1er Août 2018 3ème jour de la Décade du Lapin ( Lune de l'Esprit ) -
Les Terres de Kirin Tor

Delalande

Points : 4
Joué par : Delalande Joué par : [ Information masquée ]
Age : 66 ans
Lieu de naisance : à oublier
Signe de naissance : Panda
Sexe : Homme
Race : Humain
Faction : Alliance
Formation : Prêtre
Guilde :
Artisanat 1 : Herboriste
Artisanat 2 : Enchanteur


Informations hrp : Apparition rare et conversation précieuse .
Définir cet homme en un mot ...... Ambition .

Description : [/left]Delalande ...

Personne ne sait où il naquit ...

Et personne ne s' en occupe d' ailleurs ...

Si il n' y' avait pas ses cheveux blancs pour nous rappeler son âge , on jurerait qu' il n' a que 30 ans .

Perrus Delalande ne parle jamais de sa vie passé ... sans doute parce qu' il l' a passée uniquement à étudier et à prier .
Mais le 5ème jour de la décade du Singe de la lune d' agilitée (4ème Ere) , il sortit enfin de l' abbaye de Northshire où il avait passé pratiquement toute sa vie .

Pourquoi ?

Peut-être que cet homme qui avait une telle soif de savoir , c' était enfin apperçut que ...
Il était devenu très vieux , et ...

... qu' il allait bientot mourrir .

Il avait gaché sa vie ...
Il n' avait rien fait de ce qu' un homme doit faire ...
Certes , les circonstances avait été particulièrement fâcheuse pour lui , et c' était sans dout ça qu' il l' avait conduit à sa vie d' hermitte .

Mais ... maintenant , c' était fini ...

Ecroulé , Delalande regarda tant bien que mal au travers du vitrail de l' abbaye , les jeunes novices qui s' entraînaient sur quelques loups errants ...
Ils étaient jeunes , eux , ils faisaient leurs premières rencontres , leurs premières quêtes ...

Delalande n' avait jamais connu ça ...il n' a aucun ami ... ou presque ...

Alors qu' il sentait le désespoir s' emparer de lui , il eu un mouvement de recul ...

Dans le vitrail , il se voyait , vieux ... mais avec une lueur de bienveillance comme toujours ...

Et là , il comprit ce qu' il lui restait à faire ...

Avoir gaché sa vie pour des raisons non-valables et l' avoir passée à étudier le bien et le mal , la sagesse et la folie , le courage et la peur , la lumière et l' ombre , le ciel et la terre , l' alliance et la horde , le passé et l' avenir , la prière et la philosophie ... et finir sa vie comme cela ! Un vieillard dépressif ? Perdu sous des tonnes de grimoires ?? Avec pour seule pensée qu' un squellette avec une faux ???

C' était pour finir comme cela , que Delalande avait étudié la totalité de la bibliothèque de l' abbaye de Northshire , les trois quarts de celles de Stormwind et la moitié de celle d' Ironforge ????

NON !

Il n' en était pas question ! Certes , Delalande savait qu' il allait bientôt mourrir , mais il n' allait pas mourrir en pleurant , à genoux et avec le regret éternel !

Il allait mourrir en ayant fait plus de bien autour de lui que n' importe quel héros d' Azeroth !
Oui , il sauvrait les innocents !
Il deviendrait avocat pour protéger les faibles de la mauvaise justices de certains juges !


Il surtout ... il guerirait les maux de l' esprit ... domaine dans lequel Delalande à toujours excéllé ...
Delalande est connu pour avoir guérit plusieurs citoyens de l' Alliance fous à lier !

Voilà ! Désormais ... la route de Delalande était toute traçée ...

Il s' assit sur un banc de chapelle et pour la première fois , entendit le chant des oiseaux venant de l' éxtérieur ...

Alors Delalande fut animé d' une puissance gigantesque qui lui donna une confiance innébranlable en la lumière et surtout ... en lui ...

Et ... pour la première fois depuis ... oh ! bien longtemps , Delalande sortit de l' abbaye de Northshire dans la forêt d' Elwynn ...

Depuis cet instant , Delalande recherche inlassablement des fous à guerir , des désespérés à encourager , des tristesses à éradiquer et ...

... de nouvelles idées à répandre ...

La première chose qu' il fit , fut de demander à un guerrier qui passait par là , l' évenement qui , selon lui , avait le plus d' importance et s' était déroulé avant ce jour ...

Le guerrier lui répondit , sans hésitation ...

" La prise du pouvoir par Bénédictus ... "


 
Quatrième Ère [3]
Lune de la Force [1]
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours [1]
Un voyage en enfer ...
Le crépitement des flammes dans la cheminée ...

Leur lumière animant les briques des murs du bureau ...

L' orage , au loin ...

Le silence des personnes dans la salle ...

L' un d' eux se lève :

_" Il suffit ! Vous n' avez aucun droit de nous sequestrer de la sorte ! "

Le locuteur est un homme vétu d' une chemise d' aparat noire , il à les cheveux grisonnant et coiffés en une noble queue de cheval par un noeud .

Il s' adresse à un petit personnage assis dans son fauteuil , dérrière son bureau , devant la cheminée .
Le petit personnage est en réalité un humain de grande taille qui , pour une raison inconnue , s' est ratatiné dans son fauteuil. Son visage est rouge , crispé par la colère et par la peur. Ses long cheveux d' un noir d' encre tombent sur ses yeux où brille une étincelle de fureur tandis que les flammes mettent en valeur chaque trait de la haine qui déforme son visage ...

Sans bouger , d' un pouce , l' homme assis réplique tandis que déjà , les protestations à son encontre commencent à s' élever :

_" SILENCE ! Vous n' avez aucun droit sous mon toit ! Et si ma volontée est que vous restiez tous enfermez dans ce bureau , vous devez vous y soumettre ! "
Des protestations indignées commencent à s' élever parmis les personnes rassemblées ...
Un mage déclare , couvrant le tumulte :
_" Vous n' avez aucun pouvoir sur nous Ruppert ! Et les droits du royaume s' applique chez vous également ! Vous devez nous laisser sortir !
Tandis que l' atmosphère dans l' étroit bureau commence à se faire de plus en plus étouffante , un homme , au passé de guerrier à n' en pas douter , hurle :
_" De toutes façons , nous sortirons de votre taudis par la force si il le faut ! Et là mon cher Ruppert , permettez moi de vous dire que vous n' êtes pas à votre avantage ... à un contre huit !
L' homme assis , qui s' avèrait être Ruppert , arbore soudain un mauvais sourrire tandis que son visage s' enfonce un peu plus dans son col. Puis , il se met à avoir un ricanement que ses amis , présent dans le bureau , ne lui reconnaissent pas ...
Tous restent muets sans comprendre ce que arrive à leur hôte ...


La soirée s' était merveilleusement bien passée. Toutes les personnes ici présentes se connaissaient et étaient amis de longue date. Ils avaient passé la soirée à se rappeler leur souvenirs (sauf moi qui n' a aucun souvenir interessant qui mérite d' être raconté) , leurs nouvelles aventures (sauf moi qui n' a vécu aucune aventure) et tout un tas d' autres réjouissances ...
Jusqu' au moment où Ruppert , notre ami qui nous avait tous convié dans son manoir pour le week-end , pretextant un petit malaise , se leva de table pour aller dans sa chambre ...
L' assemblée des convives continuèrent leurs ripailles sans s' occuper de lui , ni de son comportement étrange ( ... sauf moi ...) ...

Au bout d' un quart d' heure , l' orage grondait toujours , et Ruppert n' était toujours pas redescendu ...
Les invités commencèrent alors à se demander si le malaise de Ruppert était si banal que ça ...

Soudain , comme pour répondre à leurs questions , un éclair gigantesque frappa à quelques mètres du château et illumina la silhouette de Ruppert qui se tenait droit , la main crispée sur la rambarde de l' estrade qui surplombait la salle à manger .
L' apparition fantastique qui s' offrait à eux , eu surement l' effet voulu , car , certain pourraient remercier le toonerre qui couvra leurs cris d' effroi ...
Mais ... quoi de plus humain face à cela ?

