Joué par :
Jalle Joué par :
[ Information masquée ] Age : 22
Sexe : Femme
Race : Humain
Faction : Alliance
Formation : Voleur
Niveau : 60
Guilde : Nature Rédemptrice (la) Artisanat 1 : Artisant du cuir
Artisanat 2 : Dépeceur
Description : Clothilde est une jeune fille un peu naïve, maladroite et trop protégée par sa soeur Edonne. Elle évite d'ailleurs de la croiser le plus possible. Depuis qu'un esprit furbolg s'est lié à elle, elle affectionne ces êtres et à décider de se placer sous la tutelle de la Nature Rédemptrice. Ne vous fiez pas à ses airs d'ignorante, elle sait se défendre s'il le faut, et répondre aux aggressions.
Ère du Renouveau [8]
Lune de la Force [7]
Décade du Panda [7]
Une lettre ancienne
Ma très chère Mère,
Il y a si longtemps que nous ne nous sommes vues... Et toutes ces lettres sans réponses, que vous n'avez probablement jamais reçues. Vous me manquez tellement ! J'espère que vous allez bien, et je souhaite de tout mon coeur que cette missive vous parviendra tôt ou tard. Tellement de choses ont eu lieu depuis que je vous ai quittée que je ne sais par où commencer.
Me voici l'épouse de l'amour de ma vie. Notre ami Aldüyn a consenti à nous unir, non pas pour le symbole dont nous n'avons que faire mais plus pour que nos enfants à naître porte le nom de leur père. Je suis sûre que vous me comprenez lorsque je dis que ce nom de Loubemaistre sera plus facile à porter que celui de votre époux et de mon père.
Car j'attends un enfant! Cela me comble et m'attriste à la fois car j'en ressens d'autant plus votre absence. J'aurais tant aimé que vous soyiez présente pour prendre part à ce bonheur! Aldüyn dit que ce sera une fille, et je le crois très volontiers, il a une certaine perception qui m'échappe. Il lui a suffit d'aposer ses mains sur mon corps pour l'affirmer avec certitude. Je l'appellerai Edonne.
Alexandre passe des heures la tête appuyée sur mon ventre à écouter, à rêvasser, même à parler. Quoique je n'entende pas un mot de ce qu'il murmure. il est très excité, et surtout très prévenant. Il ne me laisse que pour le strict nécessaire. Je sens alors qu'il est inquiet. Il redoute que ce que nous avons fui nous rattrappe, il n'a pas besoin de le dire pour que je le comprenne. Mais je garde espoir, je préfère penser qu'il se trompe.
En attendant, je suis choyée et j'espère que vous êtes aussi heureuse que moi, malgré l'absence.
Tendrement, votre fille dévouée et aimante,
Clarisse
Une rencontre
Clothilde fait la révérence dans sa petite robe de velours bleu.
-Bonjour Monsieur! Je m'appelle Clothilde et voici ma soeur, Edonne. Elle est occupée, n'allez pas la déranger : je lui ai demandé de me faire une poupée de maïs. Maman a dit que j'avais le droit d'aller avec elle aujourd'hui.
Clothilde sautille autour du petit chien qui passe nonchalemment près de l'elfe.
-Il est à vous le petit chien? Moi j'adore les chiens.
Clothilde s'assoit par terre sans aucun égard pour sa robe déjà tâchée d'un peu de boue. Le chien s'ébroue puis se laisse carresser par la fillette.
-Papa et Maman? Ils sont à la maison, ils nous ont dit de jouer dehors. Moi je crois qu'ils voulaient dire des choses de grands.
Edonne, à l'écart, ne manque rien de la conversation mais n'intervient pas. Elle paraît intriguée de l'allure de ce personnage étrange mais elle continue d'ôter soigneusement des feuilles à son épi de maïs. L'elfe passe sa route et rejoint le chemin duquel on peut voir les premières maisons de Goldshire.
Quatre silouhettes
La lune est pleine et les rues de Stormwind vides lorsque trois silhouettes noires avancent lentement entre les bâtiments silencieux. Des ombres se découpent et passent comme des nuages sur le visage de l'homme à la tête de ce cortège onirique. Quand un rayon de lune atteint son front, il en dessine les rides comme autant de sillons de préoccupation. Malgré l'inquiétude qui déforme son visage, on le devine bel homme. Il porte un grand sac en cuir en bandoulière, rejeté dans son dos. D'autres sacoches pendent à ses côtés.
Derrière lui, une femme. Elle porte contre son sein une fillette endormie, emmitouflée dans une couverture de toile grossière. Elle la soutient d'un bras, et de l'autre, elle tient la main d'une deuxième fillette, plus âgée celle-là. Les yeux embrumés de sommeil, elle suit les adultes comme dans un rêve.
L'homme s'arrête machinalement devant une porte, non loin de la cathédrale imposante. Il heurte le bois de son poing fermé. La vieille Babette n'a plus l'oreille si fine qu'avant. Elle finit par entendre et se lève, paniquée de cette visite nocturne inattendue. Après avoir jeté un oeil au carreau, elle se précipite pour ouvrir la porte.
Peu de choses seront dites, les gestes seront rapides : on couchera les enfants, on déposera quelques sacs et on laissera quelque argent sur la table de Babette, qui est en pleurs. L'homme doit arracher la femme de la chambre où sommeillent les enfants, bien que ses propres yeux soient emplis de larmes.
Babette referme la porte sur eux doucement. Elle s'assoit sur son petit tabouret de chêne et reste prostrée quelques heures après leur départ. Que dira-t-elle quand le jour se lèvera?
Une mort
Babette?
Edonne saisit la main de la vieille Dame, comme elle l'a vu faire quelques
fois. La main est étonnamment froide.
Orphelines
Registre de l'orphelinat de Stormwind, Samedi 12.
Barnard a encore fait des siennes aujourd'hui. Il terrorise les petites filles, je ne sais plus quelle punition inventer! Aussitôt levée, il recommence, et trouve pire encore... Il a attrapé une grenouille dans le canal et l'a tranquillement lâchée dans le cou de la petite Hildegarde. Je suis vraiment à court d'idées! De surcroît, il est imperméable à tout type
d'éducation. Que vais-je pouvoir faire de lui?
Le petit Edgard semble faire des progrès d'adaptation. Il a l'air moins submergé par son chagrin. Peut être parviendrai-je bientôt à l'intégrer à tous les jeux...
Nous avons reçu deux fillettes aujourd'hui. Deux soeurs. Elles avaient été confiées à une vieille femme du quartier qui est décédée au bout de trois mois seulement. Bien que l'aînée m'affirme que leurs parents sont morts, la petite semble s'être persuadée qu'ils sont seulement partis... A moins que sa grande soeur lui mente pour la préserver. Je ne sais pas trop. Elles n'ont pas beaucoup joué, ni même mangé. La grande ne veut pas laisser sa soeur le moindre instant. Leur adaptation va être difficile je sens...
Si seulement la ville faisait un geste pour nous! Comme si tout ce que nous faisons était simple et surtout gratuit... Heureusement que certaines personnes attachent de l'importance à notre cause.
Cauchemar
Un chaton s'approche sur le pavé. Il est tigré, d'une couleur rousse. Il miaule timidement. Dans mes bras, bête fragile. Je vais te nourrir, tu sembles avoir si faim! Bercé dans des bras protecteurs, le chaton s'endort.
Une gamelle par terre. Mais où est le lait? Il y a une bouteille sur le porche. Les distances sont élastiques, mon bras ne parvient pas à l'attrapper. Mais y a-t-il réellement une bouteille? Je ne la vois plus. Est-ce parce que je vois si flou? Tout devient noir. C'est très ennuyeux, le chaton s'est réveillé, il miaule de plus en plus fort. Ma vue s'est brouillée. Où est le lait? Il faut le nourrir. Où est le lait? Trouver le lait. Mon bras tâtonne. Et ce pauvre chat! Vite! Je baisse les yeux pour le regarder mais dans mes bras, il n'y a qu'un bébé. Il est bleuté. Il est mort. J'ouvre brusquement les bras, horrifiée et laisse tomber le petit corps roide, froid et dur. Il heurte le sol avec fracas!
-Edonne, tu as encore fait ton rêve?
Edonne se retourne sur son côté gauche, elle est en sueur. Son coeur bat vite mais elle veut se rendormir. Elle acquiesce dans un soupir.
Déterminée
Edonne observe sa lame. Depuis déjà quelques minutes. Où peut être Clothilde? Espérer qu'elle n'est pas encore à traîner au vieux quartier où tous ces personnages louches peuvent vous couper la gorge pour un oui comme pour un non. Et se retrouver dans un rôle qui n'est pas le sien. Ma mère est une lâche.
Le maître d'Edonne lui met une tape sur la tête. Pas assez concentrée! Edonne se lève. Le bleu de la veille prend une drôle de couleur violacée mais elle ramasse avec courage son arme et reprend l'entraînement. Etre déterminée. Un drôle de personnage est venu à la cathédrale la semaine précédente. Un nain. Un poison coulait dans ses veines. Le maître d'Edonne ne connaissait pas d'antidote. Première faille visible. Edonne songe à des contrées lointaines, en Kalimdor. C'est peut être là-bas qu'elle en apprendra plus. Ici, il n'y a plus rien à savoir. Mais il y a Clothilde.
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit [1]
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin [1]
Visite inattendue
Voilà trois jours que je marche dans les bois. Bien que le paysage soit magnifique, je me sens comme oppressée. Les elfes m'ont prévenue, la corruption de Grangebois gagne peu à peu les terres avoisinantes. Je pensais trouver une cabane, quelque part dans la verdure. Mais je voyage vers le Sud-Est depuis des heures, et rien encore. Je commence à penser que mes informations sont erronées. La luminosité est en train de baisser. Il est grand temps de chercher un abris où passer la nuit. Un renfoncement dans une paroi me parait approprié. Je saute à terre et attache ma jument sommairement à une branche proche. Si elle souhaite errer, elle saura bien se libérer de toute façon. J'attrape mon barda sur la selle et installe un petit coin un peu plus douillet où dormir. Un peu de pain, du nectar me servent de repas. Je n'ai pas très faim. Sûrement à cause de l'atmosphère qui règne. C'est paralysant. Pourtant, la fatigue a raison de moi et je sombre dans un sommeil peuplé de rêves effrayants. J'entends les Bien-nés perdus qui grondent, je vois les Nagas enragés qui s'abattent comme une nuée sur une armée d'elfes, toutes le carquois dans le dos, et les volées de flèches s'envolent. Je vois les chouettards enragés qui errent sans but. Je vois les furbolgs corrompus qui m'attaquent ! L'un d'entre-eux, plus petit que les autres s'approche de moi, alors que les autres disparaissent dans la tourmente de mon esprit. Je prends le petit furbolg pour une sorte d'ours, n'ayant jamais rencontré ces créatures auparavant. Il semble enragé, il est souillé par la corruption. Pourtant, une lueur au fond de ses yeux semble me reconnaitre. Au lieu de m'attaquer, le furbolg attrape mon bras. Tétanisée comme cela arrive souvent en rêve, je ne peux rien faire, même pas crier car aucun son ne sort de ma bouche. Ma jument est nerveuse, elle tire sur les rènes qui l'attachent à la branche mais ne parvient pas à se dégager. Le furbolg gronde et je sens mon corps traversé de part en part par une sorte de voile léger. Pas de souffrance physique, je me sens juste mal dans ma peau. Un rêve désagréable : comme si la corruption m'envahissait aussi. Ma jument se détâche enfin mais le furbolg s'est envolé. Le rêve aussi. Au matin, je me réveille maladroite, avec un terrible mal de crâne.
Ère du Conflit [1]
Lune de la Force [1]
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours [1]
Pirates !
Sacrés bon sang de pirates ! Je me demande bien pourquoi j'ai accepté cette mission stupide! Ils sont bien trop nombreux, les chiens! C'est pas le poison qui va me sauver la vie cette fois-ci. Ils sont fous ces gobelins, ils pourraient au moins m'envoyer les renforts! Clothilde s'assoit dans le sable et regarde l'eau mouiller ses bottes, puis se retirer mécaniquement. Beau pays, quand même... Elle lève les yeux un instant : un drôle de personnage est là, tout près. Un humain, barbe noire et cheveux longs. Un marcheur éthéré le suit... En voilà un qui tombe à pic, se dit Clothilde. Elle s'arme de son plus beau sourire et demande un coup de main à cet homme étrange. Etonnamment, il accepte tout de suite, malgré son apparence de grand solitaire. Hm, Mordok hein? Drôle de nom! Je sens que les pirates vont trembler devant nous !