1er Août 2018 3ème jour de la Décade du Lapin ( Lune de l'Esprit ) -
Les Terres de Kirin Tor

Djaï

Points : 4
Joué par : Djaï Joué par : [ Information masquée ]
Age : 18
Lieu de naisance : Inconnu
Signe de naissance : Inconnu
Sexe : Femme
Race : Humain
Faction : Alliance
Formation : Guerrier
Niveau : 18
Guilde : Chasseurs de primes
Artisanat 1 : Forgeron
Artisanat 2 : Mineur


Informations hrp :


Description : Djaï est une jeune femme qui découvre ce monde avec émerveillement.
Longtemps retenue comme esclave chez les nains dark iron dans les steppes ardentes, elle n'avait jusqu'à sa fuite, jamais revu un lac, une rivière encore moins la mer.
Ce jour là elle avait pris des risques, des risques inconsidérés.

Du moins...c'est ce qu'elle raconte...

Elle vit à présent chaque jour respirant chaque bouffée d'air comme une bénédiction et semble faire abstraction des zones d'ombres qui teintent cette nouvelle vie.
Maladroite et sans doute un peu naive, elle a tendance à foncer tête baissée vers les ennuis.....
 
Huitième Ère [1]
Lune de la Force [1]
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours [1]
Eau Dormante
Il est de ces légendes, qui au fil du temps sont là pour nous distraire, grands et moins grands, les soirs d'hiver au coin du feu.
Ils sont légendes car nul ne sait comment ils ont commencé, relatant des choses si peu croyables qu'on finit pas les attribuer à l'imagination fantasque de quelque barde, un soir, après quelques bières...
C'est ainsi que devint légende l'histoire d'un peuple qui vivait au fond de l'océan...


"Djaï! viens vite! Y en a un! Pseïna en a vu un! Dépêche toi! sinon ils nous entendront plus!"

La jeune femme, était en train de se peigner les cheveux à l'aide d'un peigne d'ivoire et d'argent. Lentement, ils flottaient autour de son visage avec lenteur, tel dans un rêve.
Elle posa son peigne rapidement, ses gestes étaient lents comme émergeant d'un souvenir...elle était surexcitée à l'idée d'aller voir le bateau. Comme toutes ses sœurs, elle adorait voir arriver un bateau... elle adorait voir ces humains qui, bercés par la voix de ses sœurs hissées sur les rochers, les écoutaient chanter pour eux.
Il y avait du soleil sur les rochers...la tiédeur des rochers contrastait avec la fraîcheur des eaux profondes, mais Djaï aimait ça. Elle s'allongea alanguie sur un des rochers, bien sûr les meilleurs places étaient déjà prises...c'était ça d'être en retard...Mais peu importe...sa longue queue puissante recouverte d'écailles bleues-argentées restait dans l'eau, alors que ses épaules se réchauffaient au soleil.

Le bateau arrivait...ça allait bientôt commencer...
Serait-ce des marchands comme la dernière fois? Des pirates? Des aventuriers? Djaî était à chaque fois dans un tel état de surexcitation qu'on aurait pu penser que c'était là son premier bal.

La première note se fit entendre un chant mélancolique envoûtant irréel...si dangereuse pour les races terrestres...Suivi bientôt d'un autre qui se mêlaient, s'entremêlait, jusqu'à chacune se mette à chanter les notes qui étaient siennes pour composer cet harmonie féerique, propre à ces nymphes des eauxLes unes après les autres, les notes maudites emplirent l'air, ne laissant aucune chance à ces êtres à jambes longues, qui ne savaient se déplacer dans l'eau où alors de manière très malhabile.
Djaï avait mêlé sa voix aux autres, et une lueur d'impatience se lisait dans son regard, alors que, à demi allongée sur son rocher, elle guettait comme toutes ses sœurs, le moment où la coque de ce navire viendrait se fracasser, libérant ses occupants.

Ils étaient là sur la pont, Djaî pouvait les voir, ils souriaient, le spectacle s'offrant à eux digne de ceux offerts au dieux, les chants, proches des chants célestes, et la beauté de ces êtres mi femme, mi poisson à couper le souffle

Le chant continuaient, allant crescendo alors que le craquement du bois se faisait entendre. Certains hommes , trop impatients, avaient plongé et nageait, ô combien maladroitement, en direction de ces apparition de légende.

L'un d'eau, nageait vers Djaï. Elle lui sourit, mi timide, mi espiègle. Elle était honorée qu'il l'ait choisi comme partenaire. Il était mignon celui ci, enfin pour un humaincertaines de ses sœurs ne manqueraient pas d'être jalouse.
Il arriva à sa hauteur, alors, Djaï, lui sourit, et lui tendit la main. Ils pouvaient à présent danser
Allongée sur le dos, elle l'entraîna plus loinses sœurs avaient elles aussi trouvé partenaire, parmi les derniers à quitter le navire qui sombrait un peu plus loin.
Alors elle le fit tourner, elle riait, cet homme aux longs cheveux ébènes et au regard de jade la regardait, hypnotisé, comme mirant une chose qu'on sait dangereuse, mais qu'on ne peut fuir tant elle nous fascine.
Leurs lèvres s'unirent tout naturellement. Les paupières se refermèrent sur des regards emplis d'étoilesDjaï comme à chaque fois était bienil l'aimait, elle l'aimait, il était venu vers elleil l'avait entendu chanté et l'avait choisi elle
Alors, la tête enivrée elle se mit à nouveau à tourner sous la surface de l'eau, tenant la main de cet amour éphémèreelle se mit à tourner, lentement, souriante, l'entraînant peu à peu vers le fond

Hélas, celui ci aussi, resta figé une fois arrivé dans son antreelle regarda les partenaires de ses sœurseux aussi ne bougeait plusleurs yeux restaient ouverts
Djaî était décue.elle aurait tant aimé que son amour reste avec elle au fondmais celui ci comme tous les autres n'avait pas supporté le voyage

Djai soupiraet reprit son peigne d'ivoire et d'argent. Elle laissa son amoureux rejoindre les autres, dont les ossements au fil des années s'étaient entassépas la peine de trop s'y attacherelle savait que dans quelques jours, il se mettrait à gonfler, et que les petits crustacés avide de chair auraient déjà commencé à le grignoter deci delàson beau capitaine deviendra bientôt une vision d'horreur

Il est de ces légendes, qui au fil du temps sont là pour nous distraire, grands et moins grands, les soirs d'hiver au coin du feu.
Ils sont légendes car nul ne sait comment ils ont commencé, relatant des choses si peu croyables qu'on finit pas les attribuer à l'imagination fantasque de quelque barde, un soir, après quelques bières...
C'est ainsi que devint légende l'histoire d'un peuple qui vivait au fond de l'océan...et parmi eux, une jeune nymphe qui portait le nom de nacre :« Djaî »qui rêvait de voir voguer un bateau qui lui amènerait un nouvel amour
 
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin