1er Août 2018 3ème jour de la Décade du Lapin ( Lune de l'Esprit ) -
Les Terres de Kirin Tor

Eôwyn

Points : 1
Joué par : psychee Joué par : [ Information masquée ]
Age : 154
Sexe : Femme
Race : Elfe
Faction : Alliance
Formation : Chasseur
Niveau : 25
Guilde :
Artisanat 1 : Artisant du cuir
Artisanat 2 : Dépeceur



Description : Elle se tordit dans un spasme atroce, et la présence d'un arbre sur le chemin lui évita l'humiliation de finir à genoux sur le sol. Accrochée au tronc, les doigts se figeant dans l'écorce, elle laissa échapper un filet d'un sang noir et malsain, dans un râle de douleur contenue.

Le poison avançait dans ses veines, et la dévorait lentement. Ses poumons étaient déjà atteint, et elle ne chercher plus à estimer le temps qu'il lui restait. Peut-être quelques jours, peut-être quelques semaines si elle trouvait des drogues pour ralentir le mal

La corruption pouvait passer des animaux aux humains, et elle avait atteint ses veines depuis longtemps, dévorant lentement son corps sans espoir de rémission. Et elle n'en avait pas cherché ou demandé. Cette mort annoncée était un signe, le même qui l'avait conduit à poursuivre la dernière descendante des Ishara pour mettre fin à des millénaires de cauchemars.

L'âme de sa mère hurlait quelque part dans l'épée, à l'instar des dizaines de milliers d'âmes fauchées par l'arme impie. Et elle avait passé du temps avant de retrouver assez de courage pour se lancer dans cette chasse, et en apprendre assez sur l'Epée pour savoir quelle était la seule et unique chose à faire.

L'adolescente qui détenait l'épée et en était la dernière Porteuse était innocente des crimes commis par l'épée. Mais Eôwyn avait appris et finit par comprendre que la plupart des Porteuses avaient plus ou moins sciemment employé l'épée, qui en échange de chaque âme volée, leur avait rendu la vie. L'Epée d'Ishara était animée de désirs et de buts, et la Porteuse céderait un jour ou l'autre, et faucherait d'autres âmes.

Jusqu'à ce qu'un jour le pouvoir de l'arme soit libéré dans un cataclysme que l'elfe avait appris à estimer : l'arme impie pourrait être prise comme source de pouvoir par un arcaniste profane, mais nulle ne pourrait jamais contrôler tant de puissance. Il n'en resterait qu'un déchaînement de cette même corruption qui la dévorait désormais, et qui affligerait encore une fois le monde

Eôwyn n'avait trouvé aucun moyen, aucun écrit, aucune piste pour détruire l'épée. L'arme était liée à la vie de sa Porteuse, et à son sang, c'était tout ce qu'elle savait : il fallait le sang des descendants d'Ishara pour libérer le pouvoir de l'arme et une fois sans ce sang, l'arme ne pourrait plus jamais menacer le monde, ne resterait alors qu'à la jeter dans l'océan.

La chasseuse se redressa, essuyant le sang au coin de ses lèvres, et reprit sa route. Elle pensait n'avoir aucunes chances d'atteindre la Combe de Nijel, le dernier lieu où avait jamais été vue Nausicaâ, et ne pensait pas avoir le temps et la force d'en repartir, et de suivre cette piste.

Mais d'autres avaient entendu son appel, et partaient en chasse, et elle avait même été jusqu'à s'abaisser à payer des mercenaires pour trouver et abattre la Porteuse.

Peut-être que tout ceci ne serait pas vain et qu'elle pourrait mourir en croyant avoir tout fait pour l'âme de sa mère.
 
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Décade de la Chouette [1]
Eôwyn
Elle se tordit dans un spasme atroce, et la présence d'un arbre sur le chemin lui évita l'humiliation de finir à genoux sur le sol. Accrochée au tronc, les doigts se figeant dans l'écorce, elle laissa échapper un filet d'un sang noir et malsain, dans un râle de douleur contenue.

Le poison avançait dans ses veines, et la dévorait lentement. Ses poumons étaient déjà atteint, et elle ne chercher plus à estimer le temps qu'il lui restait. Peut-être quelques jours, peut-être quelques semaines si elle trouvait des drogues pour ralentir le mal

La corruption pouvait passer des animaux aux humains, et elle avait atteint ses veines depuis longtemps, dévorant lentement son corps sans espoir de rémission. Et elle n'en avait pas cherché ou demandé. Cette mort annoncée était un signe, le même qui l'avait conduit à poursuivre la dernière descendante des Ishara pour mettre fin à des millénaires de cauchemars.

L'âme de sa mère hurlait quelque part dans l'épée, à l'instar des dizaines de milliers d'âmes fauchées par l'arme impie. Et elle avait passé du temps avant de retrouver assez de courage pour se lancer dans cette chasse, et en apprendre assez sur l'Epée pour savoir quelle était la seule et unique chose à faire.

L'adolescente qui détenait l'épée et en était la dernière Porteuse était innocente des crimes commis par l'épée. Mais Eôwyn avait appris et finit par comprendre que la plupart des Porteuses avaient plus ou moins sciemment employé l'épée, qui en échange de chaque âme volée, leur avait rendu la vie. L'Epée d'Ishara était animée de désirs et de buts, et la Porteuse céderait un jour ou l'autre, et faucherait d'autres âmes.

Jusqu'à ce qu'un jour le pouvoir de l'arme soit libéré dans un cataclysme que l'elfe avait appris à estimer : l'arme impie pourrait être prise comme source de pouvoir par un arcaniste profane, mais nulle ne pourrait jamais contrôler tant de puissance. Il n'en resterait qu'un déchaînement de cette même corruption qui la dévorait désormais, et qui affligerait encore une fois le monde

Eôwyn n'avait trouvé aucun moyen, aucun écrit, aucune piste pour détruire l'épée. L'arme était liée à la vie de sa Porteuse, et à son sang, c'était tout ce qu'elle savait : il fallait le sang des descendants d'Ishara pour libérer le pouvoir de l'arme et une fois sans ce sang, l'arme ne pourrait plus jamais menacer le monde, ne resterait alors qu'à la jeter dans l'océan.

La chasseuse se redressa, essuyant le sang au coin de ses lèvres, et reprit sa route. Elle pensait n'avoir aucunes chances d'atteindre la Combe de Nijel, le dernier lieu où avait jamais été vue Nausicaâ, et ne pensait pas avoir le temps et la force d'en repartir, et de suivre cette piste.

Mais d'autres avaient entendu son appel, et partaient en chasse, et elle avait même été jusqu'à s'abaisser à payer des mercenaires pour trouver et abattre la Porteuse.

Peut-être que tout ceci ne serait pas vain et qu'elle pourrait mourir en croyant avoir tout fait pour l'âme de sa mère.
 
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