Puis , mon ami Idgard , le mage , se risqua à demander :
_" Ruppert ? Votre malaise s' est il passé ? ...
_TOUT LE MONDE DANS MON BUREAU ! J' AI A PARLER ! "

Puis , il retira séchement sa main de la rambarde dans le même élan qui l' envoya marcher d' un pas lourd et sonore , vers son bureau .

Le groupe d' amis se regarda avec incompréhension ...
Puis , nous montâmes tous ensemble à l' étage et entrâmes sagement dans le bureau ...

Valtrand , le guerrier , eu la présence d' esprit de laisser la porte ouverte. Je le felicitais discrètement du regard , et le vît poser sa main sur le pommeau du manche de son épée.

Puis , je me tournît vers le bureau de Ruppert et je le vit affalé dans son fauteuil , la main posée sur son front en signe de profonde fatigue .
Idgard s' aprocha alors de lui en tendant les bras :
_Voyons , Ruppert ! Mais que vous arriv... !
Idgard eu le reflexe d' avoir un mouvement de recul face au violent geste de Ruppert , qui semblait avoir voulu l' éventrer où lui arracher le visage avec sa main tout en restant assis dans son fauteuil. La machoire inférieure de ce dernier était anormalement poussée en avant ... signe d' une rage énorme , qu' aucune raison valable ne pouvait justifier , aucune ... sauf une ...

_Bon sang , Ruppert , mais vous êtes fou ? " -Ruppert tourne violemment la tête vers Jean , l' herboriste qui venait de parler -" ... vous avez failli lui arracher la tête ! "
_Qu' est-ce qui vous prend ? Expliquez vous enfin ! "

Il y' eu un silence ... je savais ce qu' il y' avait ... mais je voulais me convaincre du contraire ... tout en sachant que c' était impossible ...
Idgard chancelait en reculant , les yeux emplie d' effroi , et suant à grosses gouttes ...
Notre terrifiant hôte prit ensuite une grande inspiration pour ne dire qu' à voix basse :
_ ... QUI ... est entré dans ma chambre ...
Valtrand répliqua sèchement mais tout à son honneur :
_Enfin ! Ma...m...mai...mais vous êtes malade ?!? C' est cela qui vous met dans cet êtat ?
Malheureusement , sa réplique eu pour seul effet d' énerver notre ami qui hurla :
_" UN OBJET DE GRANDE VALEUR M' A ETE DEROBE ! ET J' EXIGE QUE LE COUPABLE SE DENONCE !
Tandis que l' assisstance restait pétrifiée devant cette éfusion de colère , je me déplaçait , calmement vers la fenêtre , pour y regarder la pluie tomber ... je n' avais pas besoin d' entendre cet homme ... mon ami ... hurler des atrocitées. Je savais tout , et attendait le moment propice.



Ruppert ricane .

_" Oh , mais où comptait vous aller si je vous laisse sortir ? Hein ? Dehors ? Par ce temps ? "

Comme pour l' aider un éclair illumine la scène opressante de cet interrogatoire inexplicable.

_ " L' orage lui-même est plus calme que vous ! Plutôt rejoindre la pluit que rester en votre compagnie ! " dit Joseph , l' aristocrate à la chemise d' apparat noire et aux cheveux grisonnant.
_" Je vous le répete Ruppert ... si vous ne nous laissez pas ortir sur le champ , nous sortirons par la force ! " répète Valtrand déterminé.

-bruit de tiroir-

Le sourire malveillant de l' hôte se fait de plus en plus large et diabolique :
_" Mais partez mon ami ... partez ...! La porte est ouverte ... partez ... ! "
Doucement et avec prudence , Valtrand se dirige vers la sortie en fixant bien l' homme assis dérrière son bureau ...
Toutes les personnes regardent alternativement Valtrand puis Ruppert .

Je relève la tête pour observer Ruppert et le vois sortir en une fraction de seconde un pistolet ouvragé de son tiroir ...
A cet époque , je ne connaissait pas cette arme ...

Aussi ni moi , ni Valtrand , ni personne d' autre ne s' attendait à ce qui suivit ...


Un éclair.

La peur , immense , dans les yeux de Valtrand

Un coup de tonerre énorme dans le bureau.

Une odeur âcre de poudre à canon.

Un bruit de chute étouffé.

Une fumée s' échappant du bout du pistolet.

Nous comprîmes en voyant le corps de innanimé de notre ami Valtrand que la chose l' avait tué sous l' ordre de son porteur ...

Ruppert.

A ce moment là j' entendis des chants de vengeance dans ma tête et quittant la fenêtre , je me levait pour m' avancer vers mon ami Ruppert.

La colère me comsumait .

La haine me guidait.

Mais cette haine n' était pas pour Ruppert ... non ...

... cette haine ,
elle était pour moi-même ...
Moi. Qui savait tout depuis quelques jours de l' état de mon ami Ruppert ,
Moi. Qui attendait stupidement je ne sais quoi de je ne sais qui à la fenêtre !
MOI. Qui n' avait pas réussi à comprendre le plus simple en voyant Ruppert sortir l' arme de son tiroir !
MOI. Qui était le seul coupable ...

Tandis que Jean et quelques autres se précipitaient vers le corps de Valtrand où une bande de sang s' écoulait de son flang pour remplir les intersectrices du plancher , tandis que Idgard s' écroulait à terre , tandis que Joseph s' accoudait au mur pour y reprendre son souffle , tandis que d' autres hurlait leur désespoir , tandis que l' atmosphère semblait nous consummer , ...

Je m' avancait d' un pas vengeur vers Ruppert qui tout d' un coup parut effrayé comme si il voyait de voir la mort - ce qui était peut-être le cas - si bien qu' il lachait son arme et , voulant reculer face à moi , tomba dans son fauteuil.
Je vit qu' à coté de moi s' avançait également Ort' Tal , un grand ami au teint sombre et à la barbe frisée , qui tenait là son fidèle sabre qu' il savait si bien magner.

Ruppert tenant fermemant les accoudoirs de son fauteuil se mettait à reculer avec ses pieds frottant le sol et repoussant le bureau.

Ort' Tal renversa le bureau sur le côté. Rupert se retrouva bloqué contre la cheminée.

Et là je dit :

_" Inutile de chercher plus longtemps Ruppert ! Celui qui est rentré dans ta chambre , c' est moi !"

En entendant ces mots le visage appeuré et presque suppliant de Ruppert se changea pour laisser place à une rage et à une bestialité profonde. Je poursuivais transpirant comme tout le monde présent dans la pièce enfummée :

_" Et j' y suis entré pour y prendre ...

Je sortit le morceau de vitrail de ma poche...

_" CECI ! ! ! "

Les yeux de Ruppert se convulsèrent et sa gorge se déchira tandis qu' il s' élancait sur moi. Heureusement , son assaut fut stoppé en une fraction de seconde par Ort' Tal qui lui planta son sabre en pleine poitrine.

Le silence ce fit dans ma tête ... je n' entendais plus rien ... la chaleur brulait ma peau ... la fumée me faisait tousser ...

Ruppert cracha un flot de sang qui atterit sur ma robe blanche.

IL dit dans un borborygme ignoble :

_" Maudit sois tu Delalande ... sois certain que ni toi , ni personne , ne sortira de mon manoir vivant...
_ Trop tard Ruppert ! " lanca Ort' Tal " tu vas mourir , et nous sortirons tous d' ici sans que tu ne puisse rien y faire ! "
_Oh , non non non ! Mon ami ... " un sourire satanique luisa sur ses levres " car ... je les ait libérés ! ! ! ! "

Ma fureur tomba d' un coup :
_ " QUOI ? "

Le feu brula le fauteuil sur lequel Ruppert , notre ami consummé par la folie , se trouvait planté.

Il se mit à pousser _un rire sortit tout droit des enfers...

J' hurlais à mes compagnons de sortir en emportant les corps de Valtrand (qui n' était pas complètement mort selon Jean) et d' Idgard .

Ils comprirent avec effroi ce que Ruppert avait fait.


Il avait libérés les fous enfermés dans son manoir-asile.


Tandis que nous courions à travers les somptueuses salles du manoir , nous apercevions des gens ... les fous ... au regard perdu , agards ...

Dans cette course infernale en plein enfer le rire de Ruppert résonnait encore dans le manoir ... ou peut-être était-ce dans ma tête ?

L' incendie faisait rougir les planchers de l' étage au dessus de nous.

Un fou , armé d' un chandelier , nous attaqua.
Il fut tué.

Un autre les mains ensanglantées tenant du verre coupant essaya aussi de nous donner la mort.
Il connu le même sort.

J' entendais des cris de douleur , de appels à l' aide , des rires , des chants , des bruits de bagarre ...

La tête me tournait ... trop d' horreurs ... des visages blafards , souriants , implorants , tristes , joyeux , perdus , indescriptibles me regardaient.

Je courait tellement vite avec mes compagnons , que les scènes que je voyais m' apparaissaient comme des flashs , horribles , incompréhensibles , terrifiants ...

Je devenais fou moi-même ! Il fallait que ca cesse !
Heureusement nous arrivâmes enfin à la porte d' entrée. Nous l' ouvrîmes et la refermâme dérrière nous.


Condamnant ainsi les fous.


Sous la pluie , nous courrûmes jusqu' à la colline voisine où nous pûmes TOUS voir :


L' ENFER


La charpente enflammée du manoir nous apparaissait tel le squellette d' une démon gigantesque , s' extirpant de son envelloppe charnelle , en proie au flammes. Les cris des fous tels des démons. Les pauvres qui tombaient enflammés par les fenêtres.
Les éclairs.
Le tonerre.
La nuit eternelle.
La destruction.
Le feu.
La peur.
La folie.

Mes compagnons , térrifiés , détournèrent leurs yeux du spectacle ...

Je leur dit de continuer à regarder. Oui ! Il fallait voir le mal et l' horreur se consumer dans la tempête ! Oui ! Il fallait voir ce manoir disparaitre ! OUI ! Il fallait voir la bâtisse s' écrouler , les cris disparaître , les fous trouver le repos , l' orage s' arrêter ... le jour se lever.

Ainsi nous preservâmes notre esprit de la folie à laquelle nous avions failli être tous condamnés. Nous pûmes voir de nos propres yeux ...

LA FIN .






Voilà ... J' ai écris ses lignes comme précaution parmis tant d' autres. Afin de me confirmer une fois pour toute que ce cauchemar est bel et bien terminé. Les médecins du royaume ont dit que moi et mes compagnons , étions parfaitement stable et qu' il n' y' avait aucune séquelles du cauchemar que nous vécûmes dans nos esprits.

Aujourd' hui , Valtrand s' est parfaitement remis de ces blessures ,
Idgard est toujours aussi bienveillant ,
Jean est toujours le même qu' avant , son amour pour la bière naine n' a toujours pas disparu et ne disparaitra sans dout jamais ,
Ort' Tal navigue sur la grande mer , et ce qu' il voit lui permet d' oublier ce triste jour ,
Joseph est mort , il est resté au Lordaeron et s' est fait tuer par les morts-vivants ,
Les autres se portent bien et vivent des jours heureux avec leurs familles ou leurs amis ,


Et moi ...

J' essaye d' être meilleur ... pourquoi ?
Parce que c' est tout ce que je dois faire, en tant qu' homme, et prètre ...


Perrus Delalande
 
Lune d'Agilité [2]
Décade du Tigre
Décade du Singe [2]
Etude du peuple ... (Partie 1)
Je profite du fait d' être enfin assis pour relater ce qui l' est arrivé ...

Le quartier des mages de Stormwind est sans contexte , après la quartier de la cathédrale , l' endroit le plus calme de la capitale ...
Surtout le sanctuaire du Sorcier où je me trouve actuellement ...
J' ai dormi là , assis devant un bureau supportant une étrange pierre. Sous l' oeil de l' elfe Elsharin.

Il faut dire que ce qui m' est arrivé méritait bien ce repos ... enfin pour moi qui suis vieux , cela a été assez dur.

Mais commençons par le début.

C' était il y' à deux ou trois jour , je me rendais à Goldshire pour recevoir ma récompense pour avoir néttoyé les mines de kobolds.
Ors , qu' elle ne fut pas ma surprise quand je vit un petit gnome supliant une grande elfe lourdement armée.

Je voulus m' interposer , mais c' était trop tard ... l' elfe avait frappée ...
Mais , elle ne l' avais pas tué. Elle s' était contentée de lui faire bien mal , et de lui dire d' un ton méprisant :
" Que cela te serve de leçon vermine ! Ne te met plus jamais sur mon chemin ... "

Et elle s' enfuit , sous l' oeil des aventuriers occupés à travailler , forger , miner , cuisiner , courir , et caetera ...

Je m' approchait de ce pauvre gnome et essayait de le soigner tant bien que mal ...
Je fus surpris de le voir si vite sur pied et me dire aussi vite :

"Merrrci bien mon cherrr ! Vous êtes oune brave homme ! "

Puis je le vis s' avancer d' une autre elfe qui était habillée quelque peu ostentatoirement.

Et le gnome se mit à crier à la foule :
" Oyez , oyez ! Chers habitants dé la fôret d' Elwynn ! Vénez contempler ma magnifique elfe ! Elle sait tout faire ! La couisine , lé ménage , ... mais bien plous encorre ! Regardez moi cé corps ! Oune vraie beautée ! Et elle se fera oune joie dé satisfaire vos besoin ...

Je n' en écrirais pas plus à ce sujet ... vous aurez sans doutes compris.
Un voleur passant près de moi s' offusqua soudain et avanca en direction du gnome et de l' elfe ...

Le gnome continuait...
" Allez , allez ! Je place les enchères à... cinq pièces d' argent ! Allez proposez mieux et empochez cette magnifique créatoure ! "

Je suivais le voleur et arrivais près du gnome ...

En voyant le voleur , le gnomme demanda :
" Vous vénez pour renchérir ? "

Le voleur hurla :

" Qu 'est-ce que cela veut dire ? Que signifie cet odieu commerce ? "

Je passerais les justes tirades de ce voleur. Un dénomé Lavki , comme il me le dit plus tard , qui , aujourd' hui , est à la tête d' une guilde commercante ...

Malgré les remarques bien envoyées de Lavki , le gnomme répondait pard es réponses incohérentes de sens ou pire , faisait semblant de ne pas avoir entendu le voleur situé à peine un mètre devant lui ...

Il continuait ces honteuses enchères quand le vacarme finit par ameuter du monde.

Je put voir un homme , un démoniste , qui , en essayant inutilement de se faire le plus discret possible , essayait de marchander auprès de l' infâme Ocuste.

L' imbecile ! La réputation des démonistes n' est elle pas suffisament mauvaise comme cela ?
Il fallait que cet idiot la souille comme beaucoup d' autres démonistes le font.

Mais mis à par lui , la majoritée des personnes présentes là , était scandalisées (et c' est tout à leur honneur !) par le lamentable spectacle qui s' offrait à leurs yeux.

Le gnome les regardait d' un oeil mauvais qui semblait les defier.

Puis , Lavki s' adressea à l' elfe.

" Madame ... comment pouvez-vous laisser cet homme vous vendre ... vous n' avez donc aucune dignitée ? "

Elle s' avanca , sortit son sabre et dit à peu près :

" C' est pour l' argent , laisser nous tranquille ! "

Le ton commencait à monter dans l' assisstance , les sifflement et les insultes fusaient , mais ...

... pas asser selon moi. J' ai honte de l' avoir fait , mais encore plus honte de l' écrire ... je fais actuellement pénitence pour cela.

Les menaces et les insultes profusaient donc ... mais dans le désordre... elle n' étaient , selon moi , pas alliées. J' éclaircît donc les choses , et criait :

" A mort le gnome ! "

Je pus percevoir quelques discrèts accords sur le visage ou dans les paroles de certains , mais pour les autres ils se contentèrent de continuer sur leur voie d' insultes sans prendre ma direction. Mais ... sans la condamner non plus ... j' observais le résultat avec interet quand je viis l' elfe s' approcher de moi et lever son sabre.

A ce moment là , Lavki fut le plus prompt à réagir et d' un geste vif , il s' interposa avec courage devant moi.

Je crois ... je ne sais plus ... je pense qu' il me dit de me mettre à l' abris. Qu' il allait la retenir.

Mais je ne bougea pas et le vit s' écrouler devant moi.
Puis l' elfe s' approcha et leva une nouvelle fois son sabre ...

Impassible , mais avec une peur profonde , je lui déclarait :

" Je suis bien vieux madame ... "

Pas de réponse. Elle me donna un coup non pas déstiné à me tuer mais à me faire taire un bon moment ...
Je chancelait et crachait un flot de sang sur ma robe de prêtre.
Je m' écroulait sur une barrière proche et tentait tant bien que mal de reprendre mon souffle.

C' est alors qu' une femme arriva. Une femme haut gradée (mais je e me souviens plus exactement du grade ...) , à l' allure fière et noble ainsi que d' uen beautée qui ne manqua pas d' atiser l' aviditée du gnome , s' exclama alors :

Euh ... en fait je ne me rapelle plus de ce qu' elle dit exactement , mais dans sa voix et ses propos , résonnait la grandeur et la pureté de l' Alliance et de la Justice.

Cet imbécile de gnomme lui proposa de la vendre. Elle se mit en colère , et une nouvelle fois , l' elfe s' avança vers elle. J' eu peur à ce moment là. Cette idiote d' elfe consentante avais mis au tapis tout les contestataires. Et elle semblait de taille à également battre cette femme.

Elles se battirent plus loin et je put admirer l' excellent technique d' Oumbra ( j' ai enfin réussi à me rapeller de son nom !) , qui , au prix de prouesse martiales remarquables , réduisit l' elfe au silence , et au respect.

Je ne me souviens plus de la suite. Je croi que je suis tombé dans le comas. Je me suis réveillé dans un lit à l' auberge de la fierté du lion , sans savoir qui m' avais apporté là. Je n' avais recu de soins de personne d' ailleurs , mais je me portais mieux.

C' est à ce moment là que je prit une folle décision :

J' allais partir à Darnassus annoncer l' horreur aux elfes , afin qu' ils emprisonnent ces ignobles trafiquants ...

Mais je n' était pas au bout de mes peines ...



( le texte s' arrête là )

Perrus Delalande
 
Interruption...
Voilà ...

Mon étude du peuple va s' arrêter ...

Mais ce n' est en aucun cas définitif ! Il ne s' agit là que d' une interruption causée parles évènement récents qui me sont arrivés.

Mais avant d' en dire plus , je vais résummer tant bien que mal mon aventure jusque là ...

Après avoir assisté au commerce odieux d' Ocuste , je m' était donné comme mission d' aller jusqu' à Darnassus , afin de prévenir les autorités elfes du commerce dont j' avais été témoin.

J' étais cependant trop vieux pour ce voyage ... je me rapelle d' un homme à Stormwind , un certain Aleph , qui m' avait proposé de de demander l' aide de mercenaires pour me protéger durant mon périple. Idée qui pouvait fonctionner , mais pas sans argent ... et je n' avais pas d' argent. Je me rapelle très bien de ce Aleph ... Un visage au traits durs et buriné par l' experience un bandeau sur son oeil témoignait de quelques blessure au combat. Il portait une armure rutilante , et une longue cape. Cependant , j' airarement vu quelqu' un d' aussi aimable.

Lors de l' exploration d' une mine dans la forêt d' Elwynn , je fut ammené à rencontrer également deux charmants défenseurs de la lumière. Un homme et une femme , Un paladin et une prêtresse , Anfael et ... et ...
Et voilà ! J' ai encore oublié le nom de cette charmante personne.
Ils étaient tout deux dans la même guilde : " Les héritiers du Lordaeron " ... ils me dirent que leur but était de reprendre ce royaume et d' éliminer tout les morts-vivants qui s' y trouvaient.

...

Comment condamner une si juste et si noble initiative ? Cependant , et selon moi , elle est vouée à l' échec ... il est vrai que je ne connait rien du nombre et de la force des mambres de cette guilde , mais j' en connait assez pour savoir qu' ils ne trouveront que la mort dans ces terres dévastés. On ne peut exterminer un genre devenu race à part entière ... sans laisser de séquelles iréparables ...

Les choses envenimmèrent quand une voleuse gnome du nom de Soprano , m' interpella alors que nous étions tout les trois à Goldshire. Elle me dit que sa guilde avait besoin d' un prêtre comme moi.
Sa guilde était une guilde d' assassins qui visait les bourgeois de Stormwind.
Quelle imprudence que de le dire à voix haute devant tout le monde !
Anfael , qui déjà regardait Soprano avec haine , se mit dans une colère noire et aveuglante.
Il e mit à proferer des horreurs. Il commenca par des insultes (Soprano resta de marbre) , puis des menaces d' emprisonnement (Soprano resta de marbre) , des menaces de bucher ...
Là je m' interposais ... en effet , bien que les idéaux de Soprano étaient louables à l' origine , les moyens employés pour y parvenir , ne l' étaient pas et méritait réprimande ... mais non la peine de mort par le bucher !

Moi qui pensait que la haine envers certaines classes était chose passée , voilà que je la voyais bien présente , à l' attention d' une simple voleuse !
Je comprends la haine que certains portent au démonistes (bien que mes avis sur le sujet soient différents) , je me rapelle également de celle entre les paladins et les mages ... Mais là ! Je trouvais ela exageré ...

La prêtresse proférait moins d' insultes que sont ami , mais ne restait pas moins hostile à cette petite femme gnome.
Et voilà comment ces gens , aux intentions nobles et courageuses et à l' apparence belle , s' était transformés en bêtes agressive et aveuglées par la rage.

Cette aventure confirme mon adage : " Il ne faut jamais se fier aux apparences ... elles sont là pour nous tromper. "

Cependant , une fois la voleuse aux idées rocambolesques et intolérables partie , mes amis redevinrent les fières membres de l' Allinace qu' ils étaient et qu' ils sont toujours ...

Le lendemain , alors que je cherchais un médécin dans Stormwind (car je toussais plus qu' à l' accoutumée) , je surprit une conversation entre un paladin nommé Davick (ou à peu près) et une elfe nommée Gwendolline ...
J' entendit cette dernière dire :
" Il semble que plus personne n' ai besoin d' un médecin ... "

Je me levait donc avec difficultées et dit :
"NON ! "

Elle me demanda gentiment ce que j' avais et je lui répondit que j' étais srtout très vieux mais que j' avais des quintes de toux à répétition en ce moment et que je voulais l' avis d' un spécialiste.

Elle et Davick m' emmenèrent alors jusqu' à l' hopital de la guilde des Hospitaliers où je fut savamment osculté et soigné car j' avais une méningite ...

Maladie mortelle ...

J' allais donc mourir come ça ? Mais je n' avais pas eu le temps de faire le bien autour de moi ! Je n' avais soigné aucun fou ! Personne ne se souviendrait de moi et je mourrais comme si je n' avais jamais éxisté !
Mais le pire ... le pire ... c' est que je n' avais pas put me rendre à Darnassus ... quête qui , par sa difficultée et sa valeure morale d' une beautée sans précedentes , m' apparaissait à moi (vieux prêtre de 66 ans) comme la dernière de ma vie.

Mais non ... voilà que le mauvais sort s' en mélait et que j' avais attrapé cette maudite méningite ... je n' étais pas le seul d' ailleurs ... l' évêque Iratus en personne était tombé malade. Et , tandis qus Gwendolline essayait de préparer un remède qui , selon elle , pourrait nous guérir tout les deux , je regardais le tableau accroché à ma droite ...

Ce tableau ...

Plus je le regardais , et plus j' étais triste ...
Il représentait un paysage de canyon ... magnifique ... un paysage qui faisait rêver ... et que mon esprit ne pouvait concevoir ...
Car j' avais passé ma vie à étudier au lieu de profiter ... ce paysage ; si beau , je ne le connaitrais jamais ...

Mon moral était au plus bas quand Gwendolline m' administra son remède.

Elle eu raison et je fut guéri ...

Je ne l' oublierais pas ... elle et sa guilde ... qui me permirent de survivre à le maladie. En conséquences , tout le bien que je ferais dorénavant , sera en partie grâce à eux ...

Et je les remercies grandement.

Perrus Delalande.

Delalande referma son journal et le rangea dans le bureau devant lui. Toujours sous l' oeil de l' elfe du Sanctuaire du Sorcier. Après quoi il s' endormit , rejetant la tête en arrière.
 
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin