênée et amusée à la fois (c'est dans la poche Faizon ! Non pas elle pourquoi pas elle ? elle est comme les autres tu en est sûr ? oui non ?), et me sourit, avant de reprendre basculant sur un autre sujet
« Enfin Khira elle est forte elle elle m'a toujours protégée moi, je ne suis qu'une prêtresse
-Metellia, vous vous trompez vous êtes prêtresse, vous soignez et soutenez Khira en combat, non ? » Elle me sourit, hausse les épaules ‘oui, et ?'. « Et, donc vous veillez l'une sur l'autre elle a besoin de vous comme vous d'elle (hésitation de Metellia qui opine du chef, je continue tu es dans la bonne direction Faizon ça va la faire craquer de se dire qu'elle est utile à sa sœur quoi ? tu le penses vraiment ? Faizon qu'est-ce que tu es en train de faire, là ? Faizon ?) et en général c'est plutôt la personne qui aide qui veille sur l'autre donc, vous veillez bel et bien sur votre sœur
-Oh, je n'avais jamais vu les choses sous cet angle » Elle a l'air enchantée par mes paroles, me sourit, à nouveau un sourire franc (et tellement adorable Faizon non tu ne peux pas mais ce n'est pas genre de jeune femme que je dois non si ?)
« Mais vous avez raison », reprend-elle, toujours souriante Nous nous sommes assis, l'un en face de l'autre, la lune éclaire son visage allez Faizon, c'est le moment tu n'as pas trop bu tu n'empestes pas l'alcool, ce n'est pas le genre de jeune fille à aimer cela, tu as bien joué là ! Seulement quatre litres de bière dans la journée, je m'embrasserais si je le pouvais
Non je je ne peux pas elle est
« Désolé Metellia désolé »
« Messire Faizon ! Attendez, attendez »
Désolé
Et merde saloperies de ponts !!!! Je suis trempé maintenant ! Ca m'apprendra à courir en réfléchissant et sans avoir bu
Et c'est lors de soirs comme ceux-ci que l'on rencontre de nouveaux amis surtout lorsqu'ils sont tout verts, d'ailleurs Heureuse découverte, que celle d'un saurien géant dans les canaux de la ville surtout que l'animal semble avoir eu un coup de foudre pour moi à moins qu'il n'ait pas tellement apprécié que je lui atterrisse dessus après mon plongeon forcé En tout cas, j'ai le bonheur de constater que mon haleine avinée n'est peut-être pas si insupportable que cela, comparé à celle d'un saurien dont l'alimentation de base doit se résumer à quelques rats malheureux et aventuriers de passage un peu mon genre quoi La bête est grosse, sa gueule profonde, dans ces cas-là, la règle de base est simple : battre en retraite !

Sortant de l'eau, je tombe, la soirée va en s'arrangeant, c'est royal, sur dame Daemonia, qui m'informe que Khoërdren, le chef de la Confrérie, veut me voir ce soir même à la bibliothèque du château royal de Stormwind. Comme si je n'avais que cela à faire en même temps, c'est bien moi qui suis allé signé la Charte de la Confrérie de l'Equité, hier au soir, à la capitale elfe Darnassus trajet intéressant voyage en bateau plaisant mais enfin, ce qui est fait est fait, en chemin Faizon !

« Au fait, dame Daemonia, je serais vous, j'essaierai d'éviter les canaux de la cité les crocodiles y sont fort gourmands à mon sens »

Nous voilà dans la bibliothèque, Khoëdren nous a réunis, Daemonia, Nayel et moi-même pour un instant Une silhouette ? Je me lève, bondis derrière un mur de livres, pour entr'apercevoir une silhouette blanche et féminine s'enfuir rapidement elle m'aurait suivi (c'est tellement attend non tu lui as déjà assez fait de enfin) ?

J'écoute d'une oreille inattentive, mais avec la fameuse technique de l'acquiescement régulier, ce que nous raconte Khoërdren. Apparemment, Daemonia est promue trésorière, Nayel cartographe, et moi-même barde !? Je réprime un éclat de rire qui serait assez malvenue, à peine vingt-quatre heures après avoir validé ma présence dans la guilde enfin je pourrai leur écrire ce qu'ils veulent, tant qu'ils me laissent boire tout mon saoul et qu'ils payent bien

Allez, direction l'auberge : une bonne pinte (bon, d'accord, un bon tonneau) et cela ira mieux ! Je passe devant la taverne du vieux quartier, déjà de quoi entamer de plaisante manière une soirée qui aurait dû continuer de plus plaisante façon à mon sens et j'arrive donc dans un état nettement meilleur sur la place de Stormwind !

Oh la soirée prenait pourtant une tournure intéressante mais Metellia qui monte les marches quatre à quatre à mon arrivée avec un homme encore un paladin qui exhibe fièrement son appartenance dommage que je n'aie assez bu pour pouvoir lui vomir dessus
L'homme avance jusqu'à moi, souriant, il me tend la main, que je regarde d'un œil torve et hésitant il se ravise, et prend la parole, amical (enfin aussi amical que l'on puisse être face à un homme tel que moi un ivrogne qui a fait souffrir une amie elle l'a bien cherché non ? non Faizon non) :
« Messire Faizon, si tel est bien votre nom, je me présente : Thibault, paladin de la lumière au service de l'ordre de Raziel (allez, mon gars, dépêche-toi, un lit et un tonneau de bière, dans le désordre, m'attendent). Je suis un proche de Metellia » Il semble hésiter, puis reprend « C'est une jeune femme adorable, un peu tête brûlée » Il s'arrête sur ces mots, me regardant droit dans les yeux fils de pute

