1er Août 2018 3ème jour de la Décade du Lapin ( Lune de l'Esprit ) -
Les Terres de Kirin Tor

Kanzermav

Points : 11
Joué par : Kanzermav Joué par : [ Information masquée ]
Age : 455
Lieu de naisance : Quel'Thalas
Sexe : Homme
Race : Elfe
Faction : Alliance
Formation : Chasseur
Niveau : 38
Guilde : Fils de Quel'Thalas (les)
Artisanat 1 : Mineur


Informations hrp : Ancien cuisinier à la cour royale de Silvermoon. Kanzer Mav est un paisible cuisinier Haut-Elfe. Serviteur de la noblesse Quel'Dorei il est loyal . Exilé de Quel'Thalas, perdre sa cuisine est une déchirure pour son coeur , de même que que voir sa soeur rejoindre les Elfes de sang. Il part à Theramore mais son voyage sur la mer finis chez les Nagas qui le transforment en Elfe de la Nuit. Désabusé de la vie, il plonge dans l'alcool, la puenteur et la clochardise, il hait son corps et sa malédiction. Peu à peu, il se relève avec l'aide de frères Haut-Elfes dans la fraterie des Fils de Quel'thalas guidé par le mage syldur. Il aide un temps le cartel Gobelins mais doit camoufler sa mort quans ces derniers découvrent qu'il n'est pas un Elfe de la nuit. Il essaya de rejoindre sa soeur sur Draenor avec un artefact de pacotille qui ne marche pas. Il retrouve ses proches, honteux et devient majordome pour Amélie Bayle. La nostalgie de la cour royale, de ses cuisines teintent ces journées. Il voue une anthipathie farouche aux Elfes de la nuit dus à la relation historiquement difficile avec les Haut-Elfe.

Paisible cuisinier, il a le profit du Anti-héros vivant des avantures à son détriment et cherchant le calme;

Description : C'est un ancien cuisinier Haut-elfe de la cour royale. Il est peureux, boudeur, n'aime pas les elfes de la nuit. Adore manger et dormir et ces actions n'ont rien d'héroique, c'est juste le fruit du hasard ou de la malchance. Il est maintenant majordome, prône la rigeur morâle. L'exil et sa malédiction le font souffrir. Il ne veut qu'une vile simple, mais l'exil le forçe parfois à sombrer aider des proches dans des combines.

Je vous recommande humblement mes histoires. Qui détaille la présensation hrp.

Les autres récits concernant d'autres personages que Kanzer Mav ont tous été joué par moi-même un jour que cela soit dans le cadre d'un scénario ou un court labs de temps.
Personnage actuellement joué :
- Kanzer Mav
-Daelyn
 
Ère du Conflit [4]
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité [2]
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon [2]
Naine Whildhammer
Le vent parcours les vertes plaines de Loch Modan. Sur le sol boueux au bord du lac, des traces de petits pieds reflètent le parcours d'une voyageuse depuis les Terres du Nord. Elle n'est pas très confiante en elle-même, sans escorte pour rester incognito, elle se doit de rejoindre Stormwind.

Selon les dernières informations de ses frères Whildhammer, nombres de frères de race et de nos Allies Haut Elfes seraient encore présent dans la ville, vers le quartier Nain.

Alors que la fatigue transparaît à l'odeur de fromage qui remontent de ses pieds, elle est heureuse de retrouver StormWind, elle a fait ses études là-bas, rejettent l'avis du clan familial qui voulait de simples études. Au fil des ans, son étude la ouvert sur le monde. Un temps elle rejeta les traditions chamaniques de sa famille pour mieux s'affirmer et s'intégrer aux humains. Mais le temps passa, et la clairvoyance des esprits revint dans sa pensée. Ainsi Protectrice de la Nature et Amoureuse des nobles Griphons elle rejoint de nouveau la Civilisation Humaine après plusieurs années.

Un habitant de Thelsamar, un certain Kanzer lui indique la route qu'il faut prendre, évitant ainsi les Badlands mais devant traverser Dun Morogh, puis Ironforge.
Phanza ou Fleur de Griphon dans son patois ancestrale n'est guère heureuse de traverser les terres de ces Nains destructeur de la Nature. Elle croise un gnome sur une étrange machine à 4 pieds. Elle se sent mal à l'aise mais déclare sans coup férir que c'est une Whildhammer face à un gnome fière de sa machine. Et que elle refuse de monter sur sa machine, agent de la destruction et de la perturbation des esprits.

Mais Elle le suit, quelques pas hésitants, mais stupéfait de voir les gnomes exilés et de respirer un air qu'elle juge nauséabond de technologie celle des forges. Elle découvre le Tramway ! Son corps avance mais ses pieds restent fixes sur le Wagon. Elle ferme les yeux et démarre une prière pour calmer les esprits. Le wagon arrive au Quartier Nain de Stormwind.

Le gnome lui dit " Alors le Tramway c'est bien utile !"

Elle ouvre les yeux délicatement, les esprits l'ont encore sauvé, puis après quelques instants de silence répondit avec fierté : Rien ne vaut un Bon Griphon des Pics Aerie, lui au moins il ne se rouille pas ! Et Tous les Voyageurs de l'Alliance devrait nous remercier pour cela !

Heureuse et nostalgique d'être dans cette ville. Elle est consciente qu'elle n'est pas venue pour du Tourisme. Lettre à la main de ses frères de races Whildhammer, elle doit enquêter et recueillir des informations sur ses frères de races dont ceux partis à Theramore. Et aussi cueillir des informations sur les Haut Elfes, nos alliés depuis bien longtemps.

En tant que érudit à contempler la Nature des Pics Aerie et de son étude passée dans la ville en art oratoire, elle commence son rôle d'ambassadrice avec ses maigres moyens. Elle joue de ses tatouages sur ses épaules et de ses boucles d'oreilles à l'effigie de Griphon pour amadouer les passants et les interroger à sa méthode : un air innocent, plein de charme et de fantaisie mais riche d'informations.

Deux Elfes, visiblement ce ne sont pas des Haut-Elfes, avec un humain discute à l'auberge. Elle s'installe à leur table réclamant un besoin de compagnie. Le mage humain blaguant sur les coutumes Elfes.

J'interviens et rétorque : Etez vous content d'être mage ?

Il me répond que: bien sur que oui.

Je lui dis : Sans les cousins de ces elfes là, les Haut Elfes il n'y aurait pas de magie humaine, mais ces elfes là vous les oubliez !

Il me rétorque que non, les deux elfes souhaitent partir car on parle de leurs cousins et semblent gênées. Je me retrouve avec l'humain a faire de la pédogagie sur le rôle des Whildhammers et de nos actes héroïques lors de la seconde guerre avec nos cavaliers gryphons, survolant le ciel, rasant les montagnes, et frappant a coup de masses l'ennemi projeté au loin.

Il ne connaissait pas cela, et puis les autres passants que j'interpelle sont aussi dans cette ignorance.

Elle se dit que sa tache ne sera pas facile...
 
Lune de l'Esprit [2]
Décade de la Chouette [1]
Inspecteur Kaboum
Les Rues de Gnomeregan. Une ruelle, une impasse, que dis-je ? Un piège macabre qui descend au plus profond de la Terre.

Des dangereux criminelles sont poursuivis par un inspecteur sur son Mecanostrider bleu, la couleur de la police de Gnomeregan.
Il crie a haute-vois :
« ne Bougez plus vauriens ! »


Pour lui c'est la poursuite du siècle, des grands malfrats sûrement au service de la légion ardente ? Un Cartel abusant de jeunes gnomes pour leur enrichissement ?


Nondes petits coquins, voleur de pommes au sourire angélique et au doux cheveux sortant du bain.



Au visages enfantin, souriant et malicieux on peut se demander si le manque d'activité ne fait pas tourné la Tête de l'inspecteur Kaboum.

Le Mecanostrider dévale les rues, gauche, droite, gauche, droite, saute sur une étale pour l'éviter alors que les jeunes gnomes à peine âgés de 10 ans courent aussi vite que sa machine.
Les enfants utilisent une polie transcendentielle et s'aggripe telle des cascadeurs sur le toi de l'usine à écureil mécanique. L'inspecteur est certain que cela sera l'arrestation de sa carrière !
« On ne fuie pas la police si on est innoçant ! Ha ! Ha ! Quel flair ! Quel génie ! Je serais bientôt au panthéon gnome au coté de nos Grands Artisans »

Les enfants peu à peu, s'échappent via le dédale de ruelles à l'inspecteur. Kaboum perdant leur trace, stoppe sa machine.

La caresse pour la remecier, cette vieille carosserie tient encore la coure. Puis il enlève le girophare de la tête du Mecanostrider arretant le bruit infernal de la sirène.

Il se décide de poser ses petites fesses chez le vendeur de beignets. Il ouvre la fenêtre et installe un micro-radar surveillant la vitesse des passants dans la ruelle. Enfin, il se plonge dans ses pensée.


Il le sait ,l'époque bénie de tranquillité à arrêter les voleurs à l'étalage, est finie. De Gnomeregan avait surgie une masse d'ennemis.
L'inspecteur devait enquêter sur ce mystère avec l'aide de ses frères de races mais cette fois la menace était trop importante. Ainsi l'inspecteur fut chargé d'une tache pénible à ses yeux. Aller demander l'aide des Nains. Il n'était jamais sorti de Gnomeregan et de ses environs.




Il accepta l'ordre mais s'arrêta à Kharanos dans une Auberge. Il goutta aux coutumes locales faîtes de sanglier rôti avec sauce au vin et bières en tout genre.
Il se décida d'y rester pas longtemps, il avait une mission. Un jourpuis deux, quatre, septau bout de deux semaines de ripailles, il se rendit compte qu'il devait accomplir sa mission.

Les esprits clair telle un écureil ramassant ses noisettes et chutant du tronc de l'arbre car ivre. Il se rendit à Ironforge et donna la lettre de ses Dirigeants. Au moment ou il était parti, les choses à Gnomreregan étaient encore claires.

Des forces souterraines menacaient la ville mais cette dernière était encore sous contrôle et vivable. A son retour dans la ville avec l'accord d'assistance des nains en cas de problème il vit des centaines et des centaines d'exiles fuir la ville.
Il se sentait perdu dans cette marée humaine. Il savait qu'il arrivait trop tard. Il vit le secrétaire personnel de Mekkatorque et lui rendit la lettre. Il se retourna et accouru dans la cité cherché ses affaires.

Il était devenue un exilé Kaboum est un patriote, et cela reste pour lui un déchirement de quitter sa Grande Capitale.


Vivre chez les Nains, ils ne l'acceptent pas et en veux à ses dirigeants d'avoir perdus la souveraineté Gnome.


L'inspecteur reprit avec difficulté ses taches, et se mit à son compte mais les affaires n'etaient guère florissante.



Ainsi il posa une petite affiche sur l'auberge de Ironforge :



Vous voulez faire la sale besogne par quelqu'un de serieux, pas chère et efficace ? Une mission de surveillance discrète vis-à-vis d'un sorcier fou ? Ou de l'amoureux que votre fille n'ose vous présenter car c'est un Tauren ?

Contactez L'inspecteur privée Kaboum.
 
Décade de la Baleine
Décade du Lapin [1]
[Orac'loa] L'écume sanglant
I) L'écume sanglant

La poupe casse en deux les vertigineuses vagues de l'Océan qui osent s'affranchir du Massif Galion : » Le trollssaire ».

Les planches du galion crissent, reflétant, l'état avancé du délabrement de la coque du bateau qui n'a pas été réparé depuis plusieurs mois. Cela malgré les nombreux sabordages qu'a effectué l'équipage présent à bord et commandé par le capitaine Daelyn.

Un troll massif, aux cheveux couleur de sang et qui tient les marins de son équipage en respect grâce aux nombreux bateaux de l'Alliance qu'il a capturé au cours de sa carrière. Soit du temps de mousse lors de le seconde guerre contre la marine royale de Kul'Tiras , époque ou il c'était révélé très rusé en se faisant passer pour un Troll des Foret simple d'esprit.
Soit, comme Aujourd'hui, ou il est corsaire pour le Cartel Gobelin, attaquant la marine marchande de l'alliance croyant voguer en tranquillité entre Menethil et Theramore, sans oublier la concurrence, c'est-à-dire d'autres pirates sans vergogne qui pour la plupart sont aussi au compte de Barons Gobelins d'Undermine.

Qui plus est, Daelyn est surnommée « le Barbier » dus à sa fâcheuse tendance à couper la tête des capitaines des bateaux adverses.
Il est conscient que rare sont les trolls dans la marine, rare sont ceux qui tiennent les longs voyages en mer, et cela va de pire en pire au contact d'autres races.

Pour lui, tous les Trolls, quelque soit leur clan ont besoin de se sentir libre pour
s'accomplir totalement comme ils sont : L'alliage de l'habilité et de la Force. Ainsi s'explique sa raison de rester longtemps en mer.

Ainsi, c'est un fier marin, habile tacticien en mer et vif d'esprit. Son galion finement sculptée, il l'a capturée à la marine de Kul'Tiras et l'a gardée pour son travail acharné. Il sait qu'il n'a pas le plus grand bateau et le mieux armée en canon mais compense par la vitesse. Avec le temps, la coque subissant nombre d'avaries et de tempêtes, le bateau ressemble plus à un Brick que à un galion de marine mais il n'en n'a que faire, tant que il vit bien de sa vie de pillage.

Pour beaucoup qu'il observerait, Daelyn nagerait dans la médiocrité : Le Rhum et le sang coulent à flot lors des traversés et nombreuses sont les histoires d'amour. Volontaire ou non, les passagères capturées garde la liberté de nager avec les requins si elles n'obéissent pas.

Pourtant, ses paroles pourraient être celle d'un gentleman, respectueux de la gente féminine et du monde qu'il l'entoure. Qui plus est, il aime l'Océan qu'il considère comme une entité avec une conscience avec laquelle il faut parler et prendre soin. Mais sa galanterie reste sur la terre ferme et Agwe, loa de l'eau n'est q'une référence pour ses jurons.

Il sait au fond de lui, que sa vie n'est pas totalement accomplie. Un gouffre, une pulsion l'étripe parfois, surtout au contact d'autres Troll. Parfois à leur vue il a l'impression que sa race est victime d'une maladie qui porterait le nom de : décadence. Pour beaucoup il apparaît assoiffé de sang mais vivre dans la Piraterie ou des races éclectiques se côtoient, lui a permis d'en savoir plus sur le monde que nombre de personnes. Récemment les légendes de sa race d'un glorieux empire lui sont revenues à l'oreille sauvant ainsi pour quelques heures de la mort, un érudit humain de la planche.

Dans sa cabine, il fait les comptes des attaques de sa traversée. Il observe la carte et malgré ses connaissances rudimentaires en Mathématiques, son sens de l'observation lui permet de reconnaître n'importe quel cote de l'est de Kalimdor et de l'ouest des Royaumes de l'ouest, là ou le commerce maritime et donc les pillages sont légions.

En effet il est temps pour lui de retourner à Rattchet pour livrer les caisses d'argent et d'épices précieuses qu'il a pillé aux autres navires. Vendant ses prises aux Gobelins, il pourra ainsi payer le mince équipage qui a survécu à la traversée et payer les lourdes réparations qu'il devra aux Gobelins.

Pour une fois, il est décidé à rencontrer son destin. Daelin restera sur la terre ferme plus longtemps que à l'accoutumé et se dirige ainsi vers Sen'Jin, convaincu que un vieux sorcier lui en apprendra plus sur la passé glorieux de sa race et qu'il pourra faire quelque chose pour mettre fin à la décadence des Troll. Dans sa veste rouge de spadassin et sa lame de corsaire prolongeant son bassin courbé et une démarche guère esthétique, le sable ardent subie le faible courroux de ses pieds. Ces dernières, au contact du sable chaud ont tendance à sautiller comme si le sable était du charbon de bois pouvant brûler gravement ses pieds. Mais cette douleur qui lui vient surtout de l'esprit n'est rien à ce que va lui raconter un vieux Darkspear, isolé du village, voulant presque se cacher.

-Si tu viens me voir, c'est que tu sais que je sais.

Daelyn d'un ton sarcastique :

-J'aime la clarté de votre expression.

-Même dans la clarté, nombre d'esprits trouvent moyen à la fourberie. Mais les esprits anciens des Troll, eux savent la destinée du monde et se partage son destin. Ici, dans ce village, beaucoup préfèrent suivre les coutumes des orcs. Mais devant toi se tient un adepte des Loas et des légendes de notre race, surpassant de loin les légendes du clan Darkspear. Si tu parcoure le village, nombreux connaissent les Loas mais moi, je peux bien plus.

-J'ai entendu ouï-dire que nous autres Trolls étions les descendant de grands empires troll qui avait régné sur Azeroth. Cette sensation de puissance de notre race, au delà de tels ou tels clans m'emportent et me font imaginé que un jour, nous retrouveront notre gloire passé.

-L'empire Gurubashi et Amani ont façonnés le monde et notre race, leur présence est éternelle comme celle des Loa. Moi être convaincu que tu désire percer les secrets du passé, ainsi, va à l'encontre de l'école des Loa : Orac'loa . Tu auras, progressivement et avec parcimonie les réponses qui trottent dans ton esprit .

Daelyn, se décida à écouter les paroles du vieux sage, convaincu que dans cette école il pourra mettre fin à sa sensation de décandance de sa race en perçant mieux les secrets des Loas.
 
Troisième Ère [9]
Lune de la Force [7]
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours [7]
Un sens à sa vie
I) un sens à sa vie ?

Kanzer Mav est assis au milieu de la Taverne de Thelsamar. Les négociations avec la Communauté Locale n'ont pas finies mais l'espérance de déboucher sur une alliance avec ses frères Quel'Dorei augurerait une nouvelle époque : Les Fils de Quel'Thalas s'affirmant enfin, fière d'eux-mêmes et ne se cachant plus au monde.

Ils n'en n'oublient pas la discrétion mais Kanzer Mav n'est pas de ceux-là, ils cherchent des alliés pour ses frères, prend des initiatives pour améliorer des choses. Il n'a jamais été un grand orateur, avec de la fougue, il faut vraiment l'énerver pour voir cela et ses moustaches se relevés, Kanzer vit dans le doute.

Ses idéaux de paix avec la Nouvelle Horde, de réconcilier ses frères avec les Elfes de sang, sa volonté de reconstruire une nation Quel'Dorei.


Tout ceci ne va pas de pair avec les questions existentialistes qu'il se pose. Il en a fait part à Anariël, cela la soulagé un instant puis repart voguer en direction du nord.

"Je ne suis ni un Grand Paladin comme Sir Clemanas, ni une grande prêtresse comme Anariël, je n'ai pas de pouvoirs magiques comme Miss Svetlana, ni l'érudition de Syldur.

Sans fourneaux, je ne sert a rien..oui je ne sers a rien.
Je manie l'épée telle un écureil portant trop de noisettes sur ses bras frêles. Je ne fais pas partie du monde des érudits et de leurs débats diplomatiques.

Pour mes frères exilés a quoi je sert ? De l'aide moralement ?
Je suis en train de parler tout seul dans le vide du haut du viaduc de Thandol contemplant que ces terres au Nord sont riches de nostalgie, celle des grands bals de la cour royale ou j'arrivais au fin des repas, remercié par les nobles qui le reste du temps me croisait telle des aveugles.

J'étais à coté d'eux, dans leur monde sans en partager les responsabilités. C'était sûrement cela que j'appréciais, être dans leur monde sans en porter les fardeaux.

Le sud du viaduc, je vis sur ces terres du sud depuis de longs mois et quesque j'ai fait durant ce temps ?

J'ai retrouvé certains de mes frères, certes, mais je ne peux pas vraiment les aider. Je me suis fait quelques amis mais ils peuvent se passer de moi. Je suis un vagabond gentleman vivant dans l'illusion d'une vie que j'aime, tel un bébé vivant en tranquillité dans le ventre de sa mère avant de voir le monde hostile.

Bref, ma vie n'a plus de sens. Je dois retrouver un fourneaux au plus vite ! Ou alors m'engager dans la marine ! Je suis partie quelques semaines a Kul'Tiras, leurs flotte m'avaient impressionné... Mais si c'est pour revivre le coup de mon voyage vers Theramore, ce n'est pas la peine !


Kanzer Mav pensif, contemplent le doux lointain du nord de sa nation détruite cherche a un sens a sa vie. Il part vers Menethil, de là il pourra se décider entre Kul'Tiras et finir cuisinier au bord d'un Galion
 
La disparition d'un Haut-Elfe
II) La Disparition

Kanzer arrive au port. Il a fait un long voyage et a beaucoup réfléchie au point de se demander si les croyances chamaniques des Whildhammer n'ont pas plus de sens que la Lumière.

Il pose ses bottes sur le port. Le Voilà : Baie-du Butin ! Via Theramore via Kul'Tiras ! Un long voyage maritime qu'il a financé en étant cuistot sur les deux Galions !
Une nourriture exécrable et un déchirement au coeur pour un Cuisinier de sa trempe. Les cafards rampant devant les légumes frais ne sont pas du niveau d'un cuisinier qui a servie les princes de Quel'Thalas.

Il est parti à l'aventure. Ce n'est pourtant pas son genre mais l'exil le contraint à cela, le contraint à trouver un emploi pour survivre. Les petits boulots pour Kul'Tiras sont finies. Il avait pensé devenir Ranger telle Sylvanas Windrunner. Mais ce n'était que une envie ! Une pulsion ! Il mit même ses dernières économies à acheter du matériel adéquat.

Revenu à la raison, le voilà à Baie du Butin.
Il marche anxieux en direction du Gouverneur du Port. Il propose ses services et dit ses antécédents.

Kanzer Mav ! Ancien cuisinier de cour royale pendant 2 siècles
environ !


Le Gouverneur lui répond :

Moi pas savoir ça ! Quels sont tes Tarifs, c'est tout ce qui m'intéresse car on ne manque pas de cuisiniers mais d'Elfes si !

Kanzer ne lui dit pas qu'il est un Haut-Elfe, faire croire qu'il parle le Darnassien semble ce que recherche ce Gobelin alors il se tus et répondit.

Tant que je suis Nourri, logé, mes tarifs seront ceux que vous proposerez !

Gouverneur du Port :

Bon, tu est grand et semble habile de tes doigts ! Tu travailleras à la sécurité du Port dont les membres du cartel. Maintenant tu est du Cartel ! Si un Compatriote attaque un Gobelin tu à la consigne de l'achever ! Tu aidera le Tavernier Local aussi lors des grandes fêtes. Deux postes pour le prix d'un, une bonne économie réalisée !

Le Gouverneur rie content de son achat et du contrat.

Kanzer s'exécute ! Il prend un plastron en cuir et signe son contrat.
Il se dit qu'il est un mercenaire mais au moins il vivra correctement. Et si ce poste lui permet de glaner des informations sur les Gobelins autour du monde, cela pourrait aider ses frères de races.

Après plusieurs jours, Kanzer trouvait déjà son travail pénible. Il n'arrivait pas à apprendre un seul mot de Gobelin. Les nains et les gnomes le raillait, peu croyait que les Gobelins avait chargé Kanzer de faire partie des membres de la sécurité du Port. Il ne pouvait démissionné son contrat était normalement pour 5 ans quand un Gnome bien vêtu, ressemblant à un riche marchand mais saluant tous les gardes comme un habitué, un ami du Cartel.

Le Gnome s'approcha :
" Et toi ! Longues oreilles hi hi !" Ricanant

Kanzer : Oui sir gnome ?

Il parait que tu fais mal ton travail ! Tu vois ce contrat c'est le tien. T vois l'espace entre je m'engage pour 5 ans ?


Le gnome sortis une plume il rajouta ostensiblement un 0 au 5 . Le Gnome ricana très fort et les autres gardes gobelins firent de même.
Kanzer énervé, voyait qu'il était lié legalement pour 50 ans au Cartel dans un travail qui pour lui se voulait temporaire, le temps que les choses s'améliorent pour ses frères et lui-même. Kanzer pris sa masse comme si il voulait frapper le gnome, ce dernier un peu apeuré dit :

Je suis le Baron Maveykk Gezlow. Je suis membre du cartel. Ce que je fais est toujours légal comme ce contrat mais les Gobelins appréciant mes méthodes ils m'ont honoré de ce poste. Vas-y frappe moi et des chasseurs de primes seront sur ta Tête.

Kanzer réfléchit un instant et se dit que il n'avait rien à perdre, en exil depuis trop longtemps et sans fourneaux, il était malheureux au fond de lui alors il frappa le gnome sur la tête, ce dernier assommé tomba à l'eau.
Les Gardes du port arrêtèrent Kanzer et l'emmenèrent à la capitainerie. Bref mais intense.

Emprisonné quelques heures sous un soleil accablant. Le Baron parla à Kanzer Mav et lui fit un chantage.
Il parlèrent longuement jusqu'a à la tombé de la nuit. Le Baron sortie avec un large sourire, presque les larmes aux yeux. Avait-il pleuré ou trop rit ?
Depuis nul ne revit Kanzer Mav.
 
Vérité d'un elfe de sang
III) Vérité et déception

La feuille de papier grisonnante subit la plume d'oie, une écriture fluide, visible, les mots et les tournures de phrases enjouées caractérisent l'écriture du Baron du cartel Maveykk. Pourtant les lettres qu'ils envoient ne sont guère réjouissantes :

"J'ai le devoir de vous informer de la disparition de Sir Kanzer Mav. Je vous transmets son testament et quelques affaires personnelles. Mes condoléances"

Ces palabres, il l'écrivit à tous les proches de Kanzer Mav. Ceux qui recevaient ce courrier risquaient d'être intrigué par le Baron. Pourquoi prendrait-il la peine de s'occuper de la mort d'un paisible Haut-Elfe ? Si ce n'est qu'il est responsable de cette tragédie ?

Même le baron ne sait vraiment quel terme utilisé pour qualifier l'absence de Kanzer. Dire qu'il est mort permet de clarifier les choses et d'oublier rapidement cette histoire. Mais ne pouvant expliquer l'absence de corps pour un enterrement digne, ni la raison de sa mort. Le Baron se replia sur lui-même.

Galant homme, bien éduqué, ancien de Dalaran au service immobilier, sa coiffure verte reflète un âge avancé. La courtoisie et l'élégance d'un tel gnome saute aux yeux comme ses paroles, il aime provoquer et il en joue. Il va tout le long de l'enquête, jouer de ce charme pour éviter les questions gênantes sur sa mort et paraître auprès de certains proches comme presque, un ami de Kanzer.

Plusieurs jours après s'être occupé de Kanzer. Deux individus menèrent l'enquête séparément.

La Druidesse Duvnarel. Une des rare personnes chez les elfes de la nuit, voire la seul, à savoir que Kanzer sous son apparence de cuisinier d'elfe de la nuit, était en réalité un Haut-Elfe qui méprisait les Druides . Leur rencontre au coin du feu à Dun Morogh, avec la neige sur leurs épaules a sans doute permis cette relation basée sur la confiance.

Le Mage Syldur Windrunner. Ancien de Dalaran, il n'est devenue l'ami de Kanzer que récemment et dans l'exil. Pourtant réciproquement, les deux Haut-Elfes s'estimait. Kanzer respectais profondément la culture, l'érudition de ce mage. Syldur lui appréciais la sagesse et la simplicité de cet ancien cuisinier de Silvermoon.

Les deux inspecteur firent leur enquête, très rapidement un coupable, celui qui semblait tout savoir et avoir participé à la sois disante mort de Kanzer apparaissait : Le Baron Maveykk.

Ce dernier ne cherchait pas à se cacher et savait que le Cartel Gobelin appuyait sa décision.
Lors de sa discussion avec Kanzer. Il avait demandé à ce dernier de s'expliquer sur son identité. Un elfe de la nuit ne parlant pas le Darnassien, grugeant le cartel devait s'expliquer. Le baron usa de menaces tell :

"Les requins en été, ont beaucoup d'appétit vous savez"
" Certains religieux extrémistes à Stormwind serait très intéressé par votre personne !"


Kanzer attaché au sol par de solides chaînes en fer au mur de la Capitainerie passa la nuit a parlé au Baron : Sa vie de cuisinier a la cour royale de Silvermoon, son exil, ses amis nains, sa soeur elfe de sang qui lui manque, cette envie de refaire sa vie ailleurs et de ne plus avoir confiance en certains de ses frères.

Le Baron fut émue mais n'en r resta pas moins pragmatique ;

Ecoutez, j'ai côtoyé plusieurs Haut-Elfes a Dalaran, ils m'ont toujours semblé être antipathique, encore plus que les humains, je peux vous aider, j'ai les dents longues dans le cartel, je ne suis pas Baron pour rien, toutefois jamais, au oui, jamais le cartel n'acceptera que je vous libère sans rien faire. Je pourrai payer les dommages pour vous au cartel !

Mais Maveykk rigola apprement

Mais l'argent c'est sacré ! Vous allez m'aider oui ! Vous n'avez guère le choix !

Ainsi Le Baron trouva un allié de circonstance.
En camouflant sa mort, kanzer pouvait enfin retrouver sa soeur elfe de sang et le baron faire avaler aux gobelins que Kanzer avait eu son compte.

En réalité, le baron allait enfin avoir accès à un pouvoir bien plus grand que d'être riche et proche des Gobelins : Celui de la magie !

Kanzer donna des instructions : les noms de ses proches, de ses affaires personnels, des éléments qui prouverait sa mort.
Le Baron prévenu Kanzer que retrouver sa soeur ne serait pas chose facile :

Il y a plusieurs mois, j'ai achetée une pierre à un amie Gobelin de Gadgetzan : La pierre des Stormrevear. J'ai depuis étudié cette pierre dont la rune rouge présente dessus. Une grande énergie entoure cette pierre, une énergie maléfique. Après de longs moments a traduire les mots en Orcs écrit sur la rune, des éléments semblait indiqué qu'elle permettrait d'ouvrir un portail sur Draenor.

Vous allez l'utilisé pour rejoindre votre soeur mais le voyage semble être a sens unique.Tout comme la corruption de votre âme qui risque d'en résulter. Depuis que j'ai côtoyé cette pierre, moi-même je sens la magie couler dans mes veines.
Kanzer s'exécuta.


Les deux inspecteurs démarraient leurs enquêtes.

Duvnarel interrogea le Baron. Ce dernier exaspéré par le peu de civilité de l'elfe qui refusait de déposer son arme parut lors de cette interrogatoire à la fois anxieux et très méfiant. Pour la Druidesse, les mots du Baron reflétaient qu'il était le meurtrier.

Syldur, quand à lui retrouva le Baron, chez lui à Baie du Butin.
Plus cordial, entre deux races d'elfes, un monde de courtoisie séparait les deux races pour le Baron. Ceci reflétait bien que les Elfes de la nuit se croyait dans l'alliance depuis des siècles avec le droit de bousculer et de suspecter à tort les travailleurs honnêtes, alors que le Haut Elfe côtoyant depuis des siècles la civilisation, tout en étant sérieux acceptait de s'assoir a coté du Baron.

Syldur ne croyait pas en la culpabilité du Baron. Ce dernier avait reçu un testament ou Kanzer disait comme dernière volonté, vouloir retrouver sa soeur elfe de sang.
Le Baron informa le mage de la position du cartel sur l'affaire, et de la raison de son aide envers Kanzer pour camoufler sa mort. A la fois de la pitié et de la nostalgie de Dalaran sans dévoiler la raison véritable : trouver un cobaye pour la pierre sacré !

Mais au fil de la discussion, le Baron mentait de plus en plus, il restait flou sur les raisons de Kanzer de vouloir disparaître, sur l'endroit ou Kanzer était partie.

La Druidesse Duvnarel écoutait, cachait sous une forme féline la discussion depuis le début, sentant le pou du Baron frémir lorsqu'il mentait.
Elle se révéla dans le but de forcer le Baron à dire toute la vérité !
Dans le même moment un humain suspect et un autre Elfe de la nuit déboulait dans la petite maisonnette du Baron qui surpomblait le port de Baie du Butin. Le soleil qui se couchait et la chaleur tiedasse de la marré allait de pair avec le dénouement qui approchait.

Le Baron profita de se raffus pour s'enfuir, dévala Baie du Butin, sauta presque de toit en toit, telle un Kangourou pour prendre la Bateau le plus proche en direction de Rattchet pour s'enfuir. Malheuresement pour lui, aucun bateau n'était en vue. Le baron sortie sa petite dague aussi grande qu'une main de gnome et exhortait tout le monde de reculer.

Il voulait gagner du temps pour attendre l'arrivé du Bateau mais L'elfe de la nuit récemment arrivé du nom de Feviel prit Le Baron a la gorge et le souleva.

L'interrogatoire continua.

Le Mage posait les questions, la druidesse sous sa forme féline écoutait les pulsations cardiaques du Baron pour voir si il mentait. Feviel le tenait très serré et le Baron durant plusieurs minutes avait la gorgée nouée telle le cou d'une Tortue. L'humain, un certain Arteus disait des réflexions ironiques à son amie Feviel.

Le Baron sentant qu'il était forcé de dire quelque chose, donna la lettre
de Kanzer qu'il reçut : au mage. Kanzer semblait avoir réussi sa tache et était assez loin pour accomplir le rite de la pierre pour allez rejoindre sa soeur sur Draenor avant qu'on le retrouve.

Le Baron exaspéré appela les gardes Gobelins, qui s'exécutaient. Tout le monde fut forcé de prendre le Bateau pour les Tarides, pour continuer l'interrogatoire loin de tout Gobelins du Cartel.
A présent dans la savane. Le Gobelin fut retiré de son sac dans lequel Feviel l'avait mit pour que aucun Garde Gobelins ne vit qu'il était menacé et dangereusement accompagné !

Le Gobelin ne voulait pas parlée et se taillada de deux coups de dague dans le ventre. Mais la magie de la Druidesse empêcha le Gobelin de mourir en protégeant Kanzer mav.
Il accepta, enfin de dire tout : l'histoire sur la pierre et le départ probable de Kanzer sur Draenor.

Le Baron, enfin libre qui apparaissait comme le meurtrier pour beaucoup n'avait que aider à camoufler la disparition de kanzer en mort. Ce dernier sans doute préférant faire croire qu'il était mort que d'avouer vouloir rejoindre sa soeur et trouver un avenir plus glorieux chez les elfes de sang. Mais qui sais, si Kanzer a réellement rejoins Draenor...

[HRP] Résumé de la péripétie avec le Baron Maveykk du Lundi 18/07. Je remercie Duvnarel, Syldur, Feviel et Arteus pour leur présence [HRP]
 
La pierre des Stormreaver
IV) La Pierre des Stormreaver

La Terre est rouge, âpres, ce n'est ni du Sable, ni de l'herbe jauni au contact du brûlant soleil. Par endroit interposée, la terre battue par les vents et les anciennes invasions de la Légion subie le courroux chaleureux de sabots en feu.

Le Cheval au regard de braise, de peau noir et de crinière en feu telle des flamme surgissant d'une explosion est monté par un Haut-Elfe incertain de ce qui l'attend.

Incertain que ce qu'il possède autour de son cou telle une émeraude, puisse le ramener auprès de ses vrais frères de races, auprès de sa soeur, lui permettre d'assouvir sa soif de magie qui l'étreint depuis la chute de Quel'Thalas.

Tant d'espérance dans l'esprit d'un paisible Elfe, il ne demandait rien après la perte de sa Nation glorieuse : seulement aider les siens.

Mais il n'a pas retrouvée de Noble de la Carrure de ceux qui dirigeait les Haut-Elfes : les Sunstrider. Les Nobles qui mangeaient ses mets délicieux préparée avec amour de son pays.

Il avait bien trouvée des amis mais que pouvait bien faire un ancien cuisinier doué soit-il, envers des magiciens et des guerriers ?

Le Destin est venue à lui, tragiquement, un jour ou il se fit engagé par le Cartel Gobelin à Baie du Butin. Depuis un gnome est venue l'aidé le sortir de ses embrouilles avec le Cartel. En échange que Kanzer Mav, le Haut-Elfe chevauchant cette étalon, essaye d'utiliser une pierre sacrée maudite du temps de l'invasion des Orcs , maudite sûrement par Gul'dan ou un de ses séide malfaisant dans le but de rejoindre les Elfes de sang.

L'observation du milieu naturem n'est guère accueillante. Une vision de solitude guette Kanzer, pourtant de nombreuses bestioles malfaisantes grouillent dans les parages, elle se cachent, bougent rapidement.

Leur sens du camouflage est tel que par surprise Kanzer pourrait perdre un bras, mordus par de terribles créatures comme un requin attrapant le pied d'un paisible pecheur sur un quai. Le temps de voir le sable
s'agité, le sang coulerai deja des veines du bras déchiquetés.

Pressée, il pose la pierre sur le sol. Avec une branche de bois rappelant étonnamment la forme d'un serpent, il dessine sur le sol un cercle autour de la pierre. Puis il s'agenouille. Il sors de sa poche une feuille et récite les traductions faites par le Baron Gnome : les mots en Orcs présente sur les runes de la pierre.

"Kek'la Dom'ga Tenebrus Haz'az Gul'Danis Ro'y Dus Demonas "

Les Runes sur la pierre s'illuminent à chaque groupe de mot. 8 symboles s'éclairent d'une parure rouge, autour du cerle chaque runes prennent une place déterminée d'une distance égale.


Puis elle s'élève. Kanzer pensant qu'elles allaientt pouvoir ouvrir un Portail vers Draenor, se leva doucement enlevant le sable de ses fines épaules.

Les Runes s'unirent et peu à peu prirent la forme d'une boule. Soudain la boule de couleur turquoise devint rouge et fonça telle une boule de feu sur Kanzer. Ce dernier surprit tomba au sol telle un Ogre , la poussière masquait avec grandeur la scène. Kanzer avait mal, mais il ne ressentait plus la souffrance. Il marchait dans une dimension, dans un rêve éthéré.

La pierre des Stormreaver ne permettait pas d'ouvrir un portail vers Draenor mais de communiquer avec ce monde via la forme d'un esprit, d'un fantôme presque.

Kanzer marchait doucement, malgré la vision d'un monde bicolore et ou les paroles lui arrivait de manière déformé, il apercevait nettement que dans ce camp, sur un monde étrange se trouvait des Haut-Elfes.
Une forge s'activait et reparaît des Armes. Un camp de soldat, visiblement subissant la guerre ou se préparant pour travaillait aprement.

Il visitait le camp mais personne ne faisait attention à lui. Tout était fait pour qu'il n'apparaisse pas à la vue des personnes du camp.

Soudain il s'arrêta net.

Devant lui, apparaissait sa soeur dans une armure massive et avec une énorme épée à double tranchant. Cette soeur qu'il avait refusé de suivre lors de son exil de Quel'Thalas.
Il c'était quitté, terriblement fâché. Kanzer convaincu qu'il perdait sa soeur pour des années en rejoignant ces renégats commandée par un Mage Haut-Elfe de Dalaran. Ces renégats étaient devenue les Elfes de Sangs.

Kanzer prit la Parole :

Ish-nu al'ah Pankka...Ma soeur...

Kanzer rempli d'émotion de retrouver sa soeur prit conscience qu'il aurait du dès le départ, il y a plusieurs années de cela maintenant ,rejoindre sa soeur. Dans ses larmes, ses années d'exil traversent sa pensée, comme des années perdues à ne pas aider ses frères !

Kanzer tête baissée et en pleure ne faisait pas attention, le camp était surpris et entendait une voix venant de nul part. Seul la soeur de Kanzer voyait ce dernier, telle un fantôme mais terriblement émue.

Frères ! Enfin ! Tu es là ! Mais ton corps...il est tout...

" Oui je sais. J'ai eu énormément de mal à te trouver coincé dans ce monde perdu. J'ai compris mon erreur du passé, celle de te perdre, celle de me perdre en n'étant plus au service des mes frères qui luttent ! Pardonne moi.

Mon frère, dans la douleur, nous sommes devenues les elfes de sang tels des martyrs, toi à ton niveau envers moi, tu fais de même. Ou que tu soit tu est aussi un Quel'Dorei ! Tu es aussi un Elfe de sang !


Kanzer vit un coup de vent projeté à son visage l'empêchant de voir sa soeur, sa vision disparaissant.
Son regard au sol allait en direction du soleil qui l'aveuglait, il était dans la réalité, ou plutôt au milieu du cercle tracé. Il n'arrivait pas à se relever, son corps était fragilisé par tant d'émotions.

Les Runes Rouges ne brillait plus sur la pierre, cette dernière commençait à se fissurer en autant de morceaux que de runes qui étaient apparues. Kanzer dans un élan d'espoir, se releva et prit la pierre fissurée dans sa main, il n'y avait plus que du sable des débris.

La pierre n'était plus, comme la possibilité de rejoindre ses frères de race et sa soeur. Pourtant pour lui, il n'était plus le même, il avait partagé la souffrance de ses frères et un pardon déchirant envers sa soeur.

Jamais, il n'avait pensé que une pierre serait si importante pour bâtir sa vie. Son emploi avait commençait au fond de son âme à avoir des répercussions et sentait que son retour serait une source de renouveau magique et spirituelle.
Kanzer Mav était devenue un Elfe de sang par la force de l'esprit. Mais il savait que en lui...il était redevable à certains Haut-Elfe et à un Gnome.

De la fuite du temps recèle le lit du destin, finit par se dire Kanzer

Il se décida à rejoindre la civilisation mais en temps voulue et à se cacher un moment dans les masses. Il goutait son plaisir de feinter sa mort à ses proches. Les épiant et en les observant au détour d'une rue. Kanzer pouvait ,enfin, compter ses amis, les vrais.
 
L'ambassadeur Ardalan
V) L'ambassadeur Ardalan

La lumière sournoise se cache et se dissimule dans les profondeurs des montagnes environnantes, le gris domine dans cette région, cette couleur sans saveur, sans personnalité, qui ne reflète pas l'importance mythique du lieu.
Un lieu ou les plus grandes magies ont été pratiqué, un lieu ou un esprit visionnaire à séjourné, un lieu ou la terreur des conflits n'a laissé que du sable gris et des villages brûlés par la haine des races mortelles qui à l'accoutumé désintéressent l'esprit mythique de la région. On peut voir une fée, une luciole bleue parcourir la région comme si l'esprit ancien et visionnaire du prophète était là.

Un démoniste qui n'en n'a que l'esprit et le coeur mais portant une armure en cuir rouge, visionne cet endroit. Et à genou, tâte le sable qui glisse langoureusement et doucement dans ses mains d'elfe.

Pour lui la légende de ce lieu est comparable à un "celui qui marche" ou plutôt à un Sunstrider dans sa langue natale : le Thalassien. Une grande famille royale qui dirigea Quel'Thalas durant 9000 ans jusqu'a..jusqu'a..

Kanzer ne désire pas penser à la légion, seulement au présent, au moment qui compte, ces moments ou votre futur colle à votre destinée, ou vos actions prennent une importance sans égal : celle de conduire votre destin funeste ou glorieux.

En tâtant le sable, ses pensées vont à sa soeur Elfe de sang, et aussi à certains amis Haut-Elfe membre de la fraterie : Les Fils de Quel'Thalas. Cela fait plusieurs semaines qu'il ne les a pas revue, la nuit ses songes parfois lui disent presque qu'il serait tant qu'il revienne enfin à la civilisation. Une lettre, une plume...Mais que dire...Le Pardon d'avoir dissimuler sa mort pour tenter des rejoindre les elfes de sangs ? Pour lui, il ne sait même pas si quelque part, on pense à lui, et si on l'attend avec espoir.

Il se relève délicatement. La plume noir d'un oiseau vient se poser sur son épaule. Le destin frapperait-il à sa porte ?

L'esprit mythique du Prophète Medivh serait-il présent dans cette tour, celle de Karazhan, écoutant ses pensées et les songes de Kanzer ?
Il se dit que son esprit lui joue des tours, et se décide à ne pas rester dans ce lieu maudit.
Il prend son destrier noir à la crinière de feu et galope jusqu'a son refuge de Nethergarde. Là-bas, il le sait, il peut trouver la personne qui pourra l'aider : Un Ambassadeur Elfe de sang.

Il attache le cheval à l'étable et donne quelques pièces de cuivres frappés de Quel'Thalas au palefrenier. Il ne lui reste plus que quelques pièces de cette époque. Elles sont rares mais personne ne fais attention aux emblèmes de licorne gravé sur les pièces, le temps, telle la souffrance de l'exil de ce peuple, efface le symbole et ce peuple de la mémoire de nombres de personnes.

D'un pas anxieux, le bois des escaliers frémit à chaque talon posé, le silence de la tour de Rempat du Néant contraste avec l'agitation de la cité à l'extérieur et l'écho des marches de Kanzer.

Il lève la tête et voit un Elfe de sang, rien ne le distingue d'un Haut-Elfe, sauf ses habits rouge et noir, couleur du peuple martyr décimé par la légion ou l'exil. Et bien sur, des paroles remplies d'amertume et de vengeance mais aussi de pragmatisme dans des moments ou les démons sont autant une menace que une arme pour sauver les races mortelles de leur tragédie : cette pulsion guerrière et de soif de pouvoir itinérante à toutes les races et à tous les esprits même les plus sages.

Le voilà, cet elfe de sang qu'on lui a indiqué sur son chemin, après avoir échoué à rejoindre Draenor avec la pierre des Stormreaver. Kanzer cherche de l'aide mais surtout veut aider, enfin, son peuple : les elfes de sang, son vraie peuple, celui qui lutte, et non ceux qui se morfond dans leur exile.


Ish-nu fallah-ah Ambassadeur Ardalan. Je suis Kanzer Mav.

Bonjour étranger, que désire tu Elfe de la Nuit ? J'ai du Travail qui m'attend, parle vite et bien.


Kanzer oubliant qu'il ressemble à un Elfe de la nuit se décida pour le convaincre, d'utiliser un vieux Thalassien, celui qu'il utilisait à la cour royale pour servir les Nobles. Une vieille tirade, à moitié poétique et à moitié de pure politesse que les vieux Haut-Elfes utilisait pour expliquer la création de Quel'Thalas.

Que les vents de l'Ouest attache dans nos cheveux, l'espoir d'une nation bénie par le Soleil et la Lumière. Que ton esprit clairvoyant puise dans le fond de son âme bénie, la source de la vie et la source de ma venue.

L'ambassadeur visiblement intrigué fit quelques pas en arrière intrigué de voir un Elfe de la nuit parlait aussi bien le Thalassien et connaître cette tirade issus des légendes anciennes des Bien-nés.

Tu sembles être un amie de mon peuple, alors je t'accorde un moment pour t'expliquer, je t'écoute avec une vive attention.

Moi, Kanzer Mav , je suis un Haut-Elfe mais le destin funeste d'un voyage me fit rencontrer la magie des Nagas expliquant ma forme et me permettant de rester cacher.
Je ne partage que dans ma ressemblance physique les avis des Elfes de la nuit, mon coeur, tout entier se porte vers Quel'Thalas et Kael.


Sois tu est un fou, sois tu seras un parfait agent pour les Elfes de sang. Quoi qu'il en soit et qui tu est véritablement tu semble partager notre douleur, alors tu sera à mon service, mon agent, et tu m'informera de ce qui se passe dans l'Alliance. Peu d'elfe de sang sont sur Azeroth, alors je ne vais pas renier ton aide qui m'est salutaire.

L'ambassadeur Ardalan prit une lettre et écrivit dessus avec légereté pendant plusieurs minutes alors que Kanzer le regardais avec fierté de retrouver un sens à sa vie, l'ambassadeur lui tendu la lettre et lui indiqua de la lire

Moi, l'Ambassadeur Elfe de sang Ardalan séjournant à Rempart-du-Néant reconnaît Kanzer Mav comme mon agent particulier et l'autorise à séjourner sur les Terres de l'Alliance. En cas de problème avec les justices locales, c'est à moi de décider de son sort.

Kanzer remercia l'Ambassadeur très poliment avec un sourire en coin et descendit les escaliers avec l'aisance d'un Empereur revenant de guerre auréolé de victoires. Le Buste en avant reflet de sa fierté, il prit la décision de s'arrêter à l'Auberge locale encore quelque jours mais il était temps pour lui d'écrire à ses proches et de les inviter à Rempart-du Néant.

Il écrivit à tous les Fils de Quel'Thalas et à certains proches.

Je suis en vie, je suis à Rempart-du-Néant, venez à moi et je vous expliquerez tout. L'expliquer me fera autant souffrir que la peine que vous avez du avoir.

Que Kael'Thas vous protége.
 
Notre héros, ce clodo
VI ) Le Voilà notre héros, notre clodo.



Alors que le brillant crépuscule se levait à Stormwind embrassant de milles feux les quartiers de la cité, un halo de lumière, tenue, miniscule, transperçait le sol pour éclairer un quartier méconnue de Stormwind : Les Egouts.



Ce quartier à ses atouts. Très calme, la criminalité y est maigre. Les crocodiles font un nettoyage efficace de la vermine qui n'a plus les moyens de survivre.



Stormwind est une grande cité, plusieurs dizaines de milliers d'habitants et pourtant : Ou sont les clochards ? Où sont les handicapés ? Où sont les Haut Elfes ?

Mais Quesque je disLes Haut-Elfes sont respectés dans l'Alliance, cela depuis des siècles et grâce à leur rôle dans le Kirin Tor chez les magiciens. Cette race millénaire dans l'alliance n'a pas à se cacher dans les égouts. Pourtant, un Haut-Elfe au cœur d'Elfe de sang et à l'esprit tourmentée depuis la chute de sa bien-aimée.


Non, non, il n'a eu de relations de cette ordre depuis plusieurs dizaines d'années, c'est la chute du royaume ancestrale de Quel'Thalas qui le tourmente.



Le Voilà notre héros, enfin notre clodo.



Il vagabonde dans les égouts, se nourrit de rats et d'eau remplie de vieilles bouses d'humains. Ancien cuisinier de Silvermoon, lui qui servait la soupe à Kael'Thas ou à Sylvanas, le voilà en train d'imaginer des recettes :

-brochettes au rats, tomates farcies au rats, carpaccio de rats et le met suprême : filet de crocodile.



Il n'a pas perdus de son verbe, de son élan d'imagination, de son art oratoire à critiquer finement les esprits les plus acerbes. Mais son élégance est bien bas. Le tissue de soie a été remplacée par du cuir bouilli, usé, qu'il mâchouille quand il a un petit creue.

Cela fait plus d'une décade qu'il contemple ce spectacle des égouts.



La populasse croient que la misère n'existe pas, mais les gardes se chargent bien qu'elle ne soit pas visible. Certains pensent même qu'il existe une agence pour l'emploi ! Haha ! On n'est pas à Silvermoon ici ! On est dans un vulgaire royaume humain, bon, c'est dèja mieux que d'être à Darnassus mais faut arrêter de croire que le monde est habité que par des nobles, des paisibles paladins et de gentilles princesses.



Stormwind ce n'est pas cette vision rose et idyllique. La ruelle noire subit les trafics les plus atroces : Prostitués, viol, meurtres, contrebande de bières distillé ! L'Hopital qui fait du traffic d'organes Le pire pour moi! C'est une entreprise gnome qui essaye de concurrencer la bière naine : Leader price. Le goût de jus de chaussettes, je connais dèja, j'en bois tout le matin : je prend ma louche, écarte la merde de chien que j'ai ramassé avec mon écuelle et bois une mixture qui à la couleur d'eau et le doux parfum de pisse.



Je l'ai toujours dit : La menace ne vient pas dans l'Alliance des démonistes ou autres mages. Mais des Elfes de la Nuit. Bon, j'avoue, il y en a certains que j'apprécie car ils soutiennent la paix. Ouais ! Un clodo pour la paix ! Un clodo qui a encore des pieds et a participé à plusieurs marches. Un Clodo qui négociait avec la Communauté de Thelsamar pour ses frères Haut-Elfes. Bon, Bon ! J'arrête ! J'ai autre chose à faire que critiquer les Elfes de la Nuit.
 
Majordome d'Amélie
VII) Le Majordome d'Amélie



Depuis une semaine, je suis devenue Majordome .J'ai toujours été très galant, respectueux de la noblesse et de autorités malgré mon franc-parler. C'est bien payé, je sers Mademoiselle Amélie Bayle, j'ai quitté les égouts et dors au cochon farci. J'ai changée mes habits, je ne sens plus l'odeur de fromage moisie. Je commence à renouer des liens avec ceux que j'ai fait croire à ma mort. Je fume la pipe maintenant, histoire d'enfumer et de rendre malade le peuple. Surtout Syldur, le compagnon de Amélie.



Bon, passez le Balaie c'est autre chose que de préparer une terrine de saumon à la sauce royale pour l'ambassadeur du Roi Terenas, mais mon employeuse est bien gentil. Le premier soir, un nain nous suivaient et cherchait à la tuer.



Bref, comme d'hab à Stormwind
 
Lune d'Agilité [2]
Décade du Tigre [1]
La Fête du Soleil
VIII) La Fête du Soleil à Silvermoon

Le frémissement du papier résonne au doux son de l'encre noir tachant avec tendresse la matière. D'une plume d'oie dorée à sa patte, réfléchissant le soleil, un paisible Haut Elfe signe la commande d'une trentaine de caisses de feu d'artifices. Parcourant la Haute demeure avec un soin méticuleux, le carrosse est accompagné par une dizaine de de garde de la cour royale, unité hautement symbolique chargée de la sécurité de la famille royale mais à l'importance militaire nul.

Les passants, avec une grande dextérité évitent le carrosse. Certains continuent leurs affaires : commerces, préparation de la cérémonie pour le soleil, ambassadeur humains venues de Lordaeron, Stormwind, Kul'Tiras s'affaire dans le quartier Royal. Ce quartier vit à l'heure du gigantesque Palais de la famille royale des Haut-Elfes. La dynastie des Sunstrider vit dans l'abondance et les fastes de la cour sont les plus gigantesques de tout le continent. Les riches notables elfiques accourent vers le palais. Les rangers, vétérans de la seconde guerre font leur défilé. L'écho de leurs bottes signe le Zénith du soleil. Le ciel rayonne comme la splendeur de cette race millénaire, pourtant dans quelques années, le ciel s'assombrira de forces venues d'outre-tombe.

Les Badeaux se pressent. La foule de Haut-Elfe rappelle que ce Royaume fut autrefois un centre majeur d'Azeroth. A cette époque, dans tous les esprits de l'humanité, il n'y avait qu'une race d'elfe : les Haut-Elfes. Une race chérie par la magie et le puit solaire, ou les prêtres de la Lumière chérissait la magie avec parcimonie au contraire de leurs amis humains.

Un Haut-Elfe d'une taille modeste pour sa race sors du perron de l'aile gauche du Palais royal. Richement vêtu, de la soie finement taillé, des couleurs pourpres et or, un léger embonpoint rare pour un Haut-Elfe mais fréquent chez les cuisiniers ; reflet que l'habit ne fait pas le noble. Et pourtant cet elfe ne fait pas dans l'opérette à la cour. Il ne jongle, ni ne danse pas. Ce n'est pas un baladin ni un valet de chambre. Avec une démarche légèrement courbé, un léger accent paillard, l'elfe est pourtant propre sur lui, de fines moustaches qui font tourné de jalousie ses frères de races pour la plupart imberbe. Avec inquiétude il attend sa cargaison de Feu d'artifices. Les pigeons au ruisseau de crème fraîche, les cochons farcies aux caramels de Sunwell Grove, les jambons fumés des Nains Whildhammers, des vins des plus grands vignobles du Quel'Thalas sont dèja en cuisine et attendent ses ordres pour arriver sur la table des nobles et des notables célébrant la Fête du Soleil.
 


C'est la grande fête du soleil, au contraire de leurs cousins elfes de la nuits, ils préfèrent le soleil à l'obscurité, la lumière à la Nature, la magie au druidisme. La splendeur à l'humilité.

Pourtant une certaine grâce persiste au delà de plusieurs siècles d'exil et d'évolutions.
Sur le perron de l'aile du Palais, il croise ses amies jardiniers et valets du palais, c'est toujours avec plaisir qu'ils les accueillent dans les cuisines royales grignotant ensemble dans l'insouciance générale une tranche de saucisson exaltant les papilles ou faisant sembler de crier sur les enfants des nobles lui volant ses tartres, il laissait faire amusé.

Les Nobles, les militaires ont toujours été dans son cœur des modèles de vie et de courage, ils s'inclinent devant eux et les vouvoient avec un grand respect alors que eux dédeigne un simple regard et le tutoie. Il n'y a que les proches du roi qui le vouvoient marquant leurs sympathies réciproques. Des milliers de fois, le roi a demandé à Kanzer Mav de goûter les plats offerts par les ambassadeurs étrangers, une confiance c'est installé.
Accentuée par la qualité du service de Kanzer Mav qui a su préserver la tradition des fastes de la cour royale. Servir la noblesse est pour Kanzer une raison de vivre, il a souvent rêvé de gloire militaire ou politique, mais il n'est pas de cela, ce n'est pas un aventurier juste un loyale Haut-Elfe. Lors de la seconde guerre, il reconnaît lui-même que c'était un « planqué ». Il resta dans suis cuisines, parfois aida à la gestion du ravitaillement des troupes, rien d'héroique.



Depuis quelques décennies, il est devenues Intendant de la maison du roi s'occupant aussi de l'aile du Palais ou résident la famille royale. Certains conseillers du roi et des mages ironisaient parfois sur Kanzer quand il demandait de changer les draps du lit du roi, pour la troisième fois dans la journée. Il répondait que sans lui, le roi se lèverait de mauvaise humeur. Pour eux ce n'est que futilité et pointillisme, pour lui c'est tout son bonheur de satisfaire les plus hauts responsables du Royaume de Quel'Thalas.

Il est loin ce temps béni de quiétude, pourtant pour Kanzer mav cela lui semble tout proche. Il lui suffit d'un doux rêve accompagné d'une mélopée bienfaisante autour de lui adoucissant son cœur. Les déchirures de l'exil forcé par la Légion sont oubliées, il remémore le passé et l'époque d'un temps ou il était autre chose qu'un Majordome.
 
Décade du Singe [1]
Pirate troll Daelyn
I) L'écume sanglant

La poupe casse en deux les vertigineuses vagues de l'Océan qui osent s'affranchir du Massif Galion : » Le trollssaire ».


Les planches du galion crissent, reflétant, l'état avancé du délabrement de la coque du bateau qui n'a pas été réparé depuis plusieurs mois. Cela malgré les nombreux sabordages qu'a effectué l'équipage présent à bord et commandé par le capitaine Daelyn.

Un troll massif, aux cheveux couleur de sang et qui tient les marins de son équipage en respect grâce aux nombreux bateaux de l'Alliance qu'il a capturé au cours de sa carrière. Soit du temps de mousse lors de le seconde guerre contre la marine royale de Kul'Tiras , époque ou il c'était révélé très rusé. Ressemblant à un Troll des forets personne n'a posé des questions sur ses origines, même lui ne cherche pas réponse à cela . Soit comme mercenaire lors de la seconde guerre pour le camp adverse pour l'argent...de Terenas.

Ou il y a encore peu ou il était corsaire pour le Cartel Gobelin, attaquant la marine marchande de l'alliance croyant voguer en tranquillité entre Menethil et Theramore, sans oublier la concurrence, c'est-à-dire d'autres pirates sans vergogne qui pour la plupart sont aussi au compte de Barons Gobelins d'Undermine.

Qui plus est, Daelyn est surnommée « le Barbier » dus à sa fâcheuse tendance à couper la tête des capitaines des bateaux adverses.
Il est conscient que rare sont les trolls dans la marine, rare sont ceux qui tiennent les longs voyages en mer, et cela va de pire en pire au contact d'autres races.

C'est maintenant un vieux troll, certains le disent sénile, mais il tâte encore bien de son épée pour couper les langues de ces courreurs de ragots.


Pour lui, tous les Trolls, quelque soit leur clan ont besoin de se sentir libre pour
s'accomplir totalement comme ils sont : L'alliage de l'habilité et de la Force. Ainsi s'explique sa raison de rester longtemps en mer.

Ainsi, c'est un fier marin, habile tacticien en mer et encore vif d'esprit. Son galion finement sculptée, il l'a capturée à la marine de Kul'Tiras et l'a gardée pour son travail acharné. Il sait qu'il n'a pas le plus grand bateau et le mieux armée en canon mais compense par la vitesse. Avec le temps, la coque subissant nombre d'avaries et de tempêtes, le bateau ressemble plus à un Brick que à un galion de marine mais il n'en n'a que faire, tant que il vit bien de sa vie de pillage.

Pour beaucoup qu'il observerait, Daelyn nagerait dans la médiocrité : Le Rhum et le sang coulent à flot lors des traversés et nombreuses sont les histoires d'amour. Volontaire ou non, les passagères capturées garde la liberté de nager avec les requins si elles n'obéissent pas. Malgrè son âge avancée, ses cheveux repoussés sur le front pour cacher sa calvitie, il connait encore l'amour.

Pourtant, ses paroles pourraient être celle d'un gentleman, respectueux de la gente féminine et du monde qu'il l'entoure. Qui plus est, il aime l'Océan qu'il considère comme une entité avec une conscience avec laquelle il faut parler et prendre soin. Mais sa galanterie reste sur la terre ferme et Agwe, loa de l'eau n'est q'une référence pour ses jurons.

Il sait au fond de lui, que sa vie n'est pas totalement accomplie. Un gouffre, une pulsion l'étripe parfois, surtout au contact d'autres Troll. Parfois à leur vue il a l'impression que sa race est victime d'une maladie qui porterait le nom de : décadence. Pour beaucoup il apparaît assoiffé de sang mais vivre dans la Piraterie ou des races éclectiques se côtoient, lui a permis d'en savoir plus sur le monde que nombre de personnes. Récemment les légendes de sa race d'un glorieux empire lui sont revenues à l'oreille sauvant ainsi pour quelques heures de la mort, un érudit humain de la planche.

Dans sa cabine, il fait les comptes des attaques de sa traversée. Il observe la carte et malgré ses connaissances rudimentaires en Mathématiques, son sens de l'observation lui permet de reconnaître n'importe quel cote de l'est de Kalimdor et de l'ouest des Royaumes de l'ouest, là ou le commerce maritime et donc les pillages sont légions.
En effet il est temps pour lui de retourner à Rattchet pour livrer les caisses d'argent et d'épices précieuses qu'il a pillé aux autres navires. Vendant ses prises aux Gobelins, il pourra ainsi payer le mince équipage qui a survécu à la traversée et payer les lourdes réparations qu'il devra aux Gobelins. Mais la lassitude et l'âge, le guettant il a décidé de se séparer de son équipage à Ratchett et laisser son Galion sur les côtes du Durotar au grès de la maraie.

Pour une fois, il est décidé à rencontrer son destin. Daelin restera sur la terre ferme plus longtemps que à l'accoutumé et se dirige ainsi vers Sen'Jin, convaincu que un vieux sorcier comme lui, lui en apprendra plus sur la passé glorieux de sa race et qu'il pourra faire quelque chose pour mettre fin à la décadence des Troll. Dans sa veste rouge de spadassin et sa lame de corsaire prolongeant son bassin courbé et une démarche guère esthétique, le sable ardent subie la tatonement de ses genous souffrant d'une goute avancé. Ces dernières, au contact du sable chaud ont tendance à sautiller comme si le sable était du charbon de bois pouvant brûler gravement ses pieds. Mais cette douleur qui lui vient surtout de l'esprit n'est rien à ce que va lui raconter un vieux Darkspear, isolé du village, voulant presque se cacher.

-Si tu viens me voir, c'est que tu sais que je sais.

Daelyn d'un ton sarcastique :

-Moi aimer clarté de votre expression

-Même dans la clarté, nombre d'esprits trouvent moyen à la fourberie. Mais les esprits anciens des Troll, eux savent la destinée du monde et se partage son destin. Ici, dans ce village, beaucoup préfèrent suivre les coutumes des orcs. Mais devant toi se tient un adepte des Loas et des légendes de notre race, surpassant de loin les légendes du clan Darkspear. Si tu parcoure le village, nombreux connaissent les Loas mais moi, je peux bien plus.

-Moi avoir entendu que nous autres Trolls étre les descendant de grands empires troll qui avait régné sur Azeroth. Cette sensation de puissance de notre race, au delà de tels ou tels clans m'emportent et me font imaginé que un jour, nous retrouverer notre gloire passé.

-L'empire Gurubashi et Amani ont façonnés le monde et notre race, leur présence est éternelle comme celle des Loa. Moi être convaincu que tu désire percer les secrets du passé, ainsi, va à l'encontre de l'école des Loa : Orac'loa . Tu auras, progressivement et avec parcimonie les réponses qui trottent dans ton esprit .


Daelyn, se décida à écouter les paroles du vieux sage qui lui rappelle sa propre personne, puis décida d'aller réclamer à Orgrimmar ce qu'un vieux troll qui se respecte doit avoir : une pension de vieilesse.

L'âge est une forçe pour ce troll pensant que le déclin du monde est liée au jeunisme rampant
 
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin