1er Août 2018 3ème jour de la Décade du Lapin ( Lune de l'Esprit ) -
Les Terres de Kirin Tor

Syliène

Points : 5
Joué par : Glaag Joué par : [ Information masquée ]
Age : 1014
Lieu de naisance : Lordaeron
Signe de naissance : Singe
Sexe : Femme
Race : Humain
Faction : Alliance
Formation : Démoniste
Guilde :
Informations hrp : Haa le plaisir de jouer un perso vraiment méchant! Joie!

Description : Syliène est méchante! très méchante!
Elle fera tout pour arriver à ses fins : tenir dans ses mains l'Épée d'Ishara.


http://epee.ishara.free.fr

 
Troisième Ère [4]
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit [4]
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine [2]
Tortures : I
Froid..

Ténèbres..

L'elfe fixait de son regard vide le mur humide.. Ses yeux laissaient passer de temps.. Tant de temps passé sans le moindre espoir, sans la moindre vie..

La porte du cachot s'ouvrit violemment. Une forme humaine se tenait dans l'encadrement, une torche à la main.
L'homme cracha par terre de dégout, et rentra sans un mot dans le cachot. Il avait arrêté les menaces depuis lontemps..
Il fixa sa torche dans l'anneau fixé dans le mur de renfort et détacha une grosse clef de son trousseau. Avec un geste brusque, il fît jouer la clef dans la ferrure. Il tira violemment sur les chaînes qui retenaient l'elfe contre le mur avec une telle force que les poignets de celle-ci se tordirent.
L'efle n'émis aucune plainte, pas un son ne s'échappa de ses lèvres entrouvertes.

L'homme l'empoigna sans ménagement et l'entraîna vers le couloir. Passant la porte étroite, l'épaule de l'elfe heurta les pierres d'angle.
Après quelques mètres, l'homme grogna quelques murmures et fît monter sa détenue par un escalier sombre et glissant. L'elfe chancelait, et l'homme la poussait par des coups sévères dans son dos..

Le géolier ouvrît une lourde porte en bois, recouvertes de ferrures et dont l'épaisseur semblait vouloir empêcher le moindre bruit de s'en échapper.
Il jetait violemment l'elfe en travers de l'ouverture et referma rapidement la porte derrière elle. Il avait des sueurs froides en pensant à ce qui allait se passer dans la salle de tortures...


Itarillë s'écroula sur les dalles froides de la salle, le géolier l'avait poussée avec tant de force que sa tête heurta le sol avec force.
Elle resta échouée de longs instants, puis se redressa péniblement. Son regard toujours vide, lointain, elle s'accroupit...

Syliène observait l'elfe depuis son entrée fracassante.. Elle était assise sur un siège recouvert de velours pourpre, confortable, et qui tranchait avec le décor sinistre de la salle, qui n'était éclairée que par deux soupiraux...
Quelques flambeaux jetaient maladroitement leurs danse lumineuse sur les murs.

Le poing de la démoniste, serré, transmettait à tout son bras un tremblement inquiétant.
Syliène était dans une colère noire!
Elle avait appris dans la matinée une nouvelle qui chamboulait un de ses plans des plus étudiés.
Elle allait devoir réagir rapidement, et elle détestait agir dans l'urgence.

Syliène laissait monter sa colère, elle se laissait envahir par une rage sans pareille...

Maudits elfes de la Nuit!
Sans cesse fuyants, changeants, disparaissants!
Cette fois-ci, sa détenue allait payer pour les siens!
Syliène s'approcha rapidement d'Itarillë, lui arracha le peu de vêtements qu'elle portait encore.
Elle se saisit d'un fin stylet, à la lame aussi trancheante qu'un fil.
Syliène éructait de rage :
"Puisque ils aiment tant ces beaux tatouages sur leur visages, je vais t'en offrir un toi aussi! Une magnifique marque de chair!"
Et elle appuya sur sa lame doucement, et le stylet traca sur le dos d'Itarillë une arabesque de sang.
Lentement la lame filait dans la peau de l'elfe, incisant ses chairs...
Malgré la douleur infinie d'une telle incision, et malgré son corps qui se tendait sous la souffrance aigüe, malgré ce supplice qui sembla durer une éternité, Itarillë ne poussât aucun cri.

Seules des larmes de désespoir emplissaient ses yeux ternes...
 
Tortures : II
6ème jour de la décade de la baleine.

Syliène sifflotait gaiement..
Elle était d'humeur badine ce matin-là...

Quelques bonnes nouvelles lui étaient parvenue dans la journée,
de ses espions parsemés de par les routes..
L'un d'eux avait trouvé une piste, ici même dans la capitale..
Il avait entendu dans une auberge une elfe , chasseresse d'après
son équipement, qui était en grande discussion avec d'autres
personnes..
L'espion n'avait pas entendu que quelques mots, mais c'était
suffisant pour aiguiser son sens de la curiosité...
quelques mots.. "...Laisser la porteuse en vie..."

Syliène souriait délicieusement...

Tout cela confirmait les dires de ce stupide haut-elfe, ce
paladin ridicule qui avait trahi cette "porteuse"...
Elle l'avait rencontré à Goldshire il y a quelques jours et
avait discuté avec lui des légendes elfiques et plus
particulièrement celle de l'Épée d'Ishara... Il avait fallu une
simple ruse.. Elle avait simplement annoncé qu'elle était en
possession de vieux textes relatant l'Épée..
Avec quelle rapidité cet haut-elfe naïf n'avait-il pas relevé
l'existence de la Porteuse... "...Relatif à la porteuse
également?..." avait-il demandé..

Depuis seize années, Syliène essayait par toutes les tortures de
faire avouer à Itarillë où avait disparu cette Épée... et
maintenant tout s'expliquait... L'enfant! Cet enfant pour lequel
Itarillë et Ingwë s'étaient arrêté dans ce village perdu..

C'était évident!

C'était si simple à présent...

Une simple adolescente.. sans doute terrifiée et calfeutrée dans
quelques caches sombres...
Une simple question de temps pour la retrouver..
Et Syliène avait tout son temps...

Syliène souriait toujours en descendant l'escalier de pierre, un
simple fil de coton à la main...

Son sourire de dessinait, finement, sournoisement quand elle
ouvrit la porte du cachot.

L'elfe était toujours accrochée lamentablement à son mur.. son
regard toujours vide et inexpressif..
Qu'importe... Si maintenant le sang d'Ishara comptait une génération de plus, Itarillë devenait aussi inutile qu'un jouet..
Un simple jouet avec lequel on s'amuse...
Et Syliène était d'humeur badine ce matin-là..

"Sais-tu ma chère Itarillë qu'en vie est ton enfant?
Sais-tu ma chère qu'elle porte ton présent?
Il est tellement dommage pour toi de le savoir..
Comme jamais plus tu ne dois la revoir.."

Syliène trépignait de joie! Décidément, elle avait bien fait de
garder récluse cette elfe dépérissante.. C'était tellement
amusant...

"Saches que je la trouverai, et ton sang avec elle,
Que douleurs terribles lui accolerai.
Ce que tu ressent à présent, même si ton esprit ne s'en mêle,
Mille fois pire ton enfant lui infligerai."

Syliène murmurait ces mots presque tendrement dans l'oreille
d'Itarillë, et en même temps, elle avait passé le fil autour des
poignets de l'elfe, resserant doucement le lien ténu au rythme
de ses mots. Le fil, coupant comme une lame, entaillait d'une
ligne rouge la peau de l'elfe...

"A présent que son existence est connue,
Sa vie ne sera plus que fuite éperdue...
Comment pourrais-t'elle m'échapper,
Alors que même sa mère n'a su se cacher.."

De sa main libre, Syliène caressait la joue de l'elfe, et
glissait dans son âme meurtrie les supplices d'un serpent..

"Pleure, mon amie, pleure ton enfant..
Car je la destine aux pires tourments..."

Et Syliène éclata d'un rire sardonique, lorsqu'elle vit rouler
une larme de désespoir sur la joue d'Itarillë...
 
Décade du Lapin [2]
Tortures : III
Tard dans la nuit, Syliène termine ses recherches.
Un grimoire se ferme, l'air flotte doucement...
Syliène rassemble ses livres, couverts de notes diverses.

Elle sourit doucement..

Sur la table un vieux parchemin..
Un rite oublié...
L'aveu d'un démon...

Syliène relit patiemment cette trouvaille.
Elle rit au plus profond de ses entrailles..


"Aux entours sept seront présents.
En le centre l'innocent.

Trace son sang en heptaire.
Et silence soit maître.
Enchaîne ta proie solidement
Car perdra son droitement.

Aux entours sept feront serment.
En le centre l'innocent.

Que ta proie soit passive
Qu'elle te soit en tout point soumise.
Entrave la fermement.
Car en le centre son destinement.

Aux entours sept chanteront,
Son âme perdra son nom.

Qu'il soit dit mots influents,
Que fiel se dilue lentement.
Sept en leur colères trouveront,
Le chant ancien qu'ils mèneront.

Douleur en sera compère.
Et colère en sera le paiement.
Qu'insufflent en son coeur tourments,
Et entrera en son enfer.

Aux entours sept chanteront,
En le centre l'âme en son nom.

Peur lui sera donnée,
Plus que les terreurs oubliées.
Des septs sera entaillée,
et l'esprit dépecé.

Aux entours sept chanteront,
Et volonté n'aura plus son.

Et temps que tu lui donneras,
Ta proie entière te sera.
Chemine la, long de tes desseins,
Mène la vers son tien destin.

Aux entours sept chanteront,
Et l'âme la soumettront.

Aux entours sept scelleront,
Une vie brisée pour des éons.

Danse ta proie suivant tes fils,
Ta volonté en sera le fournil.
Gigue inutile, actes de lave,
De ton chant l'esclave. "

Décidément, Syliène trouve que l'avenir s'annonce radieux..
Et que l'elfe va implorer ses dieux...
 
Tortures : IV
Syliène était assise sur le siège le plus confortable de la
bibliothèque, près de l'âtre où brûlait une bonne flambée qui distillait
dans la pièce une douce chaleur.
Le rougoyement des flammes luait des reflets sur les lourdes tentures
rouges qui fermaient les fenêtres.
Les hautes armoires qui renfermaient les ouvrages millénaires, les
études et les grimoires de démonologie semblaient former une armure de
pesanteur autour de la démoniste.
Si un visiteur était entré dans la pièce à ce moment, il aurait pu
croire que celle-ci était vouée à l'étude concentrée de quelques
relicaires ésothériques..

On n'entendait que le crépitement soyeux des flammes, assourdi par les tissus et les cuirs..
L'atmosphère était calme, presque paisible...

A un petit détail près..
Syliène tordait nerveusement ses doigts entre eux..

Mauvaise journée...
Dans la matinée, alors qu'elle se rendait dans les caves de l'Auberge de
l'Agneau Assassiné pour y rencontrer un confrère, une brute, un paladin
d'une stature impressionnante l'avait croisé en rue.. il marchait
rapidement en direction de la cathédrale et ne lui portant aucune
attention, avait marché dans une flaque de boue qui stagnait au centre
de la ruelle..
La boue avait maculé le bas de la robe de Syliène.. Sa superbe robe de
soie noire..
Elle avait failli déclencher une combustion sur ce crétin, mais au
dernier moment, elle s'était réfrenée.. Il n'était pas opportun de
perdre un temps précieux avec un pareil imbécile..

Plus tard dans la journée, elle avait terminé ses recherches sur le
problème de sa jeune amie Delra sur un échec.. Aucuns textes ne
relataient une pareille affectation.. Elle devrait sans doute revoir la
mage pour approffondir cette étude..

Et maintenant, elle venait d'apprendre la plus mauvaise nouvelle de la
journée..
Elle avait rencontré son contact auprès de la Guilde des Chasseurs de
Primes, comme convenu lors de leur précédants échanges hebdomadaires..
Aescha lui avait appris, l'air genée, qu'on avait vu la Porteuse dans la
ville.
Syliène avait dû réprimer une envie immédiate de brûler tout ce qu'elle
voyait sur l'instant.
Elle n'avait pas répondu à l'espion, la laissant inquiète et méfiante..

Elle était rentrée furieuse.. Comment avait-elle pû ne pas le sentir?
Comment avait-elle pû laisser passer cette chance inouïe?
La haine grandissait dans son esprit... Une haine féroce...

De plus en plus, Syliène commencait à ressentir la pression que lui
imposait sa quête.. Les choses se précisaient, marches après marches..
Et plus ses recherches se concentraient, plus la difficulté de
l'entreprise s'imposait..
Mais elle était prête à perdre ce qui lui restait de son âme pour
accéder à cette puissance..
Il lui fallait planifier ce sombre rituel.. dans les moindres détails..
Tellement de travail à fournir encore...

Syliène se releva de son siège.. nerveuse.. troublée..
Elle descendit à la cave pour se calmer les nerfs...
 
Quatrième Ère [1]
Lune de la Force [1]
Décade du Panda [1]
Les Jours ratés : I
Deux heures plus tôt, cet elfe idiot avait raccompagné
Syliène chez elle, courbé comme un miséreux, et
quémandant son pardon tout au long de la route..
Syliène se disait maintenant qu'elle aurait dû immoler
cet outrecuidant personnage sur le champ, mais la fièvre
l'en avait empêché.

Comment cette ridicule avait-elle commencé?

Elle allait tranquillement chez son tailleur, pour
chercher les tissus runiques destinés au Sombre Travail,
de l'autre côté de la ville...
En passant sur le pont qui sépare le marché de la
vieille ville, elle était tombée sur les deux ivrognes
de la ville, ce nain bougon et cet elfe prétentieux..

Ils étaient au centre du pont et injuriaient de loin les
gardes de la ville..
Lorsque Syliène arriva à leur hauteur, ils se mirent en
tête de l'aborder, et de l'assaillir de commentaires
aussi inutiles que rébororatifs..
Syliène, voulant écourter ce malencontrueux entretien au
plus vite, eût la mauvaise idée de leur offrir une
bouteile de vin, pour qu'ils s'en repartent au plus
vite..
Bien mal lui en prît..
Plutôt que d'aller voir ailleurs, les deux compères
sortirent de leurs sacs un alcool plus fort..
Syliène se dit alors qu'il valait mieux en finir au plus
vite et arracha le beuvrage des mains de l'elfe.

Elle sentit à la première gorgée ses entrailles se
déchirer et une température inhabituelle lui envahir le
cervelet.
Les deux ivrognes festoyaient de plus belle..

Essayant de rassembler ses esprits, Syliène s'était
rapprochée du parapet, tentant d'humer l'air frais des
canaux qui lui apporterait sûrement un peu de répit.
Elle se retourna exactement au moment où l'elfe lui
tendait la bouteille..

La surprise de voir l'objet si près de son visage la fît
sursauter d'un pas en arrière.. d'un pas en dehors du
parapet..
Les deux compères ouvrirent la bouche en rond en voyant
la gerbe d'eau qui dépassa le pont.
Néanmoins, comme ils'agissait quand même de deux
lourdeaux un peu honnêtes, et parce que sûrement, ils
n'osaient pas trop contrarier une femme si volontaire,
ils se ruèrent vers le ponton tout proche pour ramener
Syliène sur la terre ferme.

Une fois sur le bord du quai, hissée tant bien que mal
par l'elfe, et alors que le nain préparait docilement un
bon feu, Syliène sentit un froid glacial l'envahir..
Elle éternua si violemment à la face des deux zouaves,
qui cachèrent mal leur dégout, qu'elle se démît sur
l'instant une vertèbre.

Pliée en deux, elle éternuait de plus belle, alors que
le froid, bien au chaud dans sa robe mouillée, lui
glaçait la moëlle..
Le nain bougonnait, et l'elfe voulant sans doute réparer
sa bévue, lui offrit un mouchoir propre.

Syliène se rapprocha du feu, s'assit et insulta
copieusement les deux fautifs, qui se tenaient à une
distance respectueuse et prudente de la démoniste..
Sentant la fièvre la gagner, elle se releva et se
dirigea vers sa maisnée, suivi de l'elfe rampant..


Elle était maitennt dans son salon, devant une bonne
flambée, les pieds dans un baquet d'eau chaude parfumée
à la rose violette, avec un bon bol de tisane brûlante
dans les mains..

Si jamais elle recoisait les deux soudards un jour
prochain, bien mal leur en cuirait!!
 
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
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Décade du Faucon
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