Je m'oriente vers les marches ; pour croiser Metellia, les yeux rougis, quelques larmes sèches sur les joues (cela rend son beau visage tellement triste)
« Dame je suis désolé » Les mots m'échappent presque qu'ai-je fait ? Elle ne méritait pas cela.
« Messire, je dois au contraire vous remercier de m'avoir enseigné ma première leçon de vie » Son ton est dur, sa voix cassante, mais un léger trémolo dans la voix permet de comprendre combien je l'ai fait souffrir Comment voulez-vous croiser son regard même si je ne voyais pas double en cet instant, je ne pourrais la regarder en face
« Je suis bien trop naïve
- Ne dites pas cela, dame je suis le seul fautif
-Si on est doué d'un peu de sagesse, on n'écoute pas comme je l'ai fait les flatteries d'un inconnu
-Dame je ne peux que vous exprimer tout mon regret je ne souhaitais pas vous faire souffrir comme je l'ai fait ce soir Pourrais-je vous revoir pour vous Demain ? » Qu'est-ce que tu racontes Faizon ! Sors de sa vie laisse-la vivre heureuse ne va pas la briser tu ne pourras de toute façon
Elle fronce les sourcils, pendant que je monte les marches, m'avançant vers un lit qui me paraît parfait pour m'effondrer Derrière moi, trois mots qui me font frémir
« Demain, peut-être »
 
Où il est réfléchi sur les règles de ce monde, et où, accessoirement, une bouffée de culpabilité intervient au mauvais moment
Jour 3 de la Décade du Gorille, en nuit cette fois, tardivement (du coup, c'est plus le 4 au matin, en fait)

Bon Définitivement, c'est pas ta semaine Faizon. Franchement, c'est quand on voit ce genre de choses qu'on ne peut plus douter. Ce n'est pas tant une question de loi disant que tout va s'enchaîner pour le plus mal quand ça commence. Même si ce n'est pas faux. Ce n'est pas tant une question de se dire qu'une rencontre va en entraîner une autre, qui va encore compliquer le tout. Même si ce n'est pas faux non plus. Ce n'est pas tant une question de se dire qu'une fois que les dieux ont décidé de se bouger le cul pour vous foutre dans la merde, ils préfèrent s'arrêter une fois que vous y êtes profondément enfoncé quand ils s'arrêtent en fait. Même si c'est encore moins faux que les deux assertions suscitées. Non, c'est plus simple que cela : quand on boit, on ne s'arrête pas pour draguer la pucelle. Sinon, c'est là que les emmerdes arrivent.

Bon, pourtant, cette journée avait plutôt bien commencé. Levé à 8 heures, la tête bien dans le cul comme il faut, le cerveau dans des limbes alcooliques parfaites, du genre de celles qui me laissaient à peine me souvenir de ma terrible rencontre de la veille. Quelle rencontre ? Aurais-je même pu dire à quiconque m'aurait parlé de la rencontre d'hier, alors que j'errai dans les rues de Stormwind, le soleil couchant faisant chauffer ma cotte de mailles renfermant suffisamment de formes de vie animales pour intéresser tout mage passionné de science qui se respecterait.

Pffiou j'ai dit passionné pas passionnée Enfin quand on n'est pas en train de cuver ou de boire pour pouvoir cuver et qu'on se balade en ville à la place, il ne faut pas s'étonner de faire des rencontres, mon petit père. Heureuse rencontre alors (ben voyons). Dame Callirhoé, fraîche et radieuse, un contraste saisissant avec ma carcasse alcoolisée et fatiguée. « Oh, messire, quelle joie de vous revoir !
-Dame Callirhoé (chassez le naturel, il revient au pas fatigué, mais il revient quand même, je me redresse et lui jette mon sourire le moins aviné), la joie est réciproque. Avez-vous reçu mon courrier ? (j'avais eu la bonne idée de faire parvenir une rose à la pétillante mage après coup, je me dis qu'elle était pas forcément si bonne que cela)
-Tout à fait Et avez-vous reçu ma réponse en retour ?
-En effet et elle a touché mon cœur. (c'était un joli message, vibrant de bons sentiments, tout ce qu'il ne me faut pas en ce moment, en fait)
-Je suis bien contente de vous voir à nouveau !
-Et quelles sont les nouvelles, dame ?
-Eh bien, j'ai eu le plaisir de goûter à la bière naine bien que n'étant qu'une faible amatrice d'alcool, j'ai plutôt apprécié l'expérience
-Ah la bière naine, un vrai régal, reconnaissons-le.
-Et vous ?
-Oh j'ai beaucoup voyagé ces derniers temps j'ai déc je me suis rendu en terre elfe avec des connaissances qui fondaient une guilde Et j'ai aussi croisé de nombreuses morts, la mienne n'est pas passé loin d'ailleurs
-La mort est notre lot à tous, un jour ou l'autre (une fugitive expression de tristesse, de fatalité peut-être, passe sur le visage de Callirhoé)
-Et elle est aussi une libération qui se fait parfois trop attendre »
Devant l'expression surprise de Callirhoé, je m'éclipse rapidement, et décide de rejoindre le seul endroit véritablement accueillant de la ville : la taverne !

Vous vous souvenez de ce que je disais sur les lois du monde Eh bien, celle sur les dieux, finalement, elle est peut-être numéro 1 Car je tombe sur une jeune femme qui, dès que je mets le pied dans l'auberge, m'ordonne, d'un ton péremptoire, de m'asseoir, car nous « avons à parler ». Plutôt mignonne, cheveux noirs en queue de cheval, grands yeux bleus, une belle épée à deux mains dans le dos, mais aussi un air de je-ne-sais-quoi qui me rappelle quelqu'un Buvons un verre, cela me parlera peut-être plus !

« Messire Faizon ?
-Euh oui
-Je suis Khira. Vous devez avoir une idée de ma présence ici. »
Khira Khira une bonne giclée de merde vient de m'atterrir sur le poil, manquant me noyer ah, nos amis les dieux !

« Vous voulez me parler de votre sœur, c'est cela ?
-En effet »

J'attrape une pinte de bière, la vide en un instant, en commande une seconde dans la foulée
« Et que voulez-vous me dire ? Qu'il faut que j'arrête de la fréquenter ? Rassurez-vous
-Pas exactement, me coupe-t-elle Je veux surtout comprendre
-Comprendre ? » Je réprime un éclat de rire. « Et qu'y a-t-il à comprendre ?
-Ce pourquoi vous l'avez fait souffrir ainsi ? Metellia est une jeune femme qui ne mérite pas cela
-Et vous voulez me faire comprendre que je suis indigne d'elle ? »

La deuxième pinte avalée des flashs de souvenirs une silhouette grande et élancée une épée du temps autant ? Metellia ? Elle aussi ? Non NOn NON !!!!!

« C'EST VRAI ! VOUS VOULEZ ME FAIRE COMPRENDRE QUE JE SUIS UN LACHE ? C'EST VRAI !
-Je (un regard, étonné, me fixe un instant) veux comprendre ce qui vous pousse à agir ainsi
-C'EST VRAI ! JE N'AI PAS SU LA PROTÉGER !!
-Faizon ?
-VELASSIA !!!! »

Je me lève, titubant, tente d'éviter la jeune femme, et m'éloigne rapidement direction les griffons, où je m'effondre avant de monter sur une bête, au milieu d'un tas de paille assez crasseux pour accueillir ma personne. Non tu n'as pas pu la protéger et Metellia sera la prochaine à moins que ce ne soit une autre

« NON ! PAS DE L'EAU !!! »
C'est sur ce cri simple et probablement la chose la plus sincère que j'ai dite depuis un certain temps que Kranveltz me sort de mon état éthyliquement impressionnant.

« Tout va bien Faizon ?
-Oh en dehors de ce broc d'eau que vous venez de faire corrompre mon être la soirée a été assez agitée, je dirais Mais merci de m'avoir réveillé je vais pouvoir retourner me finir à la bière ce soir
-Faizon
-Oui ?
-Si vous avez besoin »
Je lève la main, un petit geste mi-amical mi-blasé et reprend le chemin de l'auberge, tout en espérant éviter une autre giclée de merde divine. Enfin, apparemment, contrairement à la foudre, la merde divine aime bien s'acharner au même endroit

Après avoir défoncé la cave de l'aubergiste, et enfin été nommé client du mois (la bougresse est exigeante, 25 litres en une soirée et elle a hésité !), je monte me vautrer dans les marches, la chambre étant un peu loin Enfin, c'est toujours en intérieur, et les chiens ne me pisseront pas dessus comme l'autre nuit Mais il est dit que l'on peut faire de mauvaises rencontres en auberge Une main sur mon épaule, un regard que je sens doux et affectueux sur moi. Diantre Faizon ce ne serait pas Pas ce soir non Ou alors
« Faizon ? » J'entrouve des paupières collées par le manque de repos et aperçoit le doux non le visage oui, c'est cela le visage de Metellia, penchée sur moi.

Je me redresse, regarde la jeune femme des yeux plein d'émotion d'inquiétude, Faizon tu ne non et lui sourit tant bien que mal.
« Ca va aller, ne vous en faites pas J'ai croisé votre sœur ce soir Et je pense que nous ne devrions plus nous voir Je commence à me diriger vers le bas des marches »

Le choc a été rude pour la jeune femme, qui titube dans les marches à ma suite, en rate une et tombe à genoux, violemment, sur le bois. D'un geste, je m'élance pour l'ai non reste tourné ne la regarde pas trop de risques tu ne pourras pas
« Je suis désolé, Metellia.
-C'est adieu, alors, je suppose. » Aussi fort qu'elle tente de le cacher, je ressens l'émotion dans sa voix. Va la rele non ne bouge pas et parle.
-Adieu.
-C'est dommage, je trouve. » Sa voix est devenue plus forte, plus décidée. Elle a du caractère elle est forte non ce n'en serait que plus douloureux

« Quoi donc ?
-De ne pas pouvoir être amis
-Vous ne voulez pas d'un homme tel que moi en tant qu'ami soyez en sûre Vous ne me connaissez pas, Metellia.
-Je vois un homme plein de souffrance mais dont l'âme reste noble, malgré tout.
-Vous ne vous ne serez pas assez je vous ferai souffrir, vous n'aurez pas la force
-Je ne m'imposerai pas Je n'augure pas de votre désespoir messire N'augurez pas de ma force. »
Elle est forte
Bon apparemment, elle ne va pas lâcher l'affaire comme ça Enfin
« Eh bien, ne vous imposez pas dans mon cœur mais j'accepte votre amitié » Et tant pis pour elle Elle se lassera vite de toute façon. Car tu penses vraiment que tu vas réussir à gérer cela ?

Et nous passâmes notre première soirée en tant ‘qu'amis' (genre, je vais me faire pousser des couettes et lui tenir dans la main alors que nous allons jouer dans le parc). Le meilleur moment resta celui où je lui révélai l'existence de mon ami le crocodile géant dans les canaux de la ville, tandis que nous passions devant le pont que j'avais raté la veille (et dont elle fut surprise que je m'en souvins).
La demoiselle refuse tout d'abord de me croire, et a un petit moment de stress lorsque je l'assure de la véracité de mes dires et qu'elle m'avoue qu'elle a passé ses étés de jeunesse avec sa sœur à jouer dans les canaux. Devant l'âge de la bête, elle a dû la croiser à plusieurs occasions mais en dehors du moment où tu lui sautes direct sur le paletot, tu risques pas trop de le réveiller et deux gamines de 12 ans, ça pèse pas bien lourd
Mais elle est fraîche lumineuse amis ? Faizon ne te leurre pas.. tu es non tu ne peux pas

Jour 4 de la Décade du Gorille

Heureuse rencontre aujourd'hui un ami de Metellia avec lequel le courant est fabuleusement passé Un dénommé Morgorn, un elfe à l'allure étrange et aux sifflantes allongées. Entre problème d'élocution et raillerie permanente, le bougre est doué.
Enfin, cela faisait plaisir à Metellia de me voir apparemment et bon nous sommes amis maintenant dommage, je dois bien le reconnaître j'aurais bien
Faizon ? Tu aurais bien non sûrement pas Dommage ? Dommage ?

Toujours est-il que la soirée s'est bornée à une partie de pêche dans le Lakeshire, définitivement une région qui ne me sied pas Après avoir testé les hordes de gnolls et autres bipèdes terrestres, j'ai expérimenté ce soir les murlocs de la région, un poil plus gros et hargneux que les autres. Finalement, c'est bien d'être ami avec une prêtresse, en fait.

Après nous être séparés de Morgorn sur un charmant « Mais votre cerveau est entre vos jambes ? » de sa part alors que je commentais l'allure fort plaisante d'une dame de passage, Metellia me fait découvrir la région d'une manière encore plus plaisante que celle de la dame de passage citée quelques deux lignes plus haut : en traversant le lac à la nage j'ai donc le plaisir d'admirer sa silhouette fine (et étonnamment musclée, pour une prêtresse, je dois dire, ce doit être les jeux avec sa sœur) sans sa robe, puis la même silhouette trempée, le tissu ne me cachant que peu de son physique fort attrayant.

Au final, deux enseignements dans cette journée : les prêtresses de maintenant n'ont pas le même physique que celles d'il y a 20 ans.

Ah deux enseignements, j'avais dit ? Donc, le second est que l'eau d'un lac est nettement moins appréciable qu'une bonne bière, surtout pour se noyer, en fait
 
Où il semble que le sort ait choisi une cible de choix... mais quand ce n'est qu'une seule, ça fait beaucoup de boulot pour elle
Vous vous souvenez de cette histoire de dieux apparemment, je suis devenu une de leurs cibles privilégiées je ne croiserais pas autant Metellia sinon A peine sorti de mon doux coma éthylique de la journée, sur les coups de 22 heures, et débarrassé des deux rats qui commençaient à se disputer ce qu'ils pensaient être mon cadavre (ce doit être l'odeur, je pense), je tombe sur Metellia au coin de la rue qui me mène à ma taverne favorite J'aurais mieux fait de me laisser bouffer

Enfin toute souriante, la jeune femme me demande de l'accompagner dans le Westfall pour aller bouter du Defias Au moins un loisir plaisant, et qu'on peut accomplir la chope de bière dans une main, la masse dans l'autre

Arrivés à la colline des sentinelles, nous tombons sur sa sœur accompagné d'un homme, qui se présente comme étant Hojiri, tandis que la tension de Khira à mon égard est à ce point palpable que c'en est presque un plaisir ils sont là pour la même chose que nous apparemment, mais les couples de la soirée vont chacun aller tuer de leur côté

Et une bonne surprise n'arrivant jamais seul, alors que je commence à sentir fortement le homard grillé au fond de ma cotte de mailles sous les assauts insistants d'un mage defias, mon salut arrive sous la forme d'une créature de rêve aux cheveux argentés : Fleurdelys, qui se trouve être accompagnée par deux dames aux proportions elles aussi fort remarquables, même si leur tenue ne présente pas le dévêtissement plaisant de celle que j'espère bientôt cueillir

« Dame Fleurdelys, c'est un plaisir de vous revoir Laissez-moi vous présenter Metellia, jeune femme qui est mon amie, à défaut de ce que vous pourriez être »
La réaction de Metellia ne se fait pas attendre. Elle sort son bébé panda personnel, Pucie, et commence à s'occuper de lui Pendant ce temps, je continue mon approche fine et subtile, promettant à Fleurdelys un rendez-vous dans les règles, puisque qu'elle me rappelle la délicatesse de la fleur que je tiens tant à tenir au creux de mes mains nous nous séparons au final sur une belle promesse Et Metellia me jette un regard foudroyant, avant de m'asséner quelques propos charmants, mais qui ne sont pas forcément les plus adaptés dans la bouche d'une jeune et jolie prêtresse
« Si vous pouviez éviter le genre de sous-entendus malvenus que vous avez faits tout à l'heure, dorénavant »
 
Où il est raconté comment l'alcool aide à ne cible que les questions importantes, et les réponses apportées à ces questions
Décidemment, j'ai l'impression que les jours passent à une vitesse lorsque je suis imbibé comme il se doit deux jours de coma, une journée à récolter des fonds, c'est un bon rythme ça !
Même si rester murgé (et non murloqué, même si cela pourrait s'avérer amusant) m'éviterait de telles rencontres que celle de ce soir Je tombe en effet sur une discussion entre dames Callirhoé, Metellia, Caitlan et une inconnue, qui me sera rapidement présentée par Caitlan comme s'appelant Basiah (ma présentation en retour ayant été faite par la même Caitlan d'un geste là mon rôle de nuisible me convient à merveille j'aurais dû boire plus pour passer du rang de nuisible à celui de cible, ça m'apprendra ).
Je comprends rapidement que la dame Basiah est une pacifiste né :
« Fuyons cette cité avant qu'elle ne s'écroule sous les assauts de la Horde ! Et portons le feu sur leurs terres !
-Très productif dame, comme réaction et un peu de diplomatie, vous en pensez quoi ? »
La réponse fuse, venant de Caitlan :
« Vous ne pourrez jamais comprendre, Faizon » Quoi, un alcoolique fini ne peut pas comprendre qu'il vaut mieux résoudre les situations plutôt que de leur foutre le feu ? Mon enthousiasme pousse rapidement Caitlan et Basiah à aller discuter de leurs élans pacifiquement stupides en tête-à-tête, me laissant face aux deux jeunes femmes que je connais le mieux, et qui sont parmi les plus beaux exemplaires de la gent féminine de l'endroit Et qu'elle présentent de plus l'avantage d'avoir un cerveau en état de marche, pour leur part

« Enfin, Faizon, il faut comprendre, la guerre contre le Fléau a laissé des marques
-Le Fléau ? »
Devant les regards, mi-furieux, mi-surpris de mes deux compagnes de la soirée, je me dis sans peine que je n'ai pas posé la question qu'il fallait
« Lors de la dernière guerre, quoi », me répond Metellia, me regardant comme si je l'avais croisée rasé de près et sobre, je pense.
« Oui, oui d'accord » Mieux vaut ne pas creuser tout de suite, je pense

Dame Metellia fatiguée, je me retrouve à pouvoir passer la soirée en tête avec dame Callirhoé charmante soirée en perspective je dirais
Sauf qu'évidemment, tout n'allait pas fonctionner comme j'aurais pu l'espérer Bon, ce fut fort amusant, je dois l'avouer, mais pas aussi productif que je l'avais pensé à l'origine

« Messire Faizon, je peux enfin vous poser une question ?
-Bien sûr dame, je vous en prie
-(un regard timide, hésitant) Je ne veux pas être indiscrète
-N'hésitez pas à poser votre question, je ne peux cependant vous promettre d'y répondre » Elle est visiblement mal à l'aise, c'est assez amusant, je dois le reconnaître attendrissant en même temps ?

La question est secondaire de toute façon, je ne m'en souviens plus je sais que cela parlait de femme(s) je me souviens que cela parlait d'une relation ancienne de ma manière de voir les choses vis-à-vis de la gente féminine et je me souvient mot pour mot de l'échange qui a suivi

« Ancienne ? ai-je dit.
-Vous voyez très bien ce que je veux dire, me répondit-elle, rougissante.
-Oui, mais je veux vous l'entendre dire
-Pourquoi donc ?
-Car ce n'est pas tant la réponse qui met mal à l'aise que la question. » Un regard furieux et gêné à la fois croise le mien.
« Apprenez à vivre avec cela et vous ferez déjà un premier pas vers la sagesse
-La sagesse je crois qu'elle viendra à moi en temps et en heure, mon cher (je la sens piquée au vif, mais elle n'en est que plus adorable)
-C'était une simple petite leçon sur l'embarras ne m'en tenez pas rigueur, je vous en prie
-Enfin donc vis-à-vis de Metellia (nous parlions de Metellia ? ) vous auriez préféré ne plus la revoir ? (j'ai dit cela ? encore un blanc dans la conversation ? nous avons abordé non ?)
-Je ne dirais pas cela, dame Callirhoé
-Mais qu'auriez-vous voulu en fait ? (elle hausse les épaules)
-Que ne comprenez-vous pas dans mes désirs ? »
Je ne sais ce qu'il m'a pris à cet instant mais, dans un éclair dégrisé, j'ai parlé
« Je ne refuse jamais de partager la nuit avec une dame mais je ne peux offrir plus et » Je parvins à m'arrêter à temps, avant de saluer dame Callirhoé et d'aller trouver un doux réconfort fortement alcoolisé
 
Où une renconter amène un doute certain, que même l'alcool peine à dissiper
Une chose qui est bien avec cet endroit, c'est que c'est au moi aussi le bordel que par chez moi, mais en pire. En bref, il n'y a pas de quoi s'ennuyer. Outre la bande des Defias qui semble pulluler comme des champignons vénéneux, le gouvernement est corrompu jusqu'à l'os.
Il m'a quand même fallu une demi-douzaine d'aller et retours entre Stormwind et le Lakeshire pour réussir à faire comprendre au pauvre maire de la ville que les renforts militaires qu'il appelait de tous ses vœux pour défendre sa cité des attaques gnolls et orques n'était qu'un sombre fantasme Et lorsque, pris de pitié pour le vieux bonhomme, je suis allé quérir de l'aide auprès de la milice du Westfall, j'ai compris que le merdier est assez profond (apparemment, les dieux s'intéressent aussi à la politique, ici), quand on le brave major Dunghan, après m'avoir nommé ‘Protecteur du Westfall' pour massacres de defias en chaîne, m'apprit qu'il attendait lui aussi des renforts ‘Sœur Syline, ne vois-tu rien venir ? – Rien que l'herbe qui rougeoie du sang des innocents.'
Et concernant les defias, après quelques menus services pour le SI :7, section des renseignements de Stormwind (en même temps, si leurs autres sources de renseignements sont comme la mienne, les rapports doivent être difficiles à lire la bière se mélange mal avec l'encre), j'ai appris qu'ils étaient dirigés par un dénommé Van Cleef, chef d'une Guilde de Maçons qui avait travaillé à la reconstruction de la cité mais avait été trahi par le gouvernement en place J'aurais peut-être dû raser la ville, plutôt que des bases defias, moi

La fin de journée fut meilleure un joli petit massacre en Lakeshire, des membres de la ‘horde' qui visitaient la ville ont été exterminés sans avoir le temps de dire ouf Le pire est que les quarante humains et nains ayant défoncé le crâne de la demi-douzaine d'orcs et de trolls avaient l'air fiers d'eux
Mais c'est une rencontre inopiné qui éclaira ma journée : Dame Callirhoé de passage dans la ville, m'apprenant qu'elle avait eu quelques démêlés avec des repris de justice en début de soirée Je lui propose d'aller prendre un verre avec moi dans l'auberge la plus proche juste derrière, ça tombe bien, non ? Si Metellia n'est qu'une amie creusons un peu les possibilités offertes pas dame Callirhoé même si sa dernière remarque m'a laissé pantois

(« Messire j'ai en effet l'impression de vous connaître ? Peut-être dans une autre vie ? »)

