1er Août 2018 3ème jour de la Décade du Lapin ( Lune de l'Esprit ) -
Les Terres de Kirin Tor

Aemilia

Points : 1
Joué par : Aemilia Joué par : [ Information masquée ]
Age : inconnu
Lieu de naisance : Inconnu
Signe de naissance : inconnu
Sexe : Femme
Race : Humain
Faction : Alliance
Formation : Démoniste
Guilde :
Artisanat 1 : Couturier
Artisanat 2 : Enchanteur



Description : Dans une pièce à peine éclairée par des bougies qui se meurent, un grimoire est posé, couverture de cuir sombre, des volutes de fumées s'en dégagent alors.

Un vent glacé pénètre par des orifices inconnus, et les pages tournent, se mettent en mouvement et s'arrête. Sur une page noircie par une écriture déliée...et voici ce que l'on peut lire :

« Je croyais avoir perdu la vie. Je pensais tout comme les êtres de raison que la mort était la fin. Mais tout n'est que commencement.

Ce miroitement qu'était ma vie est devenue ampli de ce pouvoir qui m'avais été donné. Je me meurs et je survie.

Je fais abstraction de la douleur et je m'en nourrie. Cette source qu'est votre vie, délectation de ce qui a été accompli.

Aujourd'hui comme demain, je reste l'Immortelle que je suis. Absorbée par les craintes et les sentiments que j'ai absous. Contradiction ? Mais oui.

J'ai appris la haine avant l'amour. J'ai appris la tristesse avant la joie. J'ai torturé et tué. Je me bénis.

Mes mots ne sont alors peut-être qu'une parodie désastreuse d'une fausse criminelle. Oui.

Je ne demande pas pitié, je souris. Je ne demande pas la paix, je me réjouis.

Cruelle irraisonnée. Bestiale cantatrice de danger.

Pénétrer dans mon antre demande des sacrifices. Qu'importe cela. J'accepte ce que tu offriras avec grâce. Crihurlepleure. Tout ces sentiments que j'ai oublié, montre les moi encore que je puisse m'en délecter.

Je n'ai plus d'esprit. Je suis le sentier de ma survie. Mon destin. Comme le tien. Mais ne te fit pas aux apparencesles mots que tu lis là, sont bien écris par un être de chair et de sang, dont le cœur, qui ne pleure plus, bat encore autant qu'il le peut.

Suis moi, ou détourne toi de Ma Voie. »


 
Troisième Ère [1]
Lune de la Force
Décade du Panda
Décade du Gorille
Décade de l'Ours
Lune d'Agilité
Décade du Tigre
Décade du Singe
Décade du Faucon
Lune de l'Esprit [1]
Décade de la Chouette
Décade de la Baleine
Décade du Lapin [1]
La poupée qui pleure
Goldshire. Le lieu où tout le monde se cotoie. Le lieu où tout le monde se retrouve. Goldshire et la Poupée.

Elle pénétra dans l'Auberge, la tête presque baissée, robe déchirée, pleine d'un sang qui n'était peut-être pas le sien. Malédiction.

Ses boucles de jais se répendaient en chamaille autour d'un visage bien trop pâle, trop étrange pour qu'elle soit finalement, comme tous les autres.

Ses yeux d'un vert nauséeux lâchaient de ces perles transparentes que le commun des mortels appelaient larmes. Elle traînait les pieds.

L'aura glaciale qui l'entourait fit reculer certains. La serveuse hoquetait, elle s'éloignait même.

Quelque chose s'était passé, son esprit peut-être hanté, peut-être chamboulé, elle aurait aimé crier.

Et dans ses bras, elle tenait comme un être de chair, une poupée de chiffon. Poupée qu'elle serrait sur son coeur tout en traversant la salle silencieuse sous la trainée de sang qu'elle laissait.

Elle s'approchait de la cuisine. L'Aubergiste aurait voulu alors l'arrêter, mais sa voix s'était perdue dans les méandres de sa gorge. Il laissait faire.

La jeune femme prit la direction de la cave, murmurant des paroles que peu comprenait. Et elle disparut dans les méandres d'un endroit que plus personne ne fréquentait.

" Qu'as-tu fait encore...." Murmura une voix rocailleuse dans les ombres qui attendait la démoniste.

" Rien...j'ai voulu jouer un peu..."

Un soupire venait de souffler sur le visage angélique de la Démoniste.

" Encore...on ne va pas toujours tout nettoyer derrière toi. Tu es au début de ton apprentissage et tu es la plus rebelle de tous. Il faudra te calmer un peu. "

Une petite moue était venu changer le visage d'ange un moment, elle releva la poupée au niveau de son visage et seoua la tête. Bientôt, un rictus et un plissement de paupières la rendit moins fragile.

" J'ai bien compris. Je m'excuse encore..."

" Et cesse de pleurer..."

Elle hocha son visage avant de s'assoir dans un coin, se recroquevillant dans les ténèbres et dans l'humdité de la cave.

" Je vais méditer pour mes crimes..."

La poupée qui pleurait avait sombrer dans un silence offusquant. Chaque question posée était négligemment oublié. Chaque caresse sur son épaule de porcelaine, n'était à peine qu'un bruissement de feuille. Elle était partie dans un monde qu'elle seule connaissait.