1er Août 2018 3ème jour de la Décade du Lapin ( Lune de l'Esprit ) -
Les Terres de Kirin Tor

Clemanas

Points : 6
Joué par : Clemor Joué par : [ Information masquée ]
Age : 136 ans
Lieu de naisance : Silvermoon
Signe de naissance : Tigre
Sexe : Homme
Race : Elfe
Faction : Alliance
Formation : Paladin
Niveau : 48
Guilde : Fils de Quel'Thalas (les)
Artisanat 1 : Mineur
Artisanat 2 : Forgeron


Informations hrp : Clemanas est un homme de forte carrure d'une vingtaine d'années aux cheveux d'une couleur rappelant des flammes vives , ses yeux sont d'un vert émeraude profond. Malgré une jeunesse apparente , son corps est strié de cicatrices anciennes.

Description : La fin d'un empire
Du plus loin qu'il se souvienne , Clemanas était adolescent.
Sa nourrice , affolée , le réveillait soudainement.
Dehors , des bruits affreux retentissaient , accompagnés de cri.
Sa seule relation maternelle l'emmena dans le bureau de son père.
Ce dernier qu'il ne voyait que très peu.
L'homme , sur la terrasse , combattait une créature immonde qui tomba dans le vide.


Son père , après s'être assis , lui remis une lettre scellée par la cire où l'on pouvait voir les armoiries de la famille Summerdrake , la sienne : Le dragon devant les rayons du soleil.



- Va mon fils , je t'aime , dit le noble en armure.

- Père ! s'écria l'adolescent

Son père s'abattit sous une volée de spores d'un nérubien.
Clemanas le vit dans un dernier fracas avant de voir les yeux sans vie d'un homme aux cheveux longs et blancs.

Le palefrenier de la famille mit Clemanas sur le cheval de son défunt père.
L'adolescent de 112 ans dit ses derniers adieux à sa nourrice et partit vers les contrées humaines... Le Quel'thalas n'était plus.

Quand le cheval et son cavalier entre la vie et la mort arrivèrent à Goldshire , personne ne se doutait de ce qu'il s'était passé.À Goldshire , le destrier paternel mourut.
Une adolescence douloureuse.

Une fois à Goldshire , un vieux pêcheur du nom de Joe le recueillit.
Cet homme l'emmena chez lui et commença à l'aimer comme son fils.
Il reçut l'éducation d'un humain de son âge apparent mais c'était sans compter la femme du vieux Joe qui lui sectionna les oreilles avec une paire de ciseaux mal aiguisés.

Humilié , le jeune homme s'engagea dans l'armée espèrant y trouver quelque chose pour étancher sa soif de magie. Il partit avec le seul regret de laisser le vieux Joe auquel il envoya de l'argent par la suite. Une fois à Lordaeron , il chercha la caserne.

Après 2 ans d'entrainement acharné on lui proposa d'être Paladin.
Il accepta et partit pendant 6 mois à errer sur les routes. Il trouva sa voie en oeuvrant pour la vengeance de son peuple.

Il avait oublié la vieille lettre qu'il avait reçu. Il la trouva en fouillant dans sa sacoche , après s'être blessé au coutelas de son père , avec lequel il jouait étant enfant. Après s'être rememoré l'horrible scène de la mort de son père , il ouvrit la lettre et y trouva un médaillon blasonné aux armes de sa famille.

Clemanas ne connaissait pas son père. Il considérait l'homme comme un maitre ou un père adoptif , ce qui l'étonnait vu la noblesse du personnage.

Sur la lettre , il y avait écrit ceci en elfique:
Mon Fils

Quand tu liras cette lettre ,
je serais mort.
Je t'écris pour te dire que tu es mon fils mais que je n'ai jamais pu te considérer comme tel car ta mère est morte en te mettant au monde et je te voyais un peu comme le meurtrier de mon amour.

Le Médaillon joint te donnera une place dans la société , que tu sois en Quel'thalas ou ailleurs.

Sache que notre famille est la plus près de la famille royale et en cas de fin de cette dernière tu serais l'héritier légitime du Trône. Kael , ton ami d'enfance , est enfaite ton cousin.
Sache que je t'aime comme j'ai aimé ta mère auparavent.

Adieu

Caerius Summerdrake.


Clemanas s'effondra en larmes au bord du chemin et mit à feu et à sang un village de troll des forêts.
 
Troisième Ère [1]
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit [1]
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine [1]
Ère de sang et poursuite d'honneur ...
Les quelques capes kaldoreïs présentes claquaient .
Il était en arrière , dans son armure noire aux enluminures argentés.

Sur ses gants l'on pouvait voir une licorne blanche dans un sombre bleu impérial. Sa patrie.
Son épaulette droite , elle , représentait une noble tête de dragon . Dans les yeux incrustés , on pouvait voir une expression de vengeance. Les traits du béhémoth semblaient crispés. Sa famille.

Un apprenti guerrier en tenue noire approcha , un heaume travaillé mais solide orné d'un léger plumet noir sous le coude . Il le remit avec respect à son mentor avant de lui donner des encouragements dans un language ressemblant sur quelques points au Darnassien.
L'écuyer reparti après avoir reçu les bénédictions de l'homme armuré.

Celui-ci mit son heaume d'une main nerveuse et déterminée. Son armure sombre et sobre malgré l'ouvrage appliqué contrastait avec les armures dorées et incrustées de pierreries, aux plumets rouges et crêtes vertes de ses compagnons d'armes.

Ce n'est pas que le guerrier ne pouvait s'acheter une armure comme celle-ci mais il n'aimait pas être remarqué , autant par désir que par nécessité.

Il s'avança dans la ligne de tigres , il les entendait ... non maintenant tous les elfes présents les entendirent arriver . On sentait l'agitation soudaine dans les armures. Deux fantassins fuirent ... L'armée ennemie était bien plus entrainée et bien plus nombreuse que les éclaireurs l'avaient prévus ... Elle avait dû se rengorger à Bois-Brisé.

Astranaar , malgré sa situation de presqu'île n'avait pas de points principaux de défense .

Les défenseurs étaient donc de plein pied dans la rue.

Ils entendirent la charge arriver de tous côtés , des kodos et des loups ...
les premières victimes furent deux elfes , égorgés par des assassins mort-vivants.

Les jeunes recrues furent dégoutées de ce spectacle glauque mais les ordres d'un maréchal leur fit reprendre courage et ils s'occupèrent des deux assassins.

Le gros des troupes étaient là , de l'autre côté du pont. Les gradés du lot donnèrent l'ordre de charge mais une partie des Kaldoreïs attendèrent l'ordre de Clemanas.

Ce dernier leur dit de suivre les médaillés ayant plus d'expérience avec un ton de léger dépit.

Malgré cela , une troupe de cinq guerriers et de 8 archers le suivirent. Le sombre guerrier décida alors de contourner le front par un chemin bien précis , passant dans les fossés marécageux.

En route , ils croisèrent des groupes de guetteurs. Ils les évitèrent le plus possible , réduisant à néant ceux qu'ils ne pouvaient contourner.
Arrivés au poste de Bois-Brisé , Clemanas fit brûler les bâtiments par quelques flèches enflammées et diverses torches. L'effet fut quasi-immédiat , plusieurs cors retentirent dans la forêt luxuriante.

Le fracas des armes se fit entendre à la troupe. Celle-ci rejoignit l'armée qui s'était formée sur le chemin.
Après extermination ou fuite des rangs ennemis , une druide fine au regard sévère arriva , accompagnées de deux autres elfes moins impressionantes.

Celle qui semblait être la dirigeante d'Astranaar donna des ordres aux Kaldoreïs qui poursuivirent les fuyards. La grande elfe jeta un regard à Clemanas et lui brailla dessus comme quoi il ne l'avait pas attendu. Clemanas y porta peu d'attention mais suivi la Kaldoreï dans sa chasse , voulant voir comment se débrouillait-elle depuis qu'ils s'étaient séparés.

La suite moins glorieuse étaient mêlées de massacres sans pitié que le Quel'doreï quitta rapidement , de peur d'y prendre goût
 
Décade du Lapin
Quatrième Ère
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin
Cinquième Ère
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin
Sixième Ère
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin
Septième Ère [2]
Lune de la Force [1]
Décade du Panda [1]
Cauchemars
Il se battait , malgré le mécontentement de sa femme.

Il avançait , à coups de lance pour repousser ses ennemis ou au coutelas pour les tuer.

Ils étaient tous là. Tous ceux qu'il aurait aimé tuer.

Il en tua autant qu'il le pouvait , presque rieur.

Tous ces fantômes qui le rongeaient depuis des années.

Il y en avait énormément , à perte de vue.

Il tua , il tua sans s'arrêter , son corps se recouvrant peu à peu de sang.

Le ciel était gris , le sol rouge.

Il brûlait d'une flamme vive , la rage au coeur , ses mains guidées par l'instinct.

Alors il regarda.

Et il vit que de tous les cadavres qu?il avait fait , tous étaient des amis et des connaissances.

Il tomba alors à genoux , la pluie et le sang coulant le long de son torse , les cheveux lui cachant la vue.

Ils l'envoppèrent.

Lorsqu'il fut bientôt recouvert d'ombre , il se sentit vivre.

Alors il ouvrit les yeux , la nuit était noire , les draps détrempés par sa sueur , collant à son torse.

Une main l'aggripa.

Dans un sursaut , il bascula sur le corps allongé à ses côtés , prêt à tuer.

Il regarda alors sa femme qui le dévisageait avec des yeux étonnés et emplis de peur, elle lui dit alors , le souffle coupé :

<< Amour ? T...tu vas bien ? >>

Il répondit oui , comme il en avait l?habitude et lui demanda de se rendormir.

Elle n'était pas dûpe mais fatiguée.

Elle se rendormit donc sous les yeux de son amant qui lui ne gouta pas au repos , comme toutes les autres nuits , tourmenté par un rêve dont il ne comprenait pas le sens.
 
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Embuscade dans les hautes terres
“Nous sommes trop peu...”
Oui, cette jeune recrue avait raison, mais devait-on vraiment l'avouer ?
Si nous savions cette bataille perdue, s'en convaincre n'aurait été qu'une manière de plus de perdre. Alors nous nous préparions. Certains aiguisaient inutilement leurs lames qui étaient déjà bien trop fines. Oui, nous étions trop peu. Notre ennemi, une trentaine d'hommes bien armés... et experimentés. Plus que la quinzaine que nous étions. Ils nous avait fallu trois éclaireurs pour savoir ça, les deux premiers n'ont pas redonné signe de vie. Se sont-ils enfuis ? Sont-ils morts ? Personne ne s'en soucie, personne sauf leurs mères. Mais elles ne sont pas là pour pleurer.

Les lèvres du prêtre remuent à une vitesse folle. Ces prières seront-elles efficaces ? Du pied, je foule cette herbe tendre ; comme j'aurais aimé la fouler quelques jours plus tôt, aux côtés de ma femme probablement. Mais l'herbe s'écrase en un son imperceptible. Comme si j'attendais quelque chose de ce geste... Déjà, le goût métallique du sang emplit ma bouche. Je dévore ma joue.

Soudain, un mouvement sourd, des pas. Nous ne sommes pas prêts, l'attente a fait de nous des vacanciers plus que des soldats. La peur nous fait trembler. Nombre de sangles se brisent, arrachant un juron à leur manipulateur. Un clou tordu les retiendra le temps du combat... peut-être. Nous nous déplacons dans l'herbe verte des Hautes Terres, tels les serpents qui peuplent cette région. La plupart sont vêtu d'armures de cuir vertes ou brunes. J'ai bêtement gardé ma cuirasse, mes gants et mes épaulettes mais j'ai échangé mes lourdes jambières de plaques contre de simples chausses de mailles. Pas de heaume.
Je me hisse vers l'arbre qui nous domine et y monte prudemment.
Ma lance m'encombre... Je les observe, ces quelques bandits qui paraissent si peu et qui seront pourtant si imposants quand leurs lames nous abattront. L'un de mes camarades, un ami, me fait signe. Alors ma lance siffle dans l'air tel un oiseau apportant mauvais présages. Le premier mort n'est pas des nôtres...

Le second, si. Une jeune recrue se relève trop tôt et déjà deux flèches à hampes noires le traverse de part en part. Mais nous n'avons pas le temps de le prier, à part peut-être le prêtre qui a déjà cité un verset pour lui. Je bondis de mon perchoir, devenant à mon tour un oiseau de proie. Le combat fait déjà rage, ma lame goutte déjà d'un sang rouge sombre. La corruption ronge leurs chairs. Nombre des notres sont déjà morts. Nous ne sommes plus qu'une dizaine.

Il neige...
Attrapant un flocon du bout du doigt, je l'écrase dans ma main... de la neige noire.
Je bondis soudain à couvert, derrière un rocher. Alors une immense boule de feu verte percute un des éclaireurs et le déchire. La fumée se dispersant, j'aperçois probablement un de ses amis qui larmoie en ma direction. D'un hochement de tête , j'essaye tant bien que mal de lui faire retrouver raison... trop tard, déjà son coutelas lui traverse le ventre. Cruellement, je pense en moi-même “Il ne pouvait pas attendre quelques minutes pour mourir...”
En deux minutes, nous arrivons à nous défaire de l'infernal qui tombe en morceaux... au prix de trois des nôtres. Le combat est loin d'être fini, je dégaine mon épée longue et mon coutelas. Il ne reste plus qu'une quinzaine de ces bandits.
Je crie, chargeant. Mon cri de guerre en Thalassien étonne autant les miens que nos ennemis. Pourtant, mes... les hommes me suivent et commence un combat sans merci. J'engage une lutte acharnée contre une femme se battant à l'aide de deux dagues... je peux apercevoir sous son masque un visage fin. Dire que quelques semaines plus tôt, peut-être lui aurais-je fait du charme en lui offrant un porto. Peut-être... Sa féminité me troublant, je reçois un violent coup au poitrail.
Ma tête heurte le sol.
Il fait noir...