« A la prison, vous dites j'espère que ce n'est pas moi que vous materez à la prochaine révolte !
-Ne vous en faites pas mais j'ai eu fort à faire avec certains d'entre eux
-J'ai en effet entendu dire que certains vaillants combattants s'étaient retrouvés là pour des raisons hautement politiques pas le genre d'endroits où j'irai récolter des têtes, pour ma part Je suis bien mieux à boire et à cuver tranquillement !
-Je me serais trompée (Callirhoé a l'air étonné, un instant) Je pensais avoir reconnu de la vertu et du courage au fond de vous et, en général, je juge un peu mieux les âmes
-Oh peut-être dans des temps oubliés et lointains maintenant, je m'arrête à voir l'aveuglement chez les jeunes paladins
-Vous êtes d'un tel cynisme !
-Les paladins modernes ne sont ni vertueux, ni courageux, dame Callirhoé ils sont aveuglés par le pouvoir de leur ordre dans leur grande majorité, du moins (j'ai droit à un mouvement de tête de Callirhoé désolée, jolie mage, mais, aussi attirante et intelligente êtes-vous, il est des sujets sur lesquels je ne me mentirais jamais, même au risque de vous perdre à jamais) Mais, ne pensez-vous pas, vous-même, qu'ils ont tort de ne jurer que par la lumière, les batailles, et bouter la horde le plus loin possible ? (petit mouvement de tête, négatif, je dois en rajouter une couche alors ?) Même si le paladinat est une charge trop lourde pour moi aujourd'hui, je comprends son fonctionnement, et je peux vous affirmer que les paladins, dans leur grande majorité, je me répète, se trompent de voie Au lieu d'emprunter celle de la bonté et du pardon, ils s'orientent vers celle de la guerre et de la vengeance.
-Ils doivent permettre à la justice et la loi de garder une certaine place dans notre monde, je ne peux donc me montrer tout à fait d'accord avec vous même s'il est vrai que certains se laissent corrompre par le pouvoir et l'influence qu'ils peuvent avoir
-Dame Callirhoé, la guerre se doit d'être une solution de dernier recours et aujourd'hui, j'ai l'impression que certains n'attendent plus que cela !
-Cela est vrai mais (elle hésite, bafouille un peu, calme le jeu, Faizon)
-Mais je m'emporte veuillez m'excuser
-Nous vivons dans un monde chaotique il faut parfois se battre pour défendre nos valeurs ! (quelle adorable candeur j'espère que l'on ne profitera pas trop de votre cœur pur, dame Callirhoé )
-Certes mais les sacrifices sont trop grands dans le chemin qui a été choisi alors qu'il existe tant d'autres solutions
-Et lesquelles par exemple, monsieur ? (une adorable petite réplique un peu sèche, un poil hautaine, vous avez du caractère, dame, vous me plaisez bien ! )
-Chercher le compromis régler les solutions par diplomatie et non par les armes Chez moi, un paladin se doit également de manier rhétorique et éloquence, afin de résoudre des situations et des conflits politiques majeurs sans effusion de sang (j'ai bien fait de descendre un tonnelet de rhum avant d'arriver ici, je n'aurais jamais pu mener une conversation aussi sérieuse sans cela !)
-Vous êtes un homme quelque peu idéaliste en fait cela me plaît, mais ce doit être tellement dur de trouver sa place dans le monde qu'est le nôtre aujourd'hui (cette jeune femme perspicace dangereuse ?)
-Ma place n'est plus dans ce monde, dame, mais malheureusement, celui-ci me retient malgré moi
-Qu'est-ce qui vous retient donc ? Des amis ? Une famille ? Un dieu quelconque ?
-Je (dangereuse ? en tout cas j'ai envie de lui dire, de lui parler la vérité ?) manque simplement de courage
-Le courage peut s'acquérir avec l'âge et l'expérience (un sourire plein de gentillesse)
-Pour en finir une fois pour toute peut-être est-ce de l'espoir c'est du moins ce que je me dis le nez dans une chope
-Messire au contraire si vous manquiez réellement de courage, peut-être auriez-vous déjà quitté ce monde »
Presque malgré moi, je crois bien avoir laissé échapper un sourire à ce moment-là de notre conversation
« J'ai une amie qui elle enfin
-(tu je ? vas lui parler un peu de vérité ? du courage.. ne pas abandonner ? non pour elle ?) Vos paroles me vont droit au cœur dame et vont me permettre de continuer à lutter encore quelques temps, que ce soit pour le pire ou le meilleur Mais, je vous ai interrompue parlez, mon amie, si cela peut vous faire du bien
-Je ne sais si je dois vous me semblez déjà avoir assez de problèmes comme cela »

Avant que je ne puisse inviter dame Callirhoé à rejoindre l'auberge (j'ai été pris dans la conversation, nous n'avons pas bougé d'un pouce quelle femme Ulfaran l'aurait sans doute aimée), nous nous faisons aborder par un paladin qui illustre parfaitement mes propos un dénommé Gardra qui nous parle d'orcs comme étant un tribu rudimentaire mais ‘sachant tout de même pêcher' Je rectifie la situation en lui rappelant que les orcs ont aussi eu de grands poètes parmi les leurs avant de quitter l'endroit avec Callirhoé. Cela allait s'envenimer lorsque je commençai à dire que la lumière ne serait d'aucun secours pour son âme torturée par le désir de vengeance Mais la dernière phrase de l'homme me rassura quelque peu « Nos divergences feront un jour nos richesses »

Assis sur un banc de la taverne, j'invite dame Callirhoé à me parler devant son hésitation, je lui assure que je serai là si et quand elle aurait besoin de me parler je ne sais pourquoi mais j'ai besoin ? envie d'être là pour elle
« J'aimerais tant pouvoir vous aider, Faizon, comme je n'ai pas su le faire pour (elle s'arrête) je suis désolée, je ne veux pas parler de moi
-J'ai bien peur, dame, que pour moi, il n'y ait pas grand-chose à faire pour l'heure (je jette un petit sourire, charmeur et résigné à la fois) mais vous me parlerez de vous lorsque vous en ressentirez le besoin
-Merci de comprendre ce que je ressens de ma comprendre vous savez, Faizon, vous êtes un ami qui compte pour moi même si je ne vous connais pas vraiment C'est bizarre, en fait, cette impression de vous connaître depuis toujours
-Et vous comptez également beaucoup à mes yeux (heureusement qu'il fait froid dans cette auberge mon frémissement a dû passer inaperçu). Vous me comprenez comme peu et vos mots savent me réconforter ce qui est unique Peut-être que dans une autre vie dans un autre monde
-J'avais un frère vous lui ressemblez un peu
-Il était aussi beau que moi ?
(Callirhoé rit, ouvertement beau rire plein de force) – Eh bien, c'était un jeune homme magnifique mais il n'avait pas des yeux aussi beaux que les vôtres
-Vous me flattez (que répondre d'autre je ne peux pas tu tiens à elle ? surprenant ?)
-Non, pas vraiment je suis réaliste Mais sa vie nous a été enlevée avant qu'il ne puisse aller au bout de sa formation Il a été tué par un mage lors d'un mission
-Quel gâchis (je soupire honnêtement toi, honnête ? attristé) s'il avait votre grandeur d'âme, quel paladin il aurait fait
-Il était encore plus valeureux que moi une âme charitable, plein d'amour pour autrui, mais malheureusement trop confiant
-Voilà le genre d'homme dont cet ordre manque valeureux et charitable
-J'en ai rencontrés plusieurs lorsque ma mère et moi allions le voir (je commande une nouvelle bière) Ils semblaient tous si comment dire ? si nobles
-Mon frère les admirait tant ! »
Dame Callirhoé tend, doucement, une main fine vers ma joue, essuie une larme que je n'avais pas sentie couler sur ma joue gauche
« Ne pleurez pas mon ami je ne saurais me retenir moi-même
-Ne vous en faites pas c'est mon passé qui est dans cette larme mon épaule est là pour vous si vous en avez le besoin (que puis-je dire d'autre ? faire ?)
-Je semble en avoir moins besoin que vous mais, dites-moi (elle change visiblement de sujet cela est vraiment douloureux pour elle elle est comme toi fragile brisable si facilement non elle doit être protégée vraiment ?) qu'avez-vous fait de votre journée ?
-En fait, je me suis réveillé au milieu des marches de l'auberge de Stormwind en milieu d'après-midi, pour tout vous dire !
-Eh bien, si je vous apprécie autant ce n'est pas pour ce genre d'occupation en tout cas !
-Désolé !
-Comment pourrais-je vous en vouloir !
-Puis, je suis venu ici régler quelques affaires aidant au passage un jeune paladin qui éprouvait quelques difficultés face à un nouveau collecteur envoyé par les defias Sans mon intervention, ce jeune homme inexpérimenté allait se jeter dans la gueule du loup
-Vous êtes donc ange gardien à vos heures perdues ! »

Ange gardien ? Non pas toujours rappelle-toi

« En effet même si je n'ai pas touj (pas plus loin, non)
-Oui ? continuez mon ami
-Laissez ce n'est pas ou du moins quelque chose dont je ne pourrais pas vous parler ce soir
-Je comprends je ne veux surtout pas m'imposer à vous je veux simplement pouvoir discuter de temps en temps cela me fait du bien
-Nous irons plus de plus en plus loin dans nos blessures personnelles mais il faut du temps (car tu crois en avoir ?)
-Trop peu de personnes ici sont intéressées par la discussion ils préfèrent se battre vous n'avez pas tort
-Vous comprenez mes soucis avec nombre de paladins, alors ?
-Mais mes blessures semblent moins lourdes à porter que les vôtres et je pensais que ce n'est pas vraiment le cas avec les paladins mais vous aviez raison !
-Par contre dame Callirhoé le temps n'aide pas à soigner les blessures, bien au contraire et l'alcool permet juste d'oublier
- C'est pour cela que vous feriez mieux de laisser ce palliatif de côté ! Il existe d'autres solutions pour s'en sortir ! et des plus durables (c'est adorable, dame mais vous ne savez pas non )
-Sans ce palliatif, comme vous dites je pense que je ne serais pas là à discuter avec vous
-Mais (elle se redresse, un peu affolée), vos amis, ils ne vous aident pas à chasser vos idées noires ? Vous êtes bien entouré, non ?
-C'est surtout que les femmes me plaisent beaucoup et puis, m'aider, c'est ce que vous faites
-Je n'ai cependant pas l'impression d'être très utile
-Vous l'êtes pourtant, vous savez trouver les mots justes la plupart du temps
-Vous pouvez compter sur une oreille attentive de ma part
-Je sais et cela est un raison qui fait que j'ai de quoi me réjouir d'être encore en vie une des rares raisons »

Je me lève me penche au-dessus de Callirhoé et l'embrasse sur le front avec une tendresse qui me surprend encore je dois vieillir »
 
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin
Ère du Conflit
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin
Troisième Ère
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin
Quatrième Ère [1]
Lune de la Force [1]
Décade du Panda [1]
Où il est question de dames, de paladins et d'épées maudites. Tout un programme.
(pour les fans du journal de Faizon... si, si, il y en a, c'est juste qu'ils se cachent ^^, qui se demandent pourquoi j'ai sauté autant d'événements, je vous rassure. Ils seront écrits, en temps et en heure. Je me relance dans des RP plus actifs en ce moment, et ai donc décidé d'essayer de garder le rythme... alors... pour les amateurs... bonne lecture! Pour les autres... euh... rien )

Quelques mois tranquillement rangé. Et voilà que les emmerdes sont de retour. En tout cas, l'odeur qui les accompagne flotte dans l'air depuis quelques jours

Tout a commencé au retour de Metellia. Enfin, appeler ça un retour serait faire offense au concept. Déjà qu'il est souvent discuté, mais si on le dévalue comme ça, je me demande où il va bien finir Peut-être au fond du canal, avec mon pote le croco géant ? Donc. Ma future épouse avait eu la bonne idée de partir en formation à l'autre bout du continent, arguant que c'était « sécurisé », « en groupe », et toutes autres banalités du genre, afin que je ne m'inquiète pas et n'ait pas l'idée de l'accompagner. Bon, je dois dire qu'il en faut plus pour me duper, mais aussi que je dois aussi la laisser voler un peu de ses propres ailes. Aie un peu plus confiance, Faizon. Elle sait se défendre



Mouais sauf que j'aurais mieux fait de l'accompagner.



Ce n'est pas tant que mon corps a été l'objet de convoitises multiples, même si je n'aurais jamais imaginé l'impact que pouvait avoir le simple fait de dire à une jeune femme se plaignant de ses jambes qu'elles étaient fort jolies (ce qui était, soit dit en passant, parfaitement exact). Enfin, si, pour être honnête, je connais l'effet, mais je dois dire que ses répercussions me surprennent à chaque fois. Bon il faut savoir se montrer raisonnable, de temps en temps.

Toujours est-il que je suis somme toute surpris lorsque je croise la jeune femme sur le parvis de la cathédrale. Elle m'aurait prévenu de son arrivée, normalement.

Et encore plus surpris, lorsque, après l'avoir pris dans mes bras avec passion, elle se dégage assez vivement, plus gênée et troublée que véritablement choquée, je dois dire.

« Messire ?

-Metellia ? C'est moi, Faizon !

-Ah oui, ce nom me rappelle quelque chose

-Te rappelle ? »

J'examine la jeune femme attentivement. Son regard est éloquent. De vide. Elle ne me reconnaît pas.

« Mais, que t'est-il arrivée Tu étais » Je fronce les sourcils, souris à la jeune femme. Allez, ne te laisse pas abattre !

« Euh je me suis réveillée dans le désert, et j'ai je ne me souviens de rien Je dois être parfaitement honnête avec vous Je ne me souviens pas de vous du tout, en fait. Mais vous êtes bel homme et je suis troublée avec vous »

Je pousse un long soupir. Cela ne s'arrêtera donc jamais ?

« Je t'emmène chez toi ?

-J'ai un chez-moi ? Je (quelques larmes coulent de ses yeux doux et lumineux) je ne préfère pas pas encore

-Allons au parc c'est un endroit que tu aimes. Nous pourrons y passer la nuit en sécurité. »



J'emmène donc la jeune femme jusqu'au parc. Avant de la confier à sa sœur le lendemain matin. Sœur dont elle ne se souvient pas plus que moi. Les choses se compliquent. Mais nous trouveront bien une solution.



Même si quelques jours plus tard, les choses ont été loin d'avancer. Malgré le soutien d'Elyn et de Khira. En même temps, elles ne seraient pas là, je ne sais pas ce que j'aurais pu faire.



Surtout Khira, en fait. Surtout l'autre après-midi, d'ailleurs, alors que, me rendant à Ironforge pour commercer (officiellement), et me changer un peu les idées (officieusement), je tombe sur la jeune femme, en pleine discussion avec un démoniste, une mage et deux paladins.

Cela papote démons/bien/mal/paladins qui défendent la justice et l'honneur (rayez la mention inexacte comment ça, vous hésitez ?).

Heureusement que les deux paladins doivent partir guerroyer au bout de quelques instants de conversation, j'ai l'impression qu'ils ont mal pris ma vision de leur ordre corrompu et décadent.

Malheureusement, Khira et le démoniste, un dénommé Darcov, s'éclipsent à leur tour, me laissant face à la jeune mage. Qui semble elle aussi en vouloir après mon corps, car elle m'entraîne dans une demeure vide de la ville, où elle se retrouve entièrement nue en quelque cinq secondes montre en main. Bon, mon petit Faizon, il va falloir que tu fasses honneur à ta réputation !

« Dame ne pensez-vous que ceci soit un peu précipité ? Faisons plus ample connaissance, avant autour d'un verre, un de ces jours ?

-Je préfère faire connaissance lors d'un corps-à-corps endiablé, beau brun »

Elle se jette sur moi, m'arrache un baiser, je parviens à me dégager.

« Dame doucement. Prenons notre temps

-Je ne vous plais donc pas ?

-Là n'est pas la question, vous êtes charmante, vous embrassez fort bien, mais (oh, ma sauveuse !) Khira !!! »

Hop, un saut de cheval, hop, une marche décidée et déterminée vers nous. Hop, elle va nous l'étriper la pauvre petite mage Je parviens à calmer le jeu. Notamment lorsque Khira rappelle, aussi innocemment que son agacement le permet, que je dois quand même me marier avec sa sœur ! Cela refroidit immédiatement les ardeurs de ma poursuivante, qui part tout de même sur un ‘à bientôt !' qui est loin de me rassurer. Enfin, c'est ton charme qui agit encore, mon brave Faizon !



Bon, revenons quand même au cœur des emmerdes du moment. Parce que croiser de la donzelle peu effarouchée, ce n'est pas à ce point ennuyeux, reconnaissons-le.

Donc, dimanche après-midi, alors que je tournais dans les rues de Stormwind, je croise la route d'une discussion endiablée, entre différentes personnes. Notamment, et je dois dire qu'elle attire immédiatement mon attention, d'une jeune femme qui semble déguisée. Mais qui porte, dans son dos, ce qui doit être, d'après la forme, une immense épée entourée d'un drap blanc. Je la suis du regard. Il y a des jours, je me dis que je ferais mieux de pas m'intéresser à ce qui m'entoure, en fait. Et tranquillement resté cloîtré à la maison.



Il semblerait que certaines personnes attirent naturellement le succès, la chance, l'amour, le bonheur, la réussite, ce genre de choses. Et d'autres les ennuis, les ennemis, les complications, les épées maudites. Au moins, Vaënir et Aështir, avaient un bon fond, et ne tentaient pas de vous corrompre dès que vous les aperceviez. Elles étaient bavardes, ça, c'est un fait mais pas du genre à vous sortir un « Tu me veux ? » en boucle. Enfin, moi, ce que j'en dis, c'est que jeune fille (a priori innocente) + épée maudite, ça équivaut à des grosses emmerdes en perspective. Surtout qu'au vu de l'influence de l'arme, il vaudrait mieux éviter qu'elle ne tombe en de mauvaises mains. Bon c'est pas que ça m'enchante, mais je vais devoir creuser le sujet
 
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