1er Août 2018 3ème jour de la Décade du Lapin ( Lune de l'Esprit ) -
Les Terres de Kirin Tor

Belegurth

Points : 1
Joué par : Orosh Joué par : [ Information masquée ]
Age : environ 40 ans avant sa mort
Lieu de naisance : Ferme des plateaux d'Arathi
Signe de naissance : Singe
Sexe : Homme
Race : Mort-vivant
Faction : Horde
Formation : Voleur
Niveau : 12
Artisanat 1 : Ingenieur
Artisanat 2 : Mineur


Informations hrp : Belegurth est l'image même du réprouvé (du moins aux yeux de nombreux membres de l'alliance, notament ceux qui croient que la croisée est un site touristique). Il est poli où sympathique à l'ocasion mais uniquement si cela sers ses interêts.

Description : Belegurth, assis au fond de la salle agitée de l'auberge de Brill, écrit quelques mots sur un vieux papier froissé. Personne n'ose le déranger. A moins que personne ne le voit?

"Quand je pense que j'ai été humain, je jurerai être à nouveau capable de vomir.
Pourtant, ma condition de réprouvé offre bien des avantages.
Aucun sentiment ne freine mes envies de meurtre.
Je tue, j'étripe, je fais souffrir. Le sang coule à flot dans mon sillage. Le sang d'humains. Un sang bien plus pourri que le mien...

Je n'ai rien laissé derrière moi. Rien!! Rien...

Sauf peut être..."


Belegurth arrête d'écrire et passe sa main gauche contre sa joue. L'un des derniers réflexes humains qu'il a conservé. Le geste d'un être qui sens qu'il pleure.

Sauf que Belegurth ne pleurera plus. Plus jamais.


Il jette la feuille dans la cheminé. Elle est un instant repoussé par la chaleur mais il jette une lame qui l'emporte dans les flammes.

Puis il se lève et se dirige vers la sortie...

 
Ère du Renouveau [4]
Lune de la Force [4]
Décade du Panda [4]
Naissance d'Armand
Chapitre 1 : Naissance d?Armand



Il y a bien longtemps, dans une contrée lointaine?
C?est comme ça que commencent les histoires qui finissent bien en général.
C?est comme ça que commençaient les histoires que je contais à mes enfants, le soir au coin du feu, avant que leur mère ne les envoie au lit.

La mienne ne commence pas comme ça, car elle ne se finit pas bien? Elle se finit dans le sang, les cris de souffrance et les larmes? Elle se finit dans la haine.


Mais je m?égare et je n?en ai plus guère le temps? Voici comment tout a commencé :

Je suis né dans une petite ferme isolée des plateaux d?Arathi. Mes parents m?ont appelés Armand, du nom de mon arrière grand père, selon une vieille tradition paysanne.

C?est ainsi qu?à l?âge de six ans, le petit Armand Sombrelame faisait ses premiers pas dans le métier de voleur à la tire.
Car nous n?habitions pas une ferme pour le plaisir de travailler la terre comme les autres cul-terreux de la région. Comme l?a toujours dit mon père, « Tout n?est que mensonge, ruse et tromperie quand il s?agit de gagner sa vie en prenant celles des autres ».

Nous étions une famille de brigand?

A neuf ans, j?apprenais à crocheter une serrure. A onze, le maniement des armes blanches. A douze, les armes de lancer et les armes à feu n?avaient plus de secret pour moi. A quatorze, je tuais mon premier homme ; un escroc qui nous devait de l?argent depuis trop longtemps?

Que je sache, nous n?avons jamais tué de parfaits innocents. Nous cambriolions les riches ; puis nous prêtions de l?argent. Le reste de nos activités consistant à se faire rembourser.
A l?occasion, nous assurions la sécurité de quelqu?un contre une forte somme d?argent.


Evidemment, aux yeux des autorités, nous ne valions pas plus que de la vermine. Seulement voilà, la vermine ne se défend pas avec une dague et une arbalète, un Sombrelame si ! Et quand les pots de vins ne suffisaient pas à nous garantir la tranquillité, nous creusions une nouvelle tombe près de notre ferme. C?était le bon temps?


Un soir, je poignardais un manant qui croyait pouvoir m?abuser en truquant ses cartes, lors d?une partie particulièrement arrosé? Il quitta le tripot, ses tripes dans les mains pour seules richesses, et mourut quelques mètres plus loin.

Seulement voilà, le manant en questions était un noble déguisé afin de se mêler à la population et échapper à un père tyrannique. Le père tyrannique en question devait tout de même avoir un peu d?amour pour son fils puisque dés le lendemain, il envoyait une troupe de soldat raser notre ferme et éliminer toute ma famille.
Quand j?y repense, je me dis qu?il est heureux que j?ai passés cette nuit là couché dans une impasse, ivre mort? Béni soit la bonne bière !


Le lendemain, je prenais la route de Stratholme?
 
Naissance d'Ulwarth
Chapitre 2: Naissance d'Ulwarth


Lorsque je suis arrivé à Stratholme, j'ai tout de suite su que la fortune m'attendait.
Avec ces riches commerçants, ces nobles arrogants et ces petites frappes ridicules,
je n'aurai aucun mal à me faire une place dans le milieu, la première place!

Bien sûr, j'ai commencé par rencontrer quelques difficultés.
Des affiches ornaient les boutiques et les garnisons, mentionnant une forte prime
à celui qui rapporterait ma tête à l'assassin de ma famille.
Il offrait même le double de la somme initiale au cas où ma tête lui reviendrait sans mon corps...
En d'autres circonstances, j'aurai sans doute pu m'entendre avec un homme aussi sadique.

Je me suis balafré le visage, puis j'ai rasé mes longs cheveux et laissé pousser ma barbe.
Aux yeux du monde, je me nommai désormais Ulwarth Belegurth. J'avais choisi ce nom selon un code secret
inventé par mon père et qu'il m'avait appris lors de ma jeunesse.
Ulwarth, mon nouveau prénom, signifiait le sanglant, fils du maudit.
Et Belegurth, mon nom, signifiait Grande mort... Un nom approprié à mes rêves d'avenir!

J'ai silloné les bas fonds de la ville à la recherche des gangs de brigands qui existaient déjà.
J'ai choisi le plus important, bien qu'il n'avait rien d'extraordinaire, et je m'y suis attaqué.
Son chef m'a défié, me cédant ainsi sa place et sa vie. Sombre crétin...

En l'espace d'un mois, j'ai renouvellé les habitude du gang et recruté de nouveaux membres
parmis les pauvres de la ville. Une vague de cambriolage s'est abattu sur la ville, les passants
perdaient mystérieusement leurs bourses pleines d'or, les commerçants payaient un nouvel impot.
Les affaires marchaient bien...

Puis nous nous sommes attaqués à toute la criminalité de Stratholme avec un seul mot d'ordre,
ralliez vous à moi où mourrez. Après quelques assassinats, il n'existait plus qu'un seul clan, le mien.

Les commerçants des nouvelles zones que nous controlions étaient trop heureux d'être débarassé des gangs
désorganisés et violents d'avant mon arrivé pour se plaindre. Maintenant, ils payaient une seule fois par mois
et étaient sûr de ne jamais être ennuyé avec la racaille locale.
Autant dire qu'ils étaient heureux de payer.


Au bout d'un an, même les forces de l'ordre nous respectait.
Les pots de vins y étaient pour beaucoup, évidement. Mais pas seulement...
Lorsqu'un problème de justice ne pouvait pas être réglé par les moyens classiques, on faisait
appel à nous. Une dague perce bien des secret lorsqu'on vous menace avec...


Après la guerre contre les orcs, de nombreux réfugiés sont remontés vers le nord et
certains sont venus vivre à Stratholme. Parmis eux, il y avait Selena.
Elle devait avoir tout juste dix sept ans à l'époque.
Elle s'était enfui de son village lorsqu'il avait été la cible d'un raid ennemi.
Elle n'avait plus aucune famille...

Lorsque nous nous sommes connu, nous n'avons plus réussi à nous quitter.
Moi qui esquivait si bien les dagues, je venais d'être frappé par surprise par un coup de foudre.
Il y avait quelque chose en elle qui m'apaisait, qui me bouleversait.
Pour elle, j'aurais pu déplacer des montagnes.
Mes bras étant plus adapté au maniement d'une arme que d'une montagne, elle m'a juste demandé de l'épouser.

Quasiment trois ans plus tard, la famille Belegurth voyait naître sa première fille, Leia.
Au grand soulagement de ma femme qui commençait à désesperer après avoir eu deux garçons...

Les affaires familiales marchaient très bien.
Les représentants de la justice mangeaient à la maison de temps en temps et faisaient des cadeaux à nos enfants.
Les commerçants prospèraient et m'en remerciaent dés qu'ils le pouvaient.

En installant la plus grande organisation criminelle que Stratholme ait connu, je l'avais libéré des parasites et
des bandits de bas étages. J'avais réalisé mon rêve et retenu la leçon: Avant d'assassiner un tricheur, je vérifiais toujours qu'il n'y ait pas un psychopathe haut placé dans sa famille...

 
Naissance de la haine
Chapitre 3 : Naissance de la haine


Cinq ans s?étaient écoulés?

Mon organisation était devenu omniprésente dans le pouvoir politique de Stratholme, dictant ses instructions dans l?ombre des puissants.

Un soir, ma fille m?a vu égorger un homme? Contrairement à ses frères, elle avait été préservé de nos affaires. Son regard terrifié lorsque j?ai ôté une vie, de bien piètre valeur soit dit en passant, m?a glacé le sang?
A ses yeux, je n?étais plus le père gentil et doux qu?elle avait connu? Alors j?ai tout arrêté.

J?ai transmis le pouvoir à mon bras droit, Hector Trapus, un nain aussi buté que court sur patte.
Puis je suis devenu un père de famille modèle. J?emmenais mes enfants pêcher, je leur racontais des histoires avant qu?ils s?endorment?
Jamais je n?aurai cru pouvoir trouver mon bonheur ailleurs que dans les bras de ma femme où de la mort. Ces moments furent les plus heureux de ma vie?


Tout a commencé par des rumeurs? Les morts se levaient et venaient prendre les vies des mortels. Des villages isolés aurait été rayé de la carte, ballayé par ces monstres.
Toutefois, nous n?avons commencé à y croire que lorsque nous avons appris, de la bouche de survivants, qu?Andhoral avait été le site d?une terrible bataille entre les morts vivants et les troupes du prince Arthas, de Lordaeron.

Un matin, des hommes sont venus sur la grand place. Ils avaient le teint très pâle et portaient des vêtements noires qui cachaient presque tout leur corps.
Ils voulaient nous prévenir de l?arrivé du fléau. Selon eux, il fallait se baricader chez soi immédiatement et se préparer à tenir un siège jusqu?à ce que le prince Arthas arrive.

Pour faciliter nos préparatifs, ils avaient apporté avec eux plusieurs chariots plein de blé afin que nous ayons de quoi manger pendant le siège? Ils l?ont réparti entre chaque foyer puis se sont empressés de quitter la ville.

Dans la journée, le vieux Toby s?est mis à courir dans toute la ville en hurlant que le fléau arrivait. Ses plantations de tabac halucinogène avaient pourri pendant la nuit tandis que, de l?autre côté du mur d?enceinte, les morts vivants invoquaient des bâtiments étranges qui semblaient venir du néant.

Nous nous sommes immédiatement barricadés dans nos habitations. Les troupes du fléau ont commencé à silloner le sud ouest de la ville et l?odeur de la mort a commencé à flotter dans l?air.

A cet instant, j?ai su que la fuite était notre seule chance de survie. J?ai retiré les poutres qui barraient notre porte d?entrée et je suis sorti dans la rue. Ce que j?ai vu alors atteint les plus hauts sommets de l?horreur.
Un flot de cadavres animés courraient dans les rues en direction du c?ur de la ville. Les gens qui n?avaient pas pu rentrer chez eux se faisaient éventrer, déchiqueter, dévorer?
Par chance, mes voisins les plus proches faisaient partie de l?organisation. Une bataille sans merci s?est engagé mais l?ennemi n?était pas aussi inoffensif qu?un humain. La défense tenait, mais elle ne tiendrait pas éternellement.

J?ai demandé à Selena de prendre notre fille dans ses bras et de s?enfuir vers l?est. Mes fils se sont postés sur les toits des maisons environentes, arbalète au poing, et ont contribué à contenir l?ennemi. Mais le fléau n?avait pas lancé toutes ces forces dans la bataille?

Pendant que les goules nous affrontaient, des abominations et des chariots à viandes avançaient lentement sur notre position. Et soudain, tout espoir a disparu?

Des cadavres pourrissants étaient jetés par dessus la mêlée et touchèrent nos arrières. Dans le même temps, les abominations ont fendu nos défenses, étripant tous les humains qui passaient à portée, avant de détruire les maisons proches pour en déloger nos archers.

Mes fils tombèrent au c?ur de la mêlée pendant que nos rangs étaient submergés par les goules. Je vis mon aîné disparaître sous une meute de goules et ses chairs se répandre au sol.
Quant au cadet, je ne le voyais plus. Sous mes yeux, il n?y avait qu?une défaite évidente.

Mon sang froid d?assassin prit le dessus sur la haine et la peine. Il me restait une femme et une enfant à défendre, je devais survivre.

J?ai retrouvé ma femme caché dans une impasse, ma fille dans ses bras. Derrière moi, un groupe de goule affamé arrivait.

Seul, j?aurai pu grimper aux murs des habitations et m?enfuir.
Je ne laisserai plus de membres de ma famille mourir.
Je dégainai deux dagues tranchantes comme des lames de rasoirs en me retournant...

Je débitai la première goule en pièces, m?éclaboussant de pourritures. La suivante parvint à me frapper à l?épaule mais je profitai de la puissance de l?impact pour tourner sur moi même et lui planter mes deux lames dans la gorge. J?écartai mes bras et la décapitai sur le coup.
Une goule m?avait dépassé et courrait vers ce qu?il restait de ma famille pendant que les autres tentaient de me retenir. Je distribuai de violents coups de pieds qui jetaient mes assaillants au sol et je poursuivis la plus dangereuse mais il était trop tard, elle avait déjà frappé Selena et du sang coulait de ses côtes. Je jetai trois lames dans le dos de la créature et elle s?est écrasé contre le fond de l?impasse, sans vie.
Déconcentré, je reçu un coup dans le dos qui me fit chuter, en sang.
Le temps que je me relève, une goule commençait à me dévorer le pieds. La série de coups de dagues que je lui mit au visage la rendit encore plus laide bien que je n?ai pas cru ça possible.
Les trois dernières goules m?attaquèrent en même temps.
Je bloquai le bras de la première et le sectionnai entre mes lames mais la seconde parvint à me frapper au visage et la troisième à la poitrine, ses griffes fouillant mes entrailles.
Je reculai en titubant et trébuchai sur un corps. Mes forces me quittaient et je savais que l?instant était venu.
Cet instant où, lors d?un combat, vous savez que votre vie est en danger. L?instant précis où le prochain coup va faire la différence entre vivre où mourir.
Par chance, mes deux derniers adversaires n?avaient pas la même maîtrise que l?art du combat que moi. Elle coururent dans ma direction sans aucune subtilité et je lançai mes dagues avec toute ma force. Elles se plantèrent dans leurs têtes, les arrachant?

Ma femme a dû me soutenir pour sortir de l?impasse, ne me laissant m?arrêter que le temps d?achever la goule à qui j?avais tranché un bras, occupé à dévorer ses alliés.

Dans notre quartier, les rares survivants cherchaient à s?enfuir. Nous marchions tous vers l?ouest.
Mais une seconde vague de morts vivants arrivaient et cette fois, ils étaient accompagnés par une monstruosité horible. Le démon. Nous étions condamné ?

Puis un miracle est venu de l?ouest. Une troupe de cavaliers de l?armée de Lordaeron a traversé nos rangs, un fier paladin que j?identifiai comme le prince Arthas à leurs têtes, et a affronté le Fléau. Mais avec ce miracle, la désillusion?
Alors que le prince Arthas hurlait à ses hommes qu?ils devaient nettoyer cette ville, un cavalier m?a donné un coup de lance qui m?a propulsé plus de dix mètres plus loin. Ma femme et ma fille se sont retrouvés au sol étonnés. Lorsque je levais la tête, j?assistai à un chaos incompréhensible.

Des nains équipés de mortiers rasait les maisons, forçant les habitants qui s?y étaient réfugiés à sortir. Les fantassins et les chevaliers taillaient en pièces tout ce qui n?était pas des leurs. Humains et morts vivants se faisaient massacrer.
Un cavalier s?est approché de ma femme, l?a attrapé par les cheveux et lui a craché dessus, la traitant d?engeance démoniaque. Puis il lui a tranché la gorge et son corps sans vie s?est effondré dans une mare de sang.
Ma fille terorisé n?a pas écouté mes cri. Elle ne bougeait plus, incapable de fuir, en larmes. Lorsqu?un mortier la prit pour cible, je n?eut plus sous les yeux qu?un petit cratère et un nuage de sang.
Je poussai un hurlement de rage tandis qu?un cheval piétinait le corps inerte de Selena.
Son cavalier se tourna vers moi au moment où j?arrivais tant bien que mal dans son dos. Je lui ai ouvert la jambe et, profitant de la traction que j?exercais ainsi sur son corps, j?ai forcé ma lame sur ses os pour le faire chuter. Puis je lui ait planté ma seconde dague entre les deux yeux, brisant ainsi son crâne.

J?ai essayé de marcher tant bien que mal vers le corps sans vie de celle qui fut la mère de mes enfants mais un groupe de fantassin en colère m?a encerclé. Deux coups d?épées suffirent à faire céder mon corps épuisé.

Ils avaient commencé à s?éloigner et je rampait vers Selena, laissant derrière moi une traînée de sang.
L?un des soldats est revenus à côté de moi et m?a dit « Tu tiens tant que ça à la revoir ? »
Je ne répondit même pas. Parmis les nombreuses leçon de mon père, j?avais bien retenu que l?aide d?un homme qui viens de te poignarder est rarement un geste de bonté.
Une fois de plus il avait raison.
L?homme a dégainé son épée et m?en a donné un violent coup horizontal au visage, me tranchant les deux yeux. Puis il s?est éloigné, probablement vers un autre massacre.


Je suis parvenu à prendre ma femme dans mes bras une dernière fois. Par le passé, nous ne faisions qu?un dans la vie. Aujourd?hui, notre sang ne faisait qu?un au sol.
Son c?ur, naguère débordant d?amour, ne battait plus.
Jamais plus je ne verrai son sourire le matin. Jamais plus nos enfants ne nous réveilleront.
Je ne mangerai plus les plats délicieux qu?elle nous préparai et je ne l?emmènerai plus non plus se promener dans les bois. Jamais plus nous ne ferons l?amour?

Puis mon sang s?arrête de couler. Celui que j?ai déjà perdu jaunit étrangement et commence à dégager une odeur de pourriture. Je sens mes os se tordre en moi et mes poumons se compresser, ce qui m?inflige plus de souffrances que je n?en ai jamais connu.
Mes blessures commencent à cicatriser mais la nouvelle peau qui me recouvre n?est plus blanche mais grise, comme celle d?une personne très âgé.
Et mon c?ur commence lui aussi à se compresser. Il lutte contre le mal, envoyant autant que de sang que possible dans mon corps pourrissant, mais il est trop tard. Il s?arrête et explose en moi ; et cette dernière vague de sans qui déferle dans mon corps restera mon dernier souvenir de l?humanité?
 
Renaissance de la haine
Chapitre 4 : Renaissance de la haine

A mon réveil, je me trouvais au sud de Lordaeron au milieu d'un groupe de goules.
De toute évidence, quelques secondes plus tôt, ce groupe soudé partait accomplir une mission, exécuter un ordre du roi liche.
Seulement, cette troupe n'appartenait plus à Arthas.

La rébellion venait de commencer et nous ne nous laisserions plus contrôler comme des pantins.
Notre troupe a implosé, ses membres s'étripant les uns les autres comme les adversaires qu'ils étaient devenus.

Dans ma grande sagesse, pour éviter les mauvais coups et faire le point, je me suis caché dans les ombres de la forêt.

Tout était parfaitement clair dans ma tête, comme si on venait de libérer mon esprit enfermé pendant de longues années.
Comme tant d'autres, j'étais devenus un esclave du roi liche.
Mais aujourd'hui, un être supérieur nous avais rendu notre liberté. Partout sur les terres du nord d'Azeroth, le conflit éclatait. Les forces du fléau, vainqueur des hommes et des elfes, avaient un nouvel adversaire plus redoutable que jamais. Les réprouvés


Pendant de longs mois, les forces des deux camps se sont regroupés et affronté dans des combats à armes égales où le fléau, ayant perdu l'avantage de la peur et du nombre, était régulièrement battu.
Notre nouvelle reine, La dame noire Sylvanas Windrunner, avait été un grand stratège de son vivant et avait tenu longtemps le fléau en échec. Sa mort l'avait renforcé.

Personnellement, je n'intégrai pas les forces réprouvées immédiatement.
Je ne suis pas fait pour les combats de mêlés et je n'aime pas les ordres.

Les humains
Comment ai-je pu apprécier de faire partie de cette race stupide ? Ce peuple qui n'a pas hésité à massacrer les siens. Ce peuple qui a sombré dans la violence la plus cruelle au nom de la lumière. Misérables vermines !! Puisque vous avez choisi de vous entretuer, je vous aiderai à accélérer l'extinction de votre espèce !

Je n'en voulais même pas au roi liche Par un étrange concours de circonstance, il était le responsable direct de ma nouvelle force. Il avait rompu les sentiments qui m'affaiblissaient. Ne restait plus que la colère et la haine.

J'ai parcouru Azeroth dans l'ombre. J'ai assisté aux massacres des humains par la légion ardente et me suis délecté du fleuve de sang qui a inondé leurs habitations, noyant les survivants. J'ai savouré leurs cris d'agonies tandis que les chiens infernaux les dévoraient vifs. Mon plaisir explosait lorsque les femmes et les enfants, souvent cachés dans un lieu réputé sûr, étaient découverts et torturés jusqu'aux derniers.

J'enviais la force des démons. Mais je n'étais pas en reste.

Lorsqu'un petit village sans intérêt échappait à la déferlante des démons, je m'y introduisais discrètement. Je tuais et dévorai un à un tous les habitants, ne laissant que des charognes aux corbeaux. Qui verrai la différence entre ces méfaits et ceux de la légion où du fléau ?

Puis j'en ai eu assez d'errer ainsi. En remontant vers le nord, j'ai découvert Lordaeron, la demeure d'Arthas. Pour la première fois, je me suis joint à mes frères décomposés et j'ai combattu à leurs côtés. Mais il a fui la ville, qui est devenu notre bastion.


Aujourd'hui, nous sommes alliés à la horde. La politique
Cela m'enlève plusieurs victimes potentielles, c'est bien dommage.
Enfin, les lois existent pour être enfreintes, ce ne sera pas la première fois.

Qu'importe, les humains et leurs alliés ont la peau plus tendre et le sang plus abondant. J'intègre donc le flot des réprouvés qui se réveillent seulement maintenant, et je propose mes servies de « nouvelle recrue ». Après tout, si je peux gagner ma vie en assouvissant ma vengeance, je le ferai
 
Décade du Gorille
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