Joué par :
Decus Joué par :
[ Information masquée ] Age : Approximativement 25 ans
Lieu de naisance : Dans le Nord
Sexe : Femme
Race : Humain
Faction : Alliance
Formation : Paladin
Niveau : 60
Guilde : Alfirins (les) Artisanat 1 : Forgeron
Artisanat 2 : Mineur
Description : Alyssa était mon personnage principal sur World of Warcraft.
Son histoire tragique est celle d'une jeune femme tiraillée entre le désir de prendre soin de sa soeur et de combattre le fléau dans les terres du nord de manière active, contenant celui-ci du mieux qu'on puisse le faire.
Submergée et dépassée par les problèmes de sa soeur, le Nord est devenu sa demeure, le lieu où elle pourrait...oublier. Pendant des mois elle a combattu sans relâche, accumulant les maladies et cicatrices, autant physiques que mentales.
Suite à un accident "inconnu", elle fut classée inapte au combat, et fut remerciée par le Commandant Ashlam Valorfist.
Elle passa les deux semaines qui suivirent à Ironforge, dans l'espoir de revoir les visages du passé qui lui avaient été enlevés par le temps...
Finalement, après avoir refusé le mode de vie que lui proposait son amie Shaina, Alyssa repartit pour son nord natal...pour ne jamais revenir.
Ère du Renouveau [1]
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit [1]
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin [1]
Soleil = vicelard.
Le soleil est vicieux. Oui, vicieux. Pourquoi faut-il toujours que ses rayons trouvent un moyen pour contourner vos rideaux ? Un petit espace suffit, rien qu?un petit, tout petit, minuscule, microscopique espace?et voilà que le soleil s?y infiltre. Quelle injustice.
La jeune femme se retourne dans son lit, une fois, deux fois, trois fois, puis frustrée elle enterre sa tête sous l?oreiller. Ca fait longtemps que les coqs ont arrêté de chanter, et l?après-midi converse joyeusement avec le soleil autour d?une tasse de thé.
Dans la maison ça sent le poulet brûlé, l?odeur se mélangeant assez mal avec la forte odeur qui parfume la chambre. Quelle horreur ces gnomes : ça vous vole vos affaires, dort dans votre lit quand vous n?êtes pas là sous prétexte qu?un grand lit c?est mieux, parle sans arrêt, vous joue des tours pour le plaisir et encore, ça ne sait même pas cuisiner. Vivement qu?on la jette à la porte.
Les mains d?Alyssa se crispent sur les couvertures, non elle ne veut pas se lever ! Ca ne changera rien pour personne qu?elle se lève ou non de toute façon, ce n?est pas comme si quelque chose de grand se profilait à l?horizon ou si quelqu?un allait changer sa vie aujourd?hui, ni le contraire.
L?humaine rejette les couvertures en arrière, et reste là une vingtaine de minutes la tête toujours sous l?oreiller, puis, avec la grande résolution dont est capable une personne dans sa situation, elle se lève péniblement et pose les pieds sur le parquet craquant.
La jeune femme se fraie un passage, slalomant entre le régiment de vêtements stationné au sol, chose qu?elle fait avec talent d?ailleurs. Une fois cette marche grotesque terminée, elle se retrouve face à la fenêtre, fixant le pauvre rideau qui avait encore failli à la protéger. Il faudrait peut-être qu?elle en engage un plus courageux, plus grand, large et fort, avec de beaux cheveux longs couvrant toute la fenêtre et bien plus?quoique avec ce vicelard de soleil? . D?un mouvement vigoureux de la main, Alyssa écarte le rideau et regarde au dehors. Enfin, elle essaie car le soleil vient de lui décrocher une droite fulgurante : le salaud ! Il l?attendait au tournant ! Elle aurait du s?y attendre. Décidée de ne pas répondre aux hostilités car elle ne pourrait gagner, elle demande donc à l?après-midi et au soleil s?ils ne voudraient pas des biscuits avec leur thé, mais ceux-ci déclinent l?offre avec politesse. Quelle bande de salauds.
Rapidement elle s?éloigne de la fenêtre et trébuche sur le Capitaine Rhum l?armée du désordre, puis tente de reprendre l?équilibre sans succès, terminant son parcours à plat ventre sur son matelas. Peut-être devrait-elle y rester, elle ne sait pas vraiment. Son estomac faisant résonner les tambours de guerre il lui faudrait pourtant se trouver une victime de choix : les restes du souper de la veille. Elle s?avère bien pratique cette série de sorts de conservation de nourriture. Un reste de côte de goretusk et une gorgée de bisque de tortue et ça repart. Ca repart ? Pas vraiment : après s?être essuyé les doigts sur ses draps de lit et gratté cette horrible démangeaison au bras, elle reste là à ne rien faire un peu dés?uvrée. Une éternité passe avant qu?elle ne se décide à se relever, chose qu?elle fait avec vaillance pour arriver là où la guerre n?a pas encore décoré le parquet ? mis à part quelques déserteurs et parachutistes égarés - : devant son miroir. Miroir, miroir, dis-lui qui est la plus belle.
Quoi ? C?est elle ça ? Le carnaval gnome n?est que dans deux mois pourtant. Quelle idée d?oublier de se démaquiller, mais voilà le triste résultat. Les cheveux c?est pareil, elle ne s?était quand même pas rendue à la convention des coiffeurs trolls.
Alyssa reste donc là à contempler le désastre quelques instants, puis d?un geste presque mécanique elle remonte sa poitrine à l?aide de ses mains et prend la pose : parfait, tout va bien.
Un miroir c?est une ressource d?amusement sans fin, on peut y passer des heures à grimacer rien que pour le plaisir. Et puis elle n?a pas envie de sortir de sa chambre pour voir sa s?ur et encore moins la gnome?quoique après réflexion c?est peut-être l?inverse.
Amelie il y en a marre. Elle n?écoute rien et ne s?attire que des ennuis aux deux jeunes femmes. Avec sa foutue magie et ses foutus problèmes, Alyssa ne veut plus en entendre parler. Elle vous regardera puis vous dira qu?elle va se jeter dans le feu comme ça, comme si ce n?était rien, et puis il faudra que vous alliez vous brûler pour la sauver. Mais une fois cela fait, le lendemain elle dansera sur un pare tonnerre. L?histoire se répète, mais trop c?est trop. Le problème c?est qu?Amelie, c?est tout ce qu?elle a, tout ce qui lui reste, c?est tout ce qui compte pour elle, et c?est là que se trouve la véritable tragédie. Et comme si ça n?était pas suffisant à vous pourrir la vie, elle héberge une gnome comme ça, sans demander son avis !
Ce qu?elle voit dans le miroir, c?est une Amelie les yeux ouverts sur un monde de mana un sourire malin aux lèvres.
Oh ma pauvre s?ur, tu ne comprends donc pas cette magie ? C?est bien normal. - Mais non tu t?imagines des choses, la gnome ne t?a rien volé voyons, quelle idée. - Je sais très bien prendre soin de moi-même, ne t?inquiète pas. ? Mais oui, moi aussi je t?aime ma chère s?ur. Non, elle se moque. Mais tant mieux, parce qu?elle s?en moque aussi tiens. Voilà c?est dit !
Lasse d?imiter sa s?ur devant le miroir la paladine retourne s?étendre sur son lit.
Tout ce qu?elle veut c?est un peu d?affection, un peu de reconnaissance, un peu de tendresse que ne lui offriront jamais son bouclier et sa masse.
Alyssa se surprend à penser à toutes les personnes qui forment sa vie ces jours-ci?
Amelie qui lui donne des rides. Jyssina qui devrait prendre la porte, surtout après lui avoir volé ses sous-vêtements préférés pour en changer la couleur. Shaina qui lui offre un point de vue fort différent sur la vie. Vanaden qui est si charmant mais si peu intéressé en elle. Taurclax, son gloussement fort particulier et son amie Lyannae qui semble avoir elle aussi des problèmes avec cette foutue magie. Le moustachu dont le nom lui échappe encore qui lui coud de bien jolis vêtements. Oleksïi le guerrier qui lui pose toutes les questions que l?on ne devrait poser à une dame, bien qu?après tout ils soient maintenant tous deux assignés à l?armée de l?Alliance. Mektar le gnome avec grand intérêt pour la mécanique, la remerciant pour tous ces plans incompréhensibles qu?elle trouve, tout le contraire de Jyssina d?ailleurs. Naufelios et sa cousine et leurs histoires problématiques liées à la Légion. Arock le nain s?étant retiré on ne sait trop où. Et finalement la disparition subite d?Elebion le druide. Bien d?autres personnes pourraient être nominées dans les pensées de la jeune femme.
Et tout à coup, elle se sent bien seule. Reste à retrouver le Maréchal Hydromel. Il devrait traîner quelque part sous son lit celui-là, dans le bunker des mauvais